L'essoufflement peut être lié à diverses pathologies, en particulier cardiaques, respiratoires (pulmonaires), métaboliques (comme l'obésité) et même parfois psychologiques (anxiété, crises d'angoisse). La plupart des causes d'essoufflement concernent toutefois des troubles des poumons ou du cœur.
Le soupir est souvent associé à un état d'âme passager. Une nouvelle étude menée par l'université de Californie à Los Angeles (UCLA) en partenariat avec Stanford et publiée le 8 février dans le magazine scientifique Nature, révèle toutefois qu'il s'agit là d'un mécanisme vital lié à notre système respiratoire.
Il est souvent déclenché par des facteurs précis : allergie, tabac, pollution, stress, rire, parfums, sport, cycle menstruel... ». L'essoufflement peut être en rapport avec des maladies plus graves mais aussi plus rares : cancer, fibrose pulmonaire, etc.
Essoufflement soudain dû à une maladie du cœur
une décompensation cardiaque (ou défaillance du cœur) appelée œdème aigu du poumon (par exemple une décompensation d'une insuffisance cardiaque ou un infarctus du myocarde ; une péricardite (inflammation des enveloppes du cœur) ; un trouble du rythme cardiaque.
Comment savoir si mes poumons sont sains? Une spirométrie est un test de votre capacité respiratoire réalisée à l'aide d'un spiromètre. Cet appareil permet de mesurer avec précision la quantité d'air que vous pouvez expirer ainsi que la vitesse à laquelle vous le faites.
Le cancer du poumon peut aussi se manifester par des symptômes généraux : fatigue, amaigrissement, perte d'appétit, fièvre prolongée, maux de tête, phlébites, troubles nerveux avec confusion, gonflement progressif de l'extrémité des doigts en « baguettes de tambour ».
Si l'essoufflement survient brutalement et qu'il est important, mieux vaut appeler les secours car il peut s'agir d'une crise cardiaque ou d'une embolie pulmonaire. Il est aussi important de consulter rapidement si l'essoufflement s'accompagne : d'un gonflement des pieds ou des chevilles.
Le souffle, ça se mesure. Le test de base est très simple et rapide : il consiste à inspirer profondément avant d'expirer le plus fort et le plus vite possible dans un embout relié à l'appareil de mesure du débit expiratoire.
Mais les facteurs émotionnels, les réactions disproportionnées face aux stresses de l'existence, engendrent bien entendu aussi des essoufflements. Face à une situation stressante, ce qu'on appelle un stresseur, le cœur s'emballe, le souffle devient court et nous avons des difficultés à respirer.
On appelle "dyspnée" une sensation de gêne respiratoire ("J'ai du mal à respirer, je manque d'air "). Il s'agit d'un symptôme subjectif. Son intensité n'est pas nécessairement en rapport avec la gravité des anomalies objectives de la fonction respiratoire.
En cas d' essoufflement quotidien et/ou d' exacerbations : il est préconisé d'utiliser un bronchodilatateur de longue durée d'action : anticholinergique de longue durée d'action (LAMA) ou un β-2 agonistes de longue durée d'action (LABA) en privilégiant les LAMA en cas d' exacerbations .
Il trouve son origine dans les symptômes physiques du stress. Lorsque le cerveau se sent en alerte ou menacé, le corps se prépare à se défendre contre une peur imaginaire et il déclenche une cascade de réactions physiologiques : accélération du rythme cardiaque, augmentation de l'adrénaline, constriction des vaisseaux.
La plupart des personnes vivant avec l'anxiété, la peur et la panique ont tendance à prendre de grandes inspirations restreintes qui exigent un effort, plutôt que des inspirations profondes, satisfaisantes et relaxantes.
La dyspnée est la perception consciente d'une gêne respiratoire, une sensation de manque d'air accompagnée d'un essoufflement. Le patient se plaint « d'avoir du mal à respirer » ou encore de « manquer d'air ».
Un infarctus est dit « silencieux » lorsqu'aucun des symptômes classiques, à savoir une sensation de douleur dans la poitrine et dans le bras gauche, un essoufflement, des sueurs ou encore des nausées, ne se manifeste.
Bras tendus, les jambes bien ancrées au sol, dans le prolongement du bassin donc un peu écartées, vous pliez, vous dépliez. Vous descendez, vous remontez. 30 fois. 30 flexions à un rythme assez soutenu dans la mesure où il faut que ça soit bouclé en 45 secondes.
Ainsi, après l'effort, cette réaction permet de stabiliser la quantité d'oxygène dans le corps et également le rythme cardiaque. Par conséquent, si vous n'utilisez qu'occasionnellement les escaliers, ressentir un essoufflement après cet effort est une réaction normale.
La seule action qui permet de nettoyer vos poumons c'est d'arrêter du fumer et d'attendre que vos micro-cils évacuent les mucosités pour dégager les voies respiratoires. 10 à 15 ans après la dernière cigarette, là alors l'espérance de vie reviendra à l'identique des personnes n'ayant jamais fumé.
Faites descendre l'air dans votre abdomen. Pincez les lèvres et expirez lentement, pendant 4 secondes. Vous devez prendre deux fois plus de temps pour expirer que pour inspirer. Avec le temps, vous pouvez augmenter le nombre d'inspirations et d'expirations (par exemple, à 4 et 8 secondes).
Gêne respiratoire : calculer sa fréquence respiratoire
Si vous arrivez à 20 cycles par minute, vous souffrez peut-être de polypnée (augmentation de la fréquence respiratoire). Pour vous assurer que tout va bien, contactez votre médecin traitant.
La respiration sifflante provient d'une gêne au niveau des voies respiratoires. Un bruit aigu peut alors être entendu lors de l'expiration et, de manière plus occasionnelle, lors de l'inspiration. Ce sifflement provient en général d'un rétrécissement des voies respiratoires.
Ainsi une simple prise de sang pourrait déterminer qui doit se voir conseiller un dépistage précoce avec une plus grande précision. Cette identification des patients à risque de cancer du poumon permet dès lors de les orienter plus rapidement vers des examens spécifiques (CT scanner à faible dose).