L'hyperacousie est une hypersensibilité anormale aux bruits d'amplitude faible et moyenne. La personne concernée supporte moins bien les bruits quotidiens et évite généralement les situations qui peuvent provoquer chez elle une irritabilité ou un sentiment d'angoisse.
C'est bien connu, certaines personnes ne supportent pas des sons au point d'éprouver un profond énervement et l'envie de fuir. Une réaction disproportionnée dont le nom est "misophonie", un trouble qui trouverait son origine dans une suractivité anormale dans une zone précise du cerveau.
La phonophobie est aussi appelé ligyrophobia. Le nom de « phonophobie » trouve ses origines dans les mots grecs du son et de la peur. La phonophobie n'est pas un trouble de l'audition. Les bruits violents soudains et inattendus peuvent provoquer des crises d'angoisse chez une personne qui souffre de phonophobie.
Des sons peu harmoniques
En effet, l'être humain a besoin d'harmonie pour apprécier un son. Une mélodie ou un bruit du quotidien harmonique active certaines zones spécifiques du cerveau. Sans cela, le cerveau active son système d'alerte et rejette le son perçu.
La misophonie peut être liée à un traumatisme dû à un bruit spécifique. On peut également trouver l'origine de ce trouble dans la « technologisation » de notre société. L'émergence des bruits liés aux outils informatiques ou à certaines technologies (clavier d'ordinateur, téléphone, bip sonores…)
A partir de 80 décibels
« Tous les bruits à partir de 80 dB peuvent endommager les cellules ciliées et provoquer une fatigue auditive, et ce d'autant plus rapidement que le son est fort », explique le Dr Jean-Michel Klein, ORL.
Prendre le temps de décrypter ce qui se passe en soi facilite grandement la gestion de ses réactions corporelles et émotionnelles. Cette prise de recul permet de retrouver de la détente dans son corps et de calmer l'agitation intérieure (rythme cardiaque, stress, etc.).
Introduction. La misophonie est décrite comme étant un état chronique caractérisé par une aversion à certains sons produits par un autre individu, tels que les bruits gutturaux, nasaux ou buccaux (mâchement de gomme, claquement des lèvres), le clic du stylo, ou le tapotement des doigts sur la table ou sur un clavier.
Selon les spécialistes, une exposition quotidienne et répétée à des niveaux supérieurs à 85 dBA constitue déjà une menace pour le système auditif: risque d'acouphènes (sifflements, bourdonnements ou tintements dans les oreilles ou dans la tête), d'hypersensibilité à certains sons et de perte d'audition définitive.
Les symptômes, causes et conséquences de l'hyperacousie
Différents symptômes semblent indiquer une hyperacousie tels que la fatigue, le mal de tête, la sensation d'oreille bouchée. De plus, elle s'accompagne souvent d'acouphènes et peut augmenter l'intensité de ces derniers.
L'irritabilité chronique peut être le symptôme de problèmes plus graves, comme la dépression, l'anxiété, la toxicomanie ou un déséquilibre thyroïdien. Si le fait de modifier votre mode de vie ne résout pas le problème, prenez un rendez-vous avec un professionnel de santé.
Installer sa chambre à coucher dans la pièce la plus isolée, poser des isolants phoniques sur les murs, installer des rideaux et des tapis qui absorbent le bruit ou encore porter des bouchons d'oreilles peuvent déjà aider à réduire les nuisances.
Misophonie signifie « haine du son », C'est un terme qui vient du grec miso, qui signifie « haine », et phono, le « son ». Cette aversion au son, aussi appelée « sensibilité sélective à certains sons » (4S ou SSSS), se traduit par une forte réaction à des bruits spécifiques du quotidien qui ne viennent pas de soi-même.
L'hypersensibilité émotionnelle désigne le fait de réagir fortement aux stimulis émotionnels puisque l'on appréhende le monde à travers ses émotions. "Les ressentis et perceptions sont décuplées.
Le bruit constant de bas niveau comme le trafic sur une autoroute ou un aéroport voisin détruit la capacité du cerveau à percevoir et à traiter le son et peut accélérer le déclin cognitif.
Les sons qualifiés de « déclencheurs » provoquent une réaction d'aversion immédiate associant stress, agacement, dégoût, puis une colère progressive voire des accès de violence. « Mais le sentiment de violence est désamorcé dès que le bruit s'arrête », précise Lydie, 47 ans.
Le bruit affecte les organes auditifs (cochlée) de l'oreille interne. C'est pourquoi le déficit auditif dû au bruit est un déficit dit de perception. Certains médicaments et certaines maladies peuvent aussi causer des dommages à l'oreille interne susceptibles d'entraîner également un déficit auditif.
Suis-je misophone : les signes à repérer
Une personne misophone ne supporte pas, ou plus, certains sons du quotidien. Il s'agit bien souvent de bruits produits par son entourage, comme le bruit des doigts qui courent sur un clavier d'ordinateur, les ronflements ou les bruits de bouche à table.
La nuit et le retour des traumatismes
Elle explique : « Les personnes qui n'arrivent pas à dormir et qui ont peur de la nuit ressentent du stress pendant le temps du rêve : les traumas peuvent ressurgir par le biais du cauchemar.
Nous avons peur du silence parce qu'il implique d'entrer en contact avec nous-mêmes. Nous la fuyons parce que nous nous fuyons nous-mêmes. C'est la peur d'être seul avec une partie de nous-mêmes que nous refusons de voir, avec les peurs et les blessures que nous avons ignorées.
Maux de tête causés par des acouphènes
Les personnes acouphéniques entendent un bruit persistant dans les oreilles, de façon plus ou moins prolongée et intense. Parmi les symptômes courants, on compte le manque de sommeil, une perte d'audition, l'isolement et les maux de tête.