La personne hypocondriaque ne craint pas d'attraper une maladie : elle est persuadée d'être déjà malade. Elle s'inquiète des suites de sa pathologie, invente des scénarios catastrophes et rumine beaucoup." Ne pas confondre avec la peur d'attraper des maladies, qui est la nosophobie.
Pratiquer une activité physique. Pratiquer une activité physique participe à une bonne hygiène de vie. Elle est en outre très importante pour l'équilibre psychique de l'hypocondriaque qui en ÉPROUVANT son corps, va se le réapproprier et en reprendre le contrôle.
Qu'est-ce qu'être hypocondriaque ? L'hypocondrie ou la crainte excessive d'avoir une maladie, est définie comme une préoccupation centrée sur la peur ou l'idée d'être atteint d'une maladie grave.
Parmi les principaux citons l'alimentation (consommation de pesticides, ingestion de parabènes, etc.), la consommation d'alcool et de tabac (a fortiori avec la prise d'une pilule contraceptive), l'exposition à des toxiques, l'hérédité (cancer du sein et du côlon notamment), certaines pathologies susceptibles d'évoluer ...
L'hypocondrie est un état d'anxiété, d'inquiétude excessive à propos de son propre état de santé au point de causer une angoisse chronique et de perturber la vie quotidienne. Certains hypocondriaques témoignent de symptômes (douleurs au niveau de la poitrine, céphalées importantes, etc.)
Signes et symptômes à repérer : Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.
Pour prévenir les crises d'hypocondrie, il est recommandé de travailler sur son anxiété, si on a tendance à souffrir de son stress, grâce à des techniques de relaxation quotidiennes, plusieurs fois par jour si nécessaire, ainsi qu'à une bonne hygiène de vie et une alimentation équilibrée.
"On parle d'un problème d'hypocondrie lorsque la personne n'arrive pas à se rassurer sur son état de santé. À la différence des anxieux, les hypocondriaques ne parviennent pas à apaiser les inquiétudes qu'ils ont en eux, même après une ou plusieurs visites chez le médecin.
Une autre piste est la thérapie corporelle, comme la sophrologie, qui permet de mieux appréhender la relation entre son corps et son esprit. Enfin, une psychothérapie psychodynamique centrée sur la prise de conscience des processus inconscients peut aussi être efficace. »
La personne ressent une peur intense avec perte de contrôle (peur de s'évanouir, de mourir, de devenir fou, de faire un malaise cardiaque…), une sensation de danger immédiat et des sensations physiques très désagréables et très variables (palpitations, sueurs, frissons, bouffées de chaleur, tremblements, douleurs ...
Prenez modèle sur les moins inquiètes d'entre nous, observez comment elles réagissent aux situations qui vous angoissent et inspirez-vous en. Demandez-vous ce qu'elles feraient à votre place. Mettre en mots, ses préoccupations sur le papier permet de s'en délester.
« Il est important de poursuivre la thérapie pour stabiliser les nouvelles habitudes santé, explique la psychanalyste. Apprendre à se faire du bien, à prendre de bonnes habitudes rassurantes, tout en respectant son désir de santé et ne plus vivre avec la peur ne se fait pas du jour au lendemain. »
Laisser filer les pensées négatives
Pour cela, la méditation active apporte une aide intéressante. "Observez vos pensées sans les juger ni vous y accrocher. Laissez-les passer comme des nuages au-dessus de votre tête sans qu'elles puissent prendre le pouvoir", conseille Latifa Gallo.
La rumination mentale se déclenche souvent au moment du coucher. Comment se débarrasser de la rumination mentale ? En détournant son attention sur des tâches distrayantes mais prenantes, en se recentrant sur l'instant présent grâce à la méditation ou encore en écrivant ses ruminations, il est possible de les contrer.
"On recommandera particulièrement les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) pour analyser progressivement ses comportements, ses pensées et ses émotions afin d'objectiver sa peur, les thérapies analytiques pour verbaliser sa peur, ou l'hypnose pour comprendre l'origine de la peur", conseille la psychologue.
Elle peut aussi voir des choses que les autres ne voient pas ou bien leur parler (hallucinations). Elle peut essayer de sortir de son lit ou bouger davantage quand elle est couchée. Elle peut modifier complètement son cycle de sommeil et ainsi dormir le jour et rester éveillée la nuit.
Méditer et apprivoiser nos peurs
En somme, il faut méditer et garder constamment à l'esprit tout ce qui nous fait peur – la mort, mais aussi la maladie, le deuil ou la déchéance – pour l'apprivoiser et ne plus en être effrayé.
Il peut s'agir d'une déprime ou bien d'une dépression. La première est un mal-être passager ; la seconde est une maladie qui nécessite une prise en charge médicale et psychothérapeutique.
La psychothérapie cognitivo comportementale (TCC) est le traitement le plus approprié au trouble hypocondriaque. Elle permet en effet de corriger les fausses croyances relatives à la santé/maladie, typiques de l'hypocondriaque.
La nosophobie, appelée aussi pathophobie, est la peur de contracter une maladie. Le terme nosophobie est issu du grec « nosos » pour maladie et « phobos » pour phobie.
en première intention, un scanner (ou tomodensitométrie - TDM). Il est efficace pour repérer 80 % des tumeurs. Le scanner permet de confirmer ou non la présence d'une tumeur et, le cas échéant, de préciser sa position et sa taille. Le scanner permet d'obtenir des images du cerveau grâce à des rayons X.
Responsables de 16 % de tous les décès enregistrés dans le monde, les cardiopathies ischémiques sont la première cause de mortalité à l'échelle mondiale. Les décès dus à ces maladies sont ceux qui ont le plus augmenté depuis 2000, passant de 2 millions cette année-là à 8,9 millions en 2019.
L'importance du dépistage reste primordiale. En effet, plus un cancer est diagnostiqué tôt, plus il a de chance d'être guéri. La prise de sang est l'un des examens qui aident à diagnostiquer un cancer.