Ce qui se passe lorsque vous faites bouillir, c'est que les trois composants de l'émulsion se séparent: les protéines du lait se coagulent et se séparent de l'eau, produisant ce que l'on appelle communément le lait caillé.
L'acidification du lait est un procédé progressif : avec le temps et une température favorable, le lait va petit à petit s'acidifier. Cette acidité va déstabiliser la structure du lait qui va réagir en se « figeant ». On obtient alors un caillé peu solide et perméable : c'est le « caillé lactique« .
Pour empêcher le lait d'un potage de cailler en chauffant, ajoutez-y une pincée de bicarbonate de soude.
Temps : 01:30, Température : 32°C
Laissez reposer toujours à 32°C. Evitez de bouger le contenant pendant cette étape, il faut que le lait prenne bien en masse. La présure va permettre de faire cailler le lait rapidement (plus vite que si le lait fermentait naturellement).
Le fait de chauffer le lait permet uniquement de détruire les microbes et assure une bonne préservation de ses éléments nutritionnels. Plusieurs procédés existent : le chauffage par stérilisation, pasteurisation, ou UHT (ultra-haute température).
- Dans la pasteurisation, on ne détruit que les germes susceptibles d'être pathogènes. Le lait reste une boisson vivante, très proche du produit original. Par contre, il est fragile et se conservera peu de temps. - Dans le lait UHT, la flore bactérienne a été totalement détruite, le produit est stérile.
8) Est-ce que la cuisson détruit le lactose? Non, le lactose ne disparaît pas à la cuisson. Potage, sauce béchamel, pouding au riz, crème caramel, tapioca, crêpes… tous ces aliments sont des sources considérables de lactose.
Une partie liquide reste sur le dessus appelé « petit-lait » ou lactosérum. Par extension, le lait caillé peut s'appeler lait fermenté mais dans ce cas, on ajoute plutôt des bactéries lactiques dont les plus courantes sont : Bifidobacterium longum, Bifidobacterium lactis et Lactobacillus acidophilus.
S'il est jaunâtre voire brunâtre ou qu'il présente des grumeaux, là encore, ne le buvez pas. Un bon lait est un lait fluide, homogène dont la couleur est d'une blancheur très pure. Enfin, si l'emballage du lait est gonflé, alors jetez le. Cela veut dire que le processus de fermentation du lait a commencé.
Cela peut être dû : *à des ferments peu actifs (l'activité fermentaire est altérée) *à un lait trop propre contenant peu de ferments lactiques. *à un lait contenant des inhibiteurs.
Lorsque le lait se met à bouillir, des bulles se forment sous l'objet. Toutes ces bulles se rassemblent en une bulle assez grosse pour soulever le disque. Ce dernier laissera échapper la bulle et retombera au fond de la casserole en faisant du bruit.
Il faut éviter de le boire. Il peut notamment provoquer des troubles digestifs, suivis de maux de ventre et de diarrhée. Puis observez-le. Dans un verre, si des petits granules apparaissent, c'est qu'il a tourné.
Il faut passer l'intérieur de la casserole sous l'eau froide, et laisser au fond environ une cuillère à soupe d'eau, cette eau va former un film qui empêchera le lait d'attacher. Y verser ensuite le lait, sans essuyer le fond.
En effet, les bactéries responsables de la fermentation ont transformé celui-ci en acide lactique, plus facile à digérer. Et surtout, comme ces bactéries (ferments) demeurent des micro-organismes vivants dans le produit une fois fermenté, ils aident la digestion, particulièrement au niveau intestinal.
Il peut tout d'abord être consommé nature, en boisson, de la même manière que le lait « classique ». Il peut être utilisé mélangé à des herbes fraîches pour réaliser des sauces à consommer avec des crudités. Il peut aussi remplacer la crème dans une sauce ou une soupe.
Quels sont ses atouts nutritionnels ? Il renferme une grande quantité de bactéries lactiques vivantes, des probiotiques, « qui ont une action bénéfique reconnue dans la digestion du lactose, la prévention des diarrhées et le renforcement de l'immunité », indique Grégoire Weber.
Les produits laitiers fermentés.
En effet, une méta-analyse de 14 études a révélé que les probiotiques, dont plusieurs étaient sous forme de yogourt ou de lait fermenté, réduisaient la durée du transit intestinal et amélioraient la consistance des selles10.
Leur appellation varie: lait ribot, buttermilk, babeurre, lben, lait battu …
La principale différence est le type de bactéries ajoutées pour fabriquer chacun d'entre eux. Les yaourts sont élaborés à partir de Lactobacillus bulgaricus et Streptococcus thermophilus alors que les laits fermentés sont fabriqués grâce à Lactobacillus casei et Bifidobacterium animalis.
Cette méthode, appelée coagulation par acidification, permet de faire « tourner » ou de faire cailler notre lait en ajoutant rapidement un élément acide. Par exemple, le vinaigre (pH entre 2 et 3) et le jus de citron (pH 2) font coaguler la caséine du lait en abaissant l'acidité de notre liquide.
Le lait fermenté : facilite la digestion, notamment celle du lactose (source de nombreux troubles intestinaux, notamment les ballonnements, gaz intestinaux et diarrhées), ce qui en fait une excellente source de calcium particulièrement adaptée aux personnes qui ne digèrent pas le lait classique.
Ainsi, la consommation de 30 mL ou plus de crème par jour réduisait le risque de diabète de type 2 de 15%, tandis qu'une réduction de 20% était associée à la consommation quotidienne de 180 mL de lait fermenté à forte teneur en gras.
Vous pouvez également réaliser cette étape d'hydrolyse du lactose à la maison, en ajoutant un supplément de lactase à vos produits laitiers avant leur consommation. La teneur en lactose du lait peut être diminuée par d'autres transformations chimiques, comme le brunissement non enzymatique et la fermentation.
Tous les aliments ne contenant pas de produits laitiers sont dépourvus de lactose. Ainsi, les fruits, les légumes, les viandes, les poissons, les céréales, le riz, les pâtes, les légumineuses, les crustacés, les boissons hors boissons lactées ne contiennent pas de lactose.
Beaucoup de produits sont cependant sans lactose : fruits, œufs, viandes... Il existe même des produits laitiers garantis sans lactose ou à teneur réduite en lactose. L'alimentation de l'intolérant peut être diversifiée en vérifiant de manière systématique l'absence de lactose dans les aliments consommés.