C'est le cerveau, et plus particulièrement l'hypothalamus, qui assure une régulation «automatique» de la température corporelle en fonction d'une valeur référence (autour de 37,5 °C). Si, à cause d'un effort ou des conditions ambiantes, la température du corps monte, l'hypothalamus déclenche la transpiration.
Elle est de moins de 37,5 °C le matin et moins de 37,8 °C le soir. On parle de fièvre si la température corporelle dépasse 38 °C lorsqu'elle est prise chez un enfant normalement couvert, non exposé à une atmosphère très chaude et n'ayant pas fait une activité physique intense avant la prise de température.
L'hypothalamus est le centre de contrôle de la thermorégulation. C'est là que se trouvent des récepteurs sensibles à la température (thermorécepteurs) qui enregistrent la température du noyau central. L'hypothalamus reçoit des informations complémentaires des thermorécepteurs de la peau et de la moelle épinière.
À partir de quelle température faut-il s'inquiéter ? La fièvre se définit comme une élévation de la température du corps au-dessus de 37,5°C le matin et 37,8°C le soir, chez un sujet au repos et à jeun depuis plus de 2 heures.
Température corporelle normale : de 36,3 à 37,5 °C (Tout va bien : pas de fièvre !) Fébricule : de 37,6 à 38 °C (il est important de se reposer) Fièvre légère : de 38,1 à 38,5 °C (il faut la mesurer régulièrement et la surveiller)
Une fièvre aiguë (c'est-à-dire, durée ≤ 4 jours) chez l'adulte est fortement suspecte d'être infectieuse. Lorsque les patients ont une fièvre de cause non infectieuse à la présentation, celle-ci a presque toujours une forme chronique ou récidivante.
La circulation sanguine modifiée par le repas
Il est vrai que la digestion entraîne une hausse de la température corporelle: ce processus provoque un afflux de sang vers l'abdomen et peut donc faire légèrement augmenter la température.
Lorsque le corps est fatigué, la thyroïde, qui participe à la régulation de la température corporelle, ralentit, abaissant alors la production de chaleur dans le corps.
Le thermostat du corps humain est situé à la base du cerveau, dans une région appelée hypothalamus. C'est à cet endroit que l'information fournie par les capteurs de température situés dans nos organes périphériques, comme la peau ou les muscles, est intégrée et traitée, déclenchant une réponse physiologique.
Quelle partie du corps dégage le plus de chaleur? D'une manière générale, c'est la partie haute du corps, et plus particulièrement la tête. En effet, le cerveau reçoit un débit sanguin important en comparaison des autres régions du corps.
Le risque le plus grave est le coup de chaleur qui peut conduire au décès. En effet, les mécanismes physiologiques tendent à maintenir la température corporelle/centrale de l'homme relativement constante et proche de 37°C quel que soit son environnement thermique.
Notre corps est idéalement à une température de 37°C, c'est à cette température que le noyau du corps fonctionne. Cependant plus l'on s'éloigne de ce noyau et plus la température baisse. Et c'est au niveau des extrémités (mains, doigts, pieds) que nous atteignons la température la plus froide égale à 30°.
le stress et l'anxiété
Le stress et l'anxiété peuvent provoquer la sensation d'une fièvre, étant noté des frissons qui sont souvent décrits comme des frissons le long de la colonne vertébrale. Ce phénomène est considéré comme une réponse à un événement psychologique et disparaît lorsque l'émotion s'estompe.
Sachez également que le meilleur moment pour prendre votre température se situe au réveil. On parle alors de température basale. Il s'agit de la température la plus basse de votre corps lorsque vous êtes au repos.
La fièvre est considérée comme chronique si elle persiste pendant plusieurs semaines, souvent sans cause évidente. Elle peut être due à des infections persistantes, des maladies auto-immunes, des tumeurs ou d'autres affections sous-jacentes.
Les causes de cette dérégulation sont nombreuses : L'hyperthyroïdie qui peut entraîner une augmentation de la température de 1 à 2 °C. Certaines maladies du système nerveux central comme une tumeur cérébrale, un AVC (Accident Vasculaire Cérébral), une encéphalite (inflammation de l'encéphale, le cerveau).
Une inflammation peut se manifester de différentes manières. Elle peut être généralisée et se traduire par une altération de l'état général avec de la fièvre et de la fatigue, ou être locale. Quelque soit le stimulus, les manifestations de la réaction inflammatoire sont proches.
La température du corps baisse à partir de l'endormissement, il s'agit de 0,5 à 1 °C seulement. En d'autres termes, si l'on se couche avec 37°C de température corporelle, elle pourra atteindre 36,5°C au plus bas durant la nuit.
En effet, la température du corps est le reflet de l'horloge du sommeil : elle suit un cycle de 24 heures lié au rythme d'alternance entre sommeil et éveil. La température interne de notre corps conditionne les périodes de sommeil et d'éveil.
Ainsi, et contrairement aux croyances populaires, il n'existe pas de température basale normale. En outre, la température corporelle d'une personne en bonne santé variera selon l'intensité de l'activité physique et le moment de la journée.
Symptômes et signes
Une infection locale engendre une inflammation de la région infectée qui se traduit par une douleur, une rougeur, un œdème, la formation d'un abcès rempli de pus (infection à germes pyogènes), parfois une élévation de la température.
Les symptômes de la fièvre
Pour évaluer la fièvre sans thermomètre, vous pouvez poser le dos de la main sur le front ou le cou de la personne. Vous aurez déjà une indication si la peau semble trop chaude.
La maladie de Still de l'adulte, ou débutant à l'âge adulte, aussi appelée syndrome de Wissler-Fanconi, est un rhumatisme inflammatoire rare, caractérisé principalement par des pics de fièvre au cours desquels surviennent des éruptions cutanées, accompagnés ou non de douleurs articulaires.