Quand on jette une fleur, un bouquet ou une rose sur le cercueil juste avant l'inhumation, on marque qu'on veut rendre au défunt moins difficile la séparation qui va suivre, on veut garder un lien. Le fait de fleurir la tombe, ensuite, prolonge également l'intention : le lien avec la personne se pérennise.
Il en va du même pour les objets pouvant dégager des fumées toxiques comme certaines peluches et les chaussures. Les photos ou lettres sont quant à elles autorisées car elles ne ralentissent pas la décomposition naturelle du corps.
Généralement composée de roses, de gerberas ou de lys, la raquette de décès couvre le cercueil pendant la cérémonie. Accompagnée d'un ruban sur lequel les proches peuvent laisser leurs pensées, cette composition florale suit le défunt jusqu'au lieu d'enterrement.
Une toilette permettant d'éliminer tout risque d'infection, de la tête au pied. maintient des yeux (lentilles spéciales) et de la bouche (un point de suture) fermés. obstruction des orifices à l'aide de coton (méchage)
Les oeillets : l'oeillet est le symbole du deuil, du respect, de la discrétion et de l'amour éternel. Il vous est possible de choisir des oeillets blanc afin de montrer votre fidélité, et des oeillets rouges pour évoquer la passion. Le chrysanthème : il envahit les cimetières à la Toussaint, sa période de floraison.
Des chrysanthèmes pour dire adieu.
Les roses rouges sont destinés souvent au conjoint. En effet cette variété est le symbole d'un amour profond et éternel. En cas de décès d'un parent, les enfants optent généralement pour un dessus de cercueil afin d'honorer la mémoire du défunt.
Le cœur, qui est pour sa part autonome, continue de battre un moment, jusqu'à ce que le manque d'oxygène ait raison de lui et que l'arrêt cardiaque survienne. «Pour les médecins, la mort est la cessation irréversible de toutes les activités du cerveau, précise Éric Racine.
Le sang peut alors rester dans les veines et les capillaires, mais, avec la décomposition, ceux-ci peuvent aussi rompre et le sang se disperse alors dans les tissus. Le sang va ensuite aussi se décomposer, les globules rouges éclatent généralement (ce qu'on appelle l'hémolyse) et sont dégradés.
Dans la religion juive, le corps du défunt reste intact par respect pour la sainteté de l'âme qui y a été reçue. Il faut donc éviter de le toucher. C'est pourquoi, à l'exception des rapatriements en Israël (obligation sanitaire), aucun soin de conservation n'est autorisé.
Souvent, les fleurs sont retournées à la famille après la crémation. Mais il est également possible de les déposer dans le jardin du souvenir lors de la dispersion des cendres.
Les fleurs ne sont donc pas valorisées car elles sont considérées souvent comme superflues. Pour remplacer les pétales de fleurs, trois poignées de sable sont jetées sur le cercueil pour rendre un dernier hommage au défunt. Dans le rite musulman, la tradition veut que l'on n'offre pas de fleurs à la famille endeuillée.
La mise en terre, un dernier adieu personnalisé
Les catholiques peuvent lire un texte ou une prière ou diffuser une musique, chère au défunt, pour accompagner ce moment important. Le plus souvent, il est proposé à l'assemblée de jeter de la terre ou des fleurs sur le cercueil en guise de dernier adieu.
En effet, en vertu de l'article 225-17 du code pénal, toute ouverture de cercueil sans autorisation est en principe constitutive d'une violation de sépulture et punie. L'ouverture d'un cercueil exige donc au préalable une autorisation judiciaire ou suppose une exhumation faite plus de cinq ans après le décès.
Le processus d'apparition des lividités cadavériques débute dès la mort de l'individu. En effet : La pompe cardiaque fait mouvoir le sang dans l'organisme et son arrêt en entraîne la stagnation. Après la mort, des ouvertures se forment dans la paroi des vaisseaux sanguins, constituées de cellules endothéliales.
Les corps, qu'ils soient exposés aux veillées funéraires, ou pris en photo, sont plus présentables. Ainsi, cette pratique combinée à une soigneuse mise en scène d'une personne décédée, permet de rendre la mort plus tolérable pour les proches de la victime.
Quelle est l'odeur d'un corps mort ? "Les premières heures suivant le décès, le corps a une odeur de viande froide. Cette odeur va évoluer et tendre vers une odeur caractéristique de certains fromages forts comme l'Époisses ou le Maroilles", compare notre interlocuteur.
La confusion et la somnolence peuvent survenir dans les dernières heures. Les sécrétions pharyngées ou le relâchement des muscles de la gorge entraînent parfois une respiration bruyante, parfois qualifiée de râle.
En s'approchant de la mort, une personne peut dormir davantage, être somnolente ou être difficile à réveiller. Elle peut tomber endormie même en parlant. Elle peut aussi perdre lentement conscience au cours des jours ou des heures qui précèdent sa mort.
Pour les chercheurs, cela montre que le cerveau est capable d'une activité coordonnée, même quand le corps n'est plus en vie et que le sang ne circule plus. Les scientifiques avancent même que notre cerveau pourrait être programmé pour nous guider au moment de la mort.
Les os se dégradent
Après la peau, les os se décomposent à leur tour. Ce sont les plus petits qui sont le plus vite réduit en poussière. Au fil du temps, la peau brunit puis noircit et les chaires s'affaissent progressivement. "Tous les cadavres ne se décomposent pas au même rythme.
Les roses rouges : ces fleurs symbolisent un amour profond. Les bouquets de roses rouges sont donc adaptés pour le décès d'un membre de la famille ou d'un concubin. Les roses claires : rose, jaune ou orange, cette fleur traduit la sympathie. Elles sont idéales pour le décès d'un ami proche.
Traditionnellement, quand ils choisissent des fleurs pour les funérailles, les proches du défunt optent souvent pour des roses. Les roses blanches représentent la pureté, tandis que les rouges témoignent de l'amour ardent des membres de la famille.
Signification des roses blanches
Le blanc est un symbole de pureté, d'innocence mais aussi d'élégance et de raffinement. La légende de la rose blanche est liée à celle de la rose rouge : Certains s'accordent donc à dire que c'est la rose blanche qui aurait donné naissance à la rose rouge.