Bien que les raisons soient multiples et souvent liées entre elles, la pauvreté, les rôles assignés aux hommes et aux femmes, les traditions, les mariages précoces, le travail forcé et domestique, la traite des êtres humains et l'hygiène sont quelques-uns des problèmes les plus pressants qui empêchent les filles d' ...
Pourquoi les filles ne vont-elles pas à l'école ? Dans certaines sociétés, les filles sont considérées comme un fardeau pour la famille. Leur éducation n'a donc aucune importance car leur destin est d'être mariées jeunes et de s'occuper des tâches ménagères et des enfants.
La pauvreté et le sous-développement sont à la fois une cause et une conséquence de ces inégalités. Et, pour sortir de ce cercle vicieux, l'accent est de plus en plus mis sur l'éducation des femmes et des filles car elles ont un rôle fondamental de « locomotive » dans la société.
L'instruction des filles permet généralement d'accroître leur potentiel de revenu personnel et de réduire la pauvreté dans leur communauté. Selon la Banque mondiale, chaque année d'enseignement secondaire permet aux filles d'accroître leur salaire à l'âge adulte dans une proportion pouvant aller jusqu'à 25 %.
Elle améliore la santé et les moyens de subsistance, contribue à la stabilité sociale et stimule la croissance économique à long terme. Elle est aussi essentielle à la réalisation de chacun des 17 objectifs de développement durable.
Ces impacts négatifs peuvent être de nature psychologique (anxiété, stress, perte de motivation scolaire, image de soi négative, sentiment d'impuissance, idéations suicidaires, etc.) ou sociale (rejet par les pairs, isolement social, marginalisation).
En promouvant l'égalité des chances, l'école devrait assurer une plus grande égalité entre les hommes en fondant les différences sociales sur le seul mérite. L'éducation devrait aussi contribuer au développement économique en enrichissant les individus et en accélérant le progrès technique.
Ainsi grâce à la scolarisation systématique des filles, un pays peut augmenter son produit intérieur brut (PIB) en moyenne de 3 %. Ainsi, la non-éducation des filles est une véritable entrave au développement social, économique, et politique des pays.
Parmi les principales causes ayant retenu notre attention, constatons le problème familial, le statut socioéconomique, le milieu où vivent les enfants, les difficultés scolaires et le redoublement scolaire. Chacune de ces mauvaises situations peut devenir une cause majeure de l'abandon des études.
La construction sécuritaire d'un problème social de déscolarisation repose sur un schéma simple : le jeune qui échappe au contrôle social exercé par l'école est livré à l'oisiveté, aux tentations, à la fréquentation de pairs ou de jeunes plus âgés engagés dans la délinquance.
Raison N°1 – L'école ne nous aide pas à développer notre savoir-être. Obtenir un bon diplôme, c'est une chose, mais pensez-vous que cela suffit à vivre une vie heureuse et épanouie ? Ce qui a de plus important, notamment si vous souhaitez évoluer et atteindre des sommets, c'est surtout votre savoir-être.
Parce que nos méthodes d'enseignement ne sont pas adaptées au fonctionnement du cerveau et de la mémoire. Pour l'auteur, professeur de psychologie cognitive à l'Université de Virginie, nous pouvons aider les élèves à aimer l'école si nous comprenons comment fonctionne leur intelligence.
"L'éducation est une arme puissante", disait Nelson Mandela, une arme pour combattre l'intolérance, le racisme qui se développent dans nos sociétés, une arme pour abattre les préjugés, une arme pour dénoncer les injustices de ce monde.
les limites mises en place ne sont pas claires pour l'enfant, l'enfant ne vit pas les limites comme une orientation fiable mais réagit par peur d'être puni, les limites sont mises en place par les parents avec beaucoup de pression, l'enfant n'apprend pas à coopérer.
L'école nous apprend aussi à devenir plus matures et nous enseigne le cycle de vie. On y apprend à se fixer des objectifs clairs, réalistes et motivants. Grâce à l'école, il y a aujourd'hui des enfants qui peuvent apprendre à distance à l'aide de la technologie, ce qui rend l'éducation accessible à plus de gens.
L'instruction est obligatoire pour tous les enfants, français et étrangers, à partir de 3 ans et jusqu'à l'âge de 16 ans révolus. Vous pouvez choisir de scolariser votre enfant dans un établissement scolaire (public ou privé). Vous pouvez aussi demander l'autorisation d'assurer vous-même cette instruction.
Nombreux sont ceux d'entre nous qui n'envisagent pas l'éducation comme un cadeau. Et pourtant, l'éducation contribue à une vie meilleure pour tous, en réduisant la pauvreté, en améliorant la santé, en réduisant la mortalité infantile et en favorisant l'égalité des sexes.
En effet, on se rend compte de la présence élevée de certains jeunes dans les rues et dans certains quartiers, aux heures où ils sont censés se trouver à l'école. Cette présence est vue comme un prémisse à la délinquance et apporte un certain sentiment d'insécurité.
Il s'est agi notamment de réduire ou d'éliminer complètement les frais de scolarité dans les établissements publics en zones défavorisées, de sensibi- liser les écoles aux besoins particuliers des filles, notamment en apportant une aide aux étudiantes enceintes et d'augmenter le nombre d'enseignantes.
Déscolarisation par choix de l'enfant à 16 ans. L'instruction n'est obligatoire que jusqu'à l'âge de 16 ans. Dès le jour de son 16e anniversaire, un jeune peut donc décider d'interrompre sa scolarité.
La déscolarisation est un phénomène qui désigne le fait d'abandonner l'école avant la fin d'un cycle (Rayou et Zanten, 2011:14). Les facteurs explicatifs sont d'ordre socioéconomiques, institutionnelles, comportementaux et familiaux (Blaya, 2010 ; Fédération Autonome de l'Enseignement, 2012).