Un retrait afin de mieux « garder le contrôle » des « vastes territoires » qu'elles occupent dans l'est et le sud. Les troupes russes se replient des régions de Kiev et Tcherniguiv, dans le nord de l'Ukraine.
Toutes les faiblesses de l'armée russes ont été passées au crible: problèmes de commandement, communications défaillantes, difficultés logistiques. Derrière les avancées ukrainiennes dans la région de Kharkiv se cache une opération clandestine de grande envergure des alliés.»
Guerre en Ukraine : des troupes russes se retirent de la région de Kharkiv pour protéger Donetsk - Le Parisien.
Résultat : faute d'un nombre suffisant de fantassins pour fondre sur les positions ukrainiennes après le déluge d'artillerie, l'armée russe peine de plus en plus à mener sa stratégie de conquête village par village. D'autant que les forces ukrainiennes peuvent compter sur le soutien massif des Occidentaux.
"Poutine sait que s'il perd cette guerre, il va perdre le pouvoir, voire la vie, parce que c'est lui qui est personnellement responsable de son déclenchement", souligne Galia Ackerman. "Son départ n'est plus qu'une question de temps", tranche Mikhaïl Khodorkovski.
La guerre froide, commencée entre 1945 et 1947, s'était achevée le 26 décembre 1991 avec la dissolution de l'URSS. L'après-guerre froide s'est conclu le 24 février 2022 avec l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Grâce à une immense superficie de terres arables, la première en Europe hors Russie, et en particulier grâce à ses terres noires, très fertiles, l'Ukraine est incontestablement une puissance agricole. Sa production de blé se classe dans les dix premières mondiales.
Sur le papier, l'armée russe compte quatre fois plus de soldats, trois fois plus de chars et dix fois plus de budget que celle de son voisin. Tout semble donc permettre à Vladimir Poutine de s'imposer en quelques jours.
Les soldats disposent alors de beaucoup moins de ressources que nécessaire. Et puis, il y a aussi le fait que la guerre, cela peut vite coûter très cher. Il faut une logistique imparable et celles des Russes est grippée par de nombreux éléments. L'Ukraine estime les pertes à plus de 500 milliards d'euros.
La Russie va vraisemblablement perdre cette guerre commencée il y a un peu plus de six mois. En fait, elle a déjà perdu sur le plan géopolitique : son objectif existentiel de réintégrer dans sa sphère d'influence des Ukrainiens désormais tournés entièrement vers l'Ouest est à l'eau.
Cette décision permettra à Kiev de ne plus faire "des spéculations sur une crise alimentaire imminente en disant qu'il est impossible d'exporter ces céréales à cause du contrôle total exercé par la Russie", ajoute-t-il. De son côté, l'armée de Volodymyr Zelensky salue "la libération d'un territoire stratégique".
Pour mettre fin à la guerre, la Russie exige que l'Ukraine renonce à toute velléité de rejoindre des entités militaires et maintienne une totale neutralité, ce que Kiev considère comme une "ingérence dans sa souveraineté".
Alors que les soldats ukrainiens postés dans l'est rassemblent leurs forces, les troupes russes se massent, elles, dans le sud-ouest de l'Ukraine. C'est en tout cas ce qu'a constaté le ministère britannique de la Défense, qui suit la situation sur le terrain depuis le début de la guerre.
La Russie est la deuxième puissance militaire du monde (hors nucléaire) après les États-Unis selon le classement GFP. La Russie est cependant la première puissance nucléaire militaire du monde.
Kiev. Le chef d'état-major ukrainien a annoncé que les pertes de l'armée russe ont dépassé les 49 000 soldats, depuis le début de la guerre.
T-14 Armata — Wikipédia.
7. Pourquoi l'OTAN n'envoie-t-elle pas des troupes en Ukraine ou ne ferme-t-elle pas l'espace aérien au-dessus de l'Ukraine ? L'OTAN agit de manière défensive : elle ne cherche pas à provoquer les conflits mais à empêcher qu'ils ne surviennent.
En 1993, la Russie, la Biélorussie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et la Géorgie signent un accord-cadre d'union économique dans le cadre de la CEI (l'Ukraine et le Turkménistan s'y sont associés).
En juin 2017, le Parlement ukrainien a adopté une loi en vertu de laquelle l'adhésion à l'OTAN est redevenue un objectif stratégique de la politique étrangère et de sécurité du pays. L'amendement qui inscrit cet objectif dans la constitution ukrainienne est entré en vigueur en 2019.
Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine. Alors que l'invasion de l'Ukraine s'éternise, la Russie de Vladimir Poutine n'a jamais paru si isolée sur la scène mondiale.
On constate que les pays qui ont le plus aidé l'Ukraine sont ses voisins : l'Estonie (0,830% du PIB), devant la Lettonie, la Pologne et la Lituanie. Les États-Unis sont septièmes (0,216% du PIB), l'Allemagne est 13ème (0,082% du PIB) et la France 19ème (0,045% du PIB).
Cette entrée en guerre résulte de longs mois de tensions entre les deux pays, la Russie n'acceptant pas le rapprochement de l'Ukraine avec les démocraties occidentales et encore moins son désir d'adhérer à l'OTAN, un point inacceptable pour Vladimir Poutine qui y voit une menace pour ses frontières.
Officiellement, non. Il n'y a pas de déclaration de guerre contre la Russie.
"La plupart des Russes pensent que les soldats sont accueillis en libérateurs en Ukraine. Et ils voient les Ukrainiens comme une population opprimée", poursuit-elle. La résistance russe existe toutefois bel et bien.
Le bilan démographique résume bien l'état actuel de la situation, celle d'une indéniable crise, mais avec des signes récents d'amélioration L'espérance de vie pour les hommes n'est plus que de 58,8 ans (72 ans pour les femmes).