L'année de libération des boissons alcoolisées, 1951, est fêtée par Pernod avec la création d'une marque spécifique : Pernod 51. L'existence simultanée d'un Pernod 45 et d'un Pernod 51, dénommés respectivement d'après leur degré d'alcool et leur année de création, était un facteur de confusion.
Le Pastis 51 se nomme ainsi car son histoire est intimement liée à la loi sur la consommation d'alcool en France. En 1915, il est interdit de consommer des boisson à base d'anis. En 1922 la loi est assouplie par un décret qui en précise le cadre mais le degré d'alcool ne doit pas dépasser 45% vol.
Ce fils de négociant en vins lui donne son nom et un slogan : « Ricard, le vrai pastis de Marseille ». Une nouvelle législation, en 1938, lui permet de proposer un spiritueux à 45 degrés d'alcool et contenant 2 grammes d'anéthol (huile d'anis) par litre, ce qui donne à cette boisson son équilibre caractéristique.
Vous l'aurez compris, il n'y a aucune différence entre le Ricard et le Pastis. Les deux noms s'expliquent simplement par le fait que le Pastis a été commercialisé pour la première fois par Paul Ricard en 1932; et qu'il fût tout de suite apprécié et renommé couramment “ Ricard ” en France.
Le pastis de la toute jeune distillerie de Lyon l'Anis des gones a été élu meilleur pastis du monde fin avril aux World Drinks Awards, qui récompense chaque année les meilleurs spiritueux, bières et vins du monde.
On n'en compte plus les vertus, tellement celles–ci sont nombreuses : antispasmodique, digestive, rafraîchissante, hépatoprotectrice, expectorante, anti-inflammatoire (la réglisse serait un substitut à la cortisone), laxative.
À en croire certains titres de presse, la bouteille d'un litre de Ricard, commercialisée comme le "vrai pastis marseillais", serait le produit le plus vendu en France !
En 1872, Jules Pernod crée la société Pernod Père et Fils.
Cette boisson, une anisette, est déposée comme marque en 1918 sous le nom Anis Pernod.
Peu le savent, sauf les vrais, le véritable pastis marseillais, c'est le pastis « Un Marseillais ». Il est frais, il est pur, il est doux et équilibré, c'est dans Marseille qu'il est fabriqué, et tout ça le rend unique pour les initiés.
Le classement sera fidèle à l'ordre de dégustation : Henri Bardouin (29,89 € litre), Pastis 51 (19,71 €/litre) et Ricard (21,57 €/litre). En résumé, si l'on se fie au palais de Julien Lopez, Pastis 51 gagne son éternel duel face au Ricard.
Pastis 51 est une liqueur anisée fabriquée à Marseille. Créé en 1951 par Pernod lorsque l'interdiction des apéritifs anisés a été levée, cet apéritif classique est rapidement devenu une référence en France.
L'Everclear a une teneur de 95°. Comme le précédent, il s'agit d'un alcool rectifié, mais cette fois-ci, fabriqué aux États-Unis. Il est fait à base de maïs et mérite pleinement sa place parmi les alcools les plus forts au monde. D'ailleurs, sa consommation est interdite dans plusieurs états aux États-Unis.
Le diluer dans de l'eau ou dans un soda fait baisser l'alcoolémie : FAUX. Peu importe le liquide avec lequel l'alcool est mélangé, le taux d'éthanol reste le même.
Il n'existe aucunes différences entre le pastis et le ricard car c'est Paul Ricard qui a inventé le pastis après l'interdiction de l'absinthe en France en 1915. Le pastis existait déjà mais chacun avait sa recette.
La momie ou mominette est un pastis servi dans un petit verre. Dans certaines régions, c'est aussi une « demi-dose ». Un Gainsbourg (une des boissons préférées de l'artiste Serge Gainsbourg) est un double pastis 51, c'est-à-dire un 102.
Le coup de génie de Paul Ricard
En 1932, il commercialise ainsi une boisson à l'anis, à son nom : le Ricard et véhicule pour la première fois, un apéritif avec une vraie image de vie conviviale, locale, du Sud quoi !
Les seuls à boire plus sont les habitants de Bretagne-Normandie, qui, en finissant les fonds de verre, arrivent à 4,8 litres. Les plus sobres sont les habitants de Champagne-Alsace-Lorraine.
Le Pastis s'obtient pas distillation de l'anis étoilé. On obtient alors un composant appelé anéthol qui réagit mal avec le froid. Le froid cristallise l'anéthol qui va tomber en paillettes au fond du verre et donner donc moins de goût à la boisson.
L'anéthol est soluble en toutes proportions dans l'alcool, mais très peu dans l'eau. L'addition d'eau à la préparation initiale dans la bouteille entraîne la formation spontanée d'une émulsion composée de gouttelettes d'anéthol dispersées dans un milieu continu d'eau et d'alcool, qui diffusent la lumière.
Par tradition, le pastis est jaune mais pour rappeler le ciel de Provence, il transformera votre verre à la dilution en bleu turquoise. Plus léger en réglisse le pastis bleu se veut rafraichissant et désaltérant.
Le Flan ou le « Gàrri Gàrri »
C'est une dose de 2 cl de pastis pur.
La star des apéros « bleutiful » ! Un apéritif élaboré par macérations d'anis vert, d'anis étoilé et de réglisse inspiré par le bleu du ciel de Provence et de la Méditerranée. Recette : 10 volumes d'eau fraîche et une cascade de glaçons.
1. Le thé Et oui avec surprise ce n'est pas le café la boisson la plus consommée mais bien le thé et tant mieux car c'est la boisson la plus saine ! Environ 3,9 tonnes de thé sont consommées chaque année dans le monde.
La griffe américaine de soda a été achetée 6,5 milliards de fois en 2020, selon Kantar. Mais en France, elle n'arrive qu'en quatrième position du palmarès des marques de grande consommation, derrière Herta, Président et Fleury Michon.
Selon le baromètre de Sowine, le rhum est l'alcool le plus acheté (82 % des interrogés en consomment), suivi par le whisky avec 75 % et les liqueurs avec 71 %. Les spiritueux nationaux sont de plus en plus consommés. Le Calvados est loué par 56 % des sondés et l'armagnac par 52 %.