L'animal est totalement esclave de ses instincts, il est programmé biologiquement. Il est en permanence sous la menace des prédateurs et aussi de ses propres congénères. Il est dépendant des lois de la nature. Pouvoir choisir, ne pas être soumis à ses instincts, sont les signes les plus évidents de la liberté humaine.
Si la liberté est l'absence de toute règle et de toute contrainte, alors l'animal est libre. Mais ce raisonnement n'a qu'une apparence de vérité : le comportement d'un animal est en fait dicté par son instinct, de sorte que l'animal ne peut pas s'empêcher d'agir comme il agit.
Par conséquent l'Homme n'est pas vraiment libre puisque c'est son Inconscient qui le contrôle, le fait désirer des objets du désir ou le pousse à faire des choix (qui peuvent même être rationnels mais imposés par l'Inconscient).
Pour accéder à la liberté, l'homme doit se déterminer lui-même à agir et penser. Il doit, pour cela, appliquer à sa raison, décider ce qui est bon et utile. Quand sa raison détermine son agir, alors soumission aux passions se réduit, s'amoindrit.
La dépendance est un autre obstacle à la liberté intérieure. Il peut s'agir d'une dépendance à un objet, une substance, une relation, une habitude. Être dépendant, c'est ne plus pouvoir se passer de quelque chose, c'est perdre sa liberté.
Le libre arbitre, on naît peut-être avec mais si on ne l'exerce pas, on est incapable de s'en servir. Or, on observe des pratiques de plus en plus courantes encouragent la « sensiblerie » et la dépendance morale. Le phénomène s'observe dans les universités mais il est aussi présent au primaire et au secondaire.
Pour Spinoza, l'homme n'est pas libre. Il est soumis à l'ordre nécessaire de la nature, qui est aussi celle de dieu. Son malheur vient de ce qu'il se croit libre alors qu'il ne l'est pas. Connaître l'ordre des choses est la vraie clé de la vie.
L'incitation à la discrimination, à la haine, à la violence ou à la ségrégation* à l'égard d'autrui, en public, intentionnellement et pour une raison précise.
Jean STAROBINSKI. L' invention de la liberté, 1700-1789. Genève, Editions d'art Albert Skira, 1964. - Persée.
Pour commencer, on peut définir la liberté comme la possibilité qu'a une personne de penser, de s'exprimer et d'agir selon ses valeurs, ses croyances, ses besoins et ses désirs. La liberté permet, par exemple, à une personne de faire des choix.
Epictète, qui était né esclave, formule, peut-être le premier, une théorie de la liberté : « ce qui dépend de nous est libre, ce qui ne dépend pas de notre volonté est asservi ». Autrement dit, nous sommes totalement libres de notre imagination, de nos idées, de nos rêves, même si nous sommes empêchés d'agir.
Il y aurait une liberté naturelle de l'homme – puisque les hommes naissent libres. c'est encore cette liberté naturelle que Rousseau attribue à son sauvage et qui est tellement consubstantielle l'homme que renoncer à sa liberté ce serait renoncer à sa qualité d'homme.
L'homme ne nait pas totalement libre car il dépend de ses besoins vitaux : un homme est forcement obligé de manger et de boire ainsi que de se reproduire pour survivre et proliférer l'espèce. Le petit homme est donc soumis aux lois de la nature.
Or, les animaux, contrairement aux humains, n'ont pas la capacité de faire des choix moraux; ils ne sont liés entre eux, et envers nous, par aucun contrat social. Capables de choix moraux, les humains ont des devoirs, avec pour corollaire qu'ils ont également des droits.
Le quetzal meurt si on le met en cage : véritable symbole de liberté. C'est l'oiseau sacré des Mayas et des Aztèques, son nom est aussi présent du dieu mexicain Quetzalcoati qui signifie « serpent à plumes ». C'est également l'oiseau mythique de la forêt tropicale et l'oiseau national du Guatemala.
Depuis 1978, il existe une Déclaration universelle des droits de l'animal. Il s'agit d'un texte qui nous incite à respecter les animaux, à leur éviter des souffrances inutiles par exemple. Mais chaque État reste libre de choisir ses lois.
Les différentes formes de liberté :
Liberté naturelle : en vertu du droit naturel. Liberté civile : en respectant les lois. Liberté politique : pouvoir exercer une activité politique, adhérer à un parti, militer, élire des représentants...
La Convention protège :
le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité d'une personne. le droit au respect de la vie privée et familiale. la liberté d'expression. la liberté de pensée, de conscience et de religion.
le sentiment de la liberté peut naître de l'allègement des contraintes sociales, par exemple dans le temps festif (consommation excessive, démesurée), par opposition au temps ouvré (travail et production). La hiérarchie sociale est renversée, comme dans les saturnales ou le carnaval.
Cette expression est à la fois un précepte et un proverbe : il apprend à restreindre ses libertés en communauté, mais il est aussi utilisé pour mettre en garde contre tout abus de pouvoir. Si tu veux qu'on t'épargne, épargne aussi les autres.
La liberté absolue n'existe pas. La liberté, toujours relative à l'histoire de chacun, est réponse à un jeu de contraintes. Il existe tout au plus une liberté optimale dans une situation donnée pour un individu donné. Perdre de vue ce fait, c'est s'aventurer en terrain dangereux, car totalement idéaliste.
Le principal désavantage de la liberté est que n'importe qui s'en empare sans fournir les efforts de réflexion et d'acquisition de connaissances préalables à son exercice éclairé.
Etre libre engendre donc des contraintes vis à vis de l'humanité, et on peut alors paradoxalement vouloir renoncer à notre liberté pour se libérer des restrictions qu'elle impose tout en risquant alors soi même de perdre toutes libertés physique (emprisonnement) .
Notre liberté n'est qu'une illusion. Nous nous croyons libres parce que nous ignorons les causes qui nous déterminent. C'est le discours de Spinoza pour qui l'Homme n'est qu'un élément de la nature semblable aux autres, soumis aux mêmes lois.
Faire son devoir, c'est accepter sa nature suprasensible d'être libre. Agir par devoir et agir librement/être libre sont une seule et même chose aux yeux de Kant car la liberté est autonomie, c'est-à-dire capacité à se prescrire à soi-même sa règle.