Cela se traduit par un gaspillage de ressources naturelles (eau, surface agricoles…) mais aussi des pollutions liées à la production des aliments (utilisation de pesticides, engrais chimiques…) et à leur destruction.
Des problèmes de quantités : des stocks trop importants dans les centrales d'achat et les magasins, des quantités servies non adaptées aux besoins des clients dans les restaurants et cantines engendrent également beaucoup de gaspillage alimentaire.
Environ 30% des émissions de CO2 dans le monde sont dues à la production de nourriture. En conséquences, chaque fois que l'on jette de la nourriture, c'est du CO2 émis pour rien dans l'atmosphère. Et donc un frein à la lutte contre le réchauffement climatique.
Production. La production alimentaire (agriculture, élevage, pêcherie, aquaculture, etc.) est responsable de la plus grande partie des pertes. Environ 54 % du gaspillage alimentaire est occasionné lors de la production, la récolte, la manipulation et le stockage.
Selon l'ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), la première place du plus gros gaspilleur est attribuée aux producteurs. Les fruits et légumes mal calibrés sont mis de côté. Même les poissons trop petits et déjà morts sont rejetés en mer.
Définition du gaspillage alimentaire
Selon la définition adoptée par le ministère de l'agriculture dans le cadre du pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire, il correspond à la perte de nourriture initialement prévue pour la consommation humaine qui est perdue à toute partie de la chaîne alimentaire.
Le gaspillage alimentaire aggrave les externalités négatives de l'expansion agricole et de la monoculture en provoquant des pertes non justifiées de biodiversité (notamment la disparition de mammifères, oiseaux, poissons et amphibiens).
Augmentation des émissions de gaz à effet de serre et du réchauffement climatique : le cycle de production, de transformation, de conditionnement et de transport des aliments (un yaourt qui finit sa vie dans votre poubelle peut avoir parcouru 9 000 kilomètres) entraîne d'importantes émissions de gaz à effet de serre, ...
Le Nigeria arrive en tête avec 189 kg de nourriture par personne jetées chaque année.
La surconsommation alimentaire désigne le fait de jeter des produits alimentaires sans les avoir consommés, mais aussi de manger de la nourriture en trop grande quantité. Ainsi, dans de nombreux pays industrialisés, le niveau de consommation alimentaire des ménages se situe bien au-dessus de leurs besoins réels.
Le Gaspillage de l'eau et sa surconsommation amène de nombreuses conséquences: - Avant qu'elles ne puissent atteindre la mer les rivières s'assèchent. - On ne retrouve plus d'eau dans les nappes souterraines. - S'approvisionner en eau coûte de plus en plus cher dans le monde.
Nous retrouvons les États-Unis en tête, avec non moins de 415 kilos par habitant, pour un total de 126 millions de tonnes d'aliments gaspillés chaque année. Le Canada cumule un total de 11,2 millions de tonnes chaque année pour une moyenne de 303 kilos par habitant.
En bref, la réduction du gaspillage alimentaire a un impact positif et pourrait avoir comme résultat : Plus de redistribution de la nourriture pour les plus vulnérables. Une réduction des émissions de gaz à effet de serre. Une réduction de la dégradation des sols et des eaux.
Transformer notre système en profondeur : tel est l'objectif de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, dont les 130 articles permettent de lutter contre toutes les différentes formes de gaspillage. La loi vise à transformer notre économie linéaire, produire, consommer, jeter, en une économie circulaire.
La consommation alimentaire réfère, au sens strict, à 1) l'approvisionnement, 2) aux choix et 3) aux prises alimentaires.
Allez au centre de recyclage de votre municipalité.
En général, il vous suffira de leur apporter vos déchets alimentaires, de les livrer à un responsable ou de les jeter dans des bacs spécifiques. Assurez-vous de vérifier les lignes directrices spécifiques à votre centre avant de partir.
La loi Garot introduit également une hiérarchie des actions à mener en matière de lutte contre le gaspillage alimentaire. Elle donne la priorité à la prévention, puis aux débouchés en alimentation humaine par le don ou la transformation. Viennent ensuite la valorisation en alimentation animale et énergétique.
Le champion de la consommation est les Etats-Unis, qui importe 234 milliards de m3 chaque année. Suivent le Japon, qui importe 127 milliards de m3, l'Allemagne (125), la Chine (121), l'Italie (101), le Mexique (92) et la France (78).
L'augmentation des besoins en eau douce, la croissance des populations, les sécheresses périodiques et la variabilité toujours plus grande des précipitations suite au changement climatique sont autant de facteurs qui créent des conditions de stress et de manque d'eau dans de nombreuses régions africaines.