L'épanchement pleural est l'accumulation anormale de liquide dans l'espace pleural (la région entre les deux couches de la membrane mince qui recouvre les poumons).
Un œdème pulmonaire, ou œdème aigu du poumon (OAP), est une accumulation de liquide dans les alvéoles pulmonaires. Cette inondation est essentiellement causée par une insuffisance cardiaque, notamment l'insuffisance cardiaque gauche (il s'agit d'un œdème cardiogénique).
Quelles sont les causes ? Cet œdème peut être d'origine cardiaque ou inflammatoire. Dans le premier cas, le ventricule gauche du cœur ne remplit pas correctement sa fonction de pompe. Lorsque la pression devient trop forte, les capillaires n'arrivent plus à faire face et du liquide pénètre dans les alvéoles.
Les causes les plus fréquentes des épanchements exsudatifs sont la pneumonie, le cancer, l'embolie pulmonaire et la tuberculose. Le bilan comprend une imagerie (une rx thorax) pour confirmer la présence de liquide et une analyse du liquide pleural pour en déterminer la cause.
Les causes de l'épanchement sont très variables. Certaines sont extra thoraciques, comme la décompensation cardiaque, l'insuffisance rénale ou l'insuffisance hépatique. L'épanchement peut aussi être l'expression d'une maladie inflammatoire systémique comme la polyarthrite rhumatoïde ou le lupus érythémateux.
Un épanchement pleural de faible abondance peut ne pas nécessiter de traitement ; toutefois, le trouble sous-jacent doit être traité. Parfois, la personne reçoit des antalgiques jusqu'à ce que le liquide soit drainé ou jusqu'à ce qu'il se draine de lui-même.
Il s'agit d'un cancer primitif touchant la membrane qui tapisse la cavité pulmonaire et les poumons eux-mêmes. De fortes douleurs thoraciques, dues à un épanchement pleural, et un essoufflement en sont les signaux d'alerte.
Comme toute intervention, la ponction pleurale peut être suivie de complications. Les risques possibles incluent une douleur, un saignement, un collapsus pulmonaire ou une infection. Le médecin doit prendre le temps de vous exposer clairement les modalités de la procédure, ainsi que les risques encourus.
Quelle espérance de vie avec un cancer de la plèvre ? Le cancer de la plèvre est un cancer agressif, et cinq ans après son diagnostic le taux de survie se situe autour de 7 %, selon la Société canadienne du cancer.
Le geste médical consiste soit à introduire temporairement une aiguille dans la cavité pleurale pour prélever son contenu (ponction), soit à introduire et placer dans l'espace pleural un tuyau en plastique (drain) dans le but d'évacuer le liquide, le sang ou l'air accumulés (drainage thoracique).
Les différentes causes de pleurésie peuvent être un traumatisme, une infection, une inflammation des structures voisines, une tumeur cancéreuse, parfois une insuffisance cardiaque, une maladie rénale ou du foie.
Un œdème aigu du poumon représente une véritable urgence. Dès l'apparition des premiers symptômes, il faut contacter immédiatement le 15. En effet, en l'absence de prise en charge rapide, un OAP peut entraîner une détresse respiratoire aiguë menant au décès.
Les causes de survenue des œdèmes sont différentes selon le mécanisme : augmentation de la pression dans les veines, augmentation du volume circulant, augmentation de la perméabilité des veines, insuffisance lymphatique.
Quel est le traitement du cancer de la plèvre ? A l'exception de quelques cancers identifiés à des stades très localisés, cette tumeur reste incurable. Face à ce cancer détecté tardivement, les thérapies actuelles repose sur la chimiothérapie, la radiothérapie et lorsque c'est possible la chirurgie.
Le cancer de la plèvre est une tumeur maligne au niveau de la membrane qui entoure le poumon. Ce cancer est principalement causé par une exposition prolongée à l'amiante, un matériau qui a été largement utilisé avant son interdiction en France en 1997 en raison de ses dangers pour la santé.
Il touche davantage les hommes que les femmes (66 % d'hommes et 34 % de femmes). Son incidence est stable depuis 1980 chez l'homme mais en progression chez la femme du fait de l'augmentation du tabagisme féminin. Il peut atteindre des sujets jeunes (moins de 40 ans) car le tabac est parfois initié dès l'adolescence.
Habituellement la ponction se fait au bloc opératoire, en position assise, l'aiguille est introduite en arrière sous la pointe de l'omoplate. Elle n'est pas douloureuse. Le liquide ou l'air est aspiré à la seringue.
Le liquide pleural étant lubrifiant, cela facilite les glissements lors des mouvements engendrés par la respiration. L'inspiration est un mouvement actif qui agrandit la cage thoracique : c'est grâce à la plèvre, ou membrane séreuse, que le poumon suit fidèlement cette expansion.
En cas d'infection communautaire, l'association amoxicilline-acide clavulanique est le traitement de première intention.
Stade 4. Le cancer s'est propagé à d'autres parties du corps (métastases à distance). On parle aussi de cancer du poumon non à petites cellules métastatique.
Les symptômes de l'épanchement pleural sont l'essoufflement, les douleurs thoraciques et la toux.
Présentation. Le mésothéliome est une tumeur maligne rare qui affecte les cellules du mésothélium, membrane protectrice qui recouvre la plupart des organes internes du corps dont la plèvre, le péritoine et le péricarde. Sa forme la plus fréquente est le mésothéliome pleural malin.