La science sans religion est boiteuse, la religion sans science est aveugle." Attention au choc !
Le savant croit en la vérité. Tel est donc le paradoxe, sinon la contradiction, de l'attitude scientifique. Elle prétend rejeter toute croyance et maintient cependant une croyance en la vérité. C'est au nom de cette croyance en la vérité que le savant abolit toutes ses autres croyances.
Selon Richard Dawkins, « la science n'est pas seulement corrosive envers la religion, la religion est corrosive envers la science. Elle enseigne aux gens à se satisfaire de pseudo-explications surnaturelles et triviales et les aveugle au sujet des explications merveilleuses et réelles que nous avons à portée.
La science et la religion sont deux faces de la vie sociale, dont la deuxième a eu de l'importance aussi loin que nous puissions remonter dans l'histoire de l'esprit humain, tandis que la première, après une existence intermittente et vacillante chez les Grecs et les Arabes, a pris subitement de l'importance au XVIe ...
La science s'occupe de questions de fait, la religion de questions de valeur. Ce sont des « registres » différents. La religion s'occupe de questions « ultimes ».
Si elle est rationnelle, la science n'est cependant pas exempte de croyance, ce qui peut avoir un impact positif ou négatif sur l'acquisition des connaissances scientifiques et sur l'idée de la nature humaine.
Une des propriétés de la religion comme système de croyance est de fournir aux gens faisant partie d'une communauté de croyants la possibilité de se mobiliser et d'agir ensemble en établissant des liens entre foi et identité, entre foi et culture ou entre foi et nation.
La théologie est une science qui aborde les questions de la foi chrétienne. Les sciences des religions sont des sciences comparatives qui s'intéressent aux diverses religions.
Citation de Louis Pasteur sur Dieu
Un peu de science éloigne de Dieu, mais beaucoup y ramène.
En science, il y a des méthodes, des techniques scientifiques qui s'interposent entre la savant et la nature, tandis que le philosophe a le problème en lui, il doit lui faire face pour pouvoir recréer sa propre vie selon ses exigences, les exigences de son esprit.
Les rapports entre philosophie et religion ont longtemps été interprétés à travers le prisme de la sécularisation d'une part, des rapports entre foi et raison naturelle, d'autre part, que ce soit pour les opposer, ou pour intégrer l'une à l'autre.
En ce sens la croyance semble s'opposer radicalement à la raison, entendue comme faculté de calculer, de raisonner,c'est-à-dire de combiner des concepts et des jugements, de déduire des conséquences et, en conséquence, de bien juger, de distinguer le vrai du faux, le bien du mal.
1. Fait de croire à l'existence de quelqu'un ou de quelque chose, à la vérité d'une doctrine, d'une thèse : La croyance en Dieu, aux fantômes. 2. Ce qu'on croit ; opinion professée en matière religieuse, philosophique, politique : Respecter toutes les croyances.
La science s'oppose ainsi à la religion (qui se réfère à une « vérité révélée », c'est-à-dire à un « dogme »), et à tout autre « savoir » incapable de se fonder en raison.
L'athée ne croit pas à l'existence de Dieu; l'agnostique croit que nous sommes incapables de savoir s'il existe ou non. Bien que le terme « agnosticisme » ait été inventé par T.H. Huxley (1825-1895), le point de vue est très ancien, remontant aux sceptiques grecs.
Le droit au respect des croyances et la liberté d'expression sont donc des droits fondamentaux, mais aussi d'égale valeur. Lorsqu'un propos, un dessin, une image, ou toute autre forme de publication est susceptible de porter atteinte aux sentiments des croyants, il faut choisir la liberté à faire prévaloir.
Les Pères de l'Église, nombreux tant dans le milieu grec que romain, écrivent de nombreux ouvrages qui constitueront la base du développement ultérieur de la théologie. Parmi les grandes figures de cette époque, on citera Clément d'Alexandrie, Ambroise de Milan, Augustin d'Hippone, Tertullien et Justin de Naplouse.
La théologie, ici, n'est pas seulement utile, elle est nécessaire – non pas certes au sens où elle prétendrait imposer la foi chrétienne, mais au sens où elle doit témoigner d'une certaine vision de l'être humain qui est essentielle à la société.
La théologie s'occupe de la foi (Dieu et l'homme en alliance), de l'espérance (le Royaume) et de l'amour (la vie en Christ et avec les hommes) ; la théologie pratique s'occupe de l'Eglise aujourd'hui marchant vers le Royaume, transmettant la foi, vivant la charité.
Ainsi la religion a joué un rôle particulièrement important sur la progression, l'apprentissage et le dépassement de l'individu. En le conduisant à combattre son ignorance et les contraintes de son temps, on peut supposer qu'elle l'a amené d'une certaine manière à se rendre au-delà de lui-même.
La première communauté chrétienne est constituée par les premiers juifs de Jérusalem qui ont reconnu le Messie en Jésus de Nazareth, puis par leurs successeurs au-delà de la ville sainte. Elle est dirigée d'abord par Pierre jusqu'en 44 puis par Jacques le Juste, « frère du Seigneur », jusqu'en 62.
La religion conduit l'homme au-delà de lui-même, en un itinéraire au cours duquel il se forge. ses fondements dans une référence universelle qui est indépendante de la volonté des hommes, autrement dit au sein d'une transcendance. Le monothéisme chrétien a ainsi édifié une montée progressive vers l'absolu.
Les limites constructives sont relatives à l'impossibilité de construire un discours scientifique qui échappe à tout doute et qui repose sur des fondements sûrs. Les limites prédictives montrent l'impossibilité de prévoir certains phénomènes avec une précision arbitraire sur une échelle de temps indéterminée.
Le terme est paradoxal, il semblerait naturel et conforme à notre rationalité d'être persuadé des acquis et de l'intérêt des sciences par la réflexion (au contraire de la religion, penserions-nous). Il n'en est apparemment rien.
Le scientisme est une position apparue au XIX e siècle selon laquelle la science expérimentale est la seule source fiable de savoir sur le monde, par opposition aux révélations religieuses, aux superstitions, aux traditions, et aux coutumes, également à toute autre forme de savoir.