La socialisation différenciée selon le milieu social induit une inégale réussite scolaire. La réussite scolaire est corrélée à l'origine sociale : plus les enfants sont issus d'une origine sociale élevée dans la hiérarchie sociale, plus ils ont de chances de réussir scolairement.
Au sens large, l'école est une institution sociale majeure qui remplit une double mission d'instruction et de socialisation afin de faciliter l'intégration des individus. La socialisation est le processus par lequel une pluralité d'instances conduisent l'individu à intérioriser des normes et des valeurs.
Ils apprennent les normes et les valeurs dominantes dans de certains groupes sociaux et les intègrent à leur personnalité. L'école est un lieu de socialisation car elle favorise l'apprentissage et l'intériorisation de connaissances fondamentales (en français, en mathématiques, etc.)
L'environnement familial des élèves a une influence sur leur parcours scolaire, l'acquisition de connaissances, ainsi que le niveau de diplôme en sortie du système éducatif. Les conditions de vie des parents, leurs ressources économiques et culturelles, sont plus ou moins favorables à la réussite scolaire.
La socialisation, un processus d'intériorisation. Au cours de sa socialisation, l'individu acquiert peu à peu des valeurs et des normes qui lui sont transmises par son environnement, mais auxquelles il imprime sa marque personnelle, en fonction des événements qu'il est amené à vivre.
La socialisation scolaire et le développement de la personnalité Grâce à l'école, l'enfant entre en relation avec un nouveau socialisateur. Cette découverte n'est pas toujours bien vécue par l'enfant. En effet, il doit faire l'expérience d'un monde social qui s'élargit.
La socialisation différenciée selon le milieu social induit une inégale réussite scolaire. La réussite scolaire est corrélée à l'origine sociale : plus les enfants sont issus d'une origine sociale élevée dans la hiérarchie sociale, plus ils ont de chances de réussir scolairement.
Selon Viau (2009), les trois principales sources de la dynamique motivationnelle sont : 1) la perception que l'élève a de la valeur d'une activité ; 2) la perception qu'il a de sa compétence à l'accomplir ; 3) la perception de la contrôlabilité qu'il a sur son déroulement.
Les inégalités dans l'éducation se forment selon deux logiques distinctes. Tout d'abord, les enfants d'origine sociale aisée ont des résultats scolaires plus élevés que leurs homologues moins favorisés. Deuxièmement, à résultats scolaires donnés, ils choisissent plus fréquemment des études plus longues.
L'école contribue à l'éducation morale en forgeant l'esprit de discipline, l'attachement aux groupes sociaux et l'autonomie de la volonté. Elle le peut parce que le maître sait créer dans la classe les situations qui forgent l'appartenance et le jugement, mais aussi grâce à l'enseignement lui-même.
Elle est considérée comme l'un des meilleurs moyens d'améliorer la qualité de vie et de réduire les inégalités sociales. Des études scientifiques ont d'ailleurs démontré l'impact significatif de l'éducation sur nos compétences cognitives, nos résultats économiques, notre santé et même notre bien-être émotionnel.
Le but de la socialisation est double. La socialisation permet l'intégration sociale des individus qui se sentent alors appartenir à la société. Elle permet d'autre part une cohésion sociale, c'est-à-dire la mise en place de solidarités entre les individus.
L'École est perméable aux évolutions de la société. Elle est confrontée à la montée de la pauvreté, aux incivilités et à la violence qui traversent nos sociétés. Cette situation interroge le projet scolaire et les choix collectifs de la Nation. Notre société s'inscrit dans un processus affirmé de sécularisation.
Deux poursuites différentes en sociologie dérivent de cette distinction. L'étude de l'éducation analyse nos institutions sociales chargées de l'apprentissage, tandis que l'étude de la socialisation analyse comment la culture se perpétue.
En plus d'instruire et de qualifier, l'école est un milieu de vie où les élèves interagissent et vivent plusieurs situations qui sont des occasions d'apprendre à vivre en société : amitiés, relations amoureuses, relations égalitaires.
Les habitudes de vie (comme l'alimentation et l'activité physique) et l'estime de soi sont également fondamentales pour le développement des jeunes et sont intimement liées à leur réussite éducative. Les facteurs scolaires sont très importants pour la persévérance et la réussite éducative des jeunes.
Selon plusieurs études, le soutien affectif de la famille, intégrant des dialogues concernant l'école, les appréciations des enseignants et les options à choisir, serait le premier annonciateur de la réussite scolaire d'un enfant.
Juridiquement, les parents sont les premiers responsables du jeune jusqu'à sa majorité. Panni les facteurs familiaux susceptibles de compromettre ou d'influencer la réussite scolaire, l'intérêt s'est porté davantage sur le statut socioéconomique et l'appartenance à une minorité ethnique.
Le milieu social d'origine influence les normes et les valeurs transmises. L'habitus (ensemble de dispositions durables acquises pendant l'enfance) varie grandement en fonction des catégories sociales étudiées. Cet écart de socialisation provoque là encore une forte reproduction des inégalités sociales.
La socialisation est un processus d'apprentissage et d'intériorisation des normes et des valeurs. Les membres d'une société apprennent les règles de leurs milieux sociaux et culturels. Ils intègrent progressivement les normes et les valeurs dominantes de la société et les adaptent à leur personnalité.
De son point de vue, les inégalités sociales observées dans les parcours scolaires sont le résultat de la juxtaposition de stratégies divergentes, adoptées consciemment par les familles en fonction des informations dont elles disposent et de leur manière d'évaluer les avantages et les coûts d'une poursuite d'études.