Une estime de soi faible, un manque de confiance en soi, un événement négatif au travail, des échecs professionnels, une surcharge de travail ou encore des récits et croyances autour du travail entendus dans l'enfance sont des raisons qui pourraient expliquer la survenue de ce trouble.
"Les angoisses avant d'aller travailler peuvent avoir des origines diverses", tempère Michel Botbol. On peut être inadapté à son travail mais ce peut aussi être le travail ou l'ambiance de travail qui ne sont pas adaptés. Ce qui est sûr, c'est que cela nécessite de réagir.
Plusieurs choses peuvent aider à lutter contre la peur de travailler : travailler sur son anxiété, à travers des temps de relaxation comme la sophrologie, la méditation, le yoga, ou même l'hypnose ; fonctionner par étape jusqu'à son but final.
La cause est habituellement un stress extrême ou de longue durée. En plus des difficultés au travail, les problèmes de la vie privée peuvent également engendrer un stress. Le stress en lui-même n'est – tout comme la peur – pas intrinsèquement négatif.
Si vous faites partie des 2,55 millions de Français qui ont fait un burn-out sévère en 2021, il est tout à fait normal de ne pas avoir envie de retourner au job. L'épuisement professionnel est en hausse depuis la crise sanitaire.
On l'appelle burn out, ou syndrome d'épuisement professionnel. Peut-être parce que cette pathologie est multiforme. Grosse fatigue physique, émotionnelle, voire intellectuelle, elle peut cumuler les trois maux et avoir des conséquences parfois graves.
symptômes physiques : douleurs (coliques, maux de tête, douleurs musculaires, articulaires, etc.), troubles du sommeil, de l'appétit et de la digestion, sensations d'essoufflement ou d'oppression, sueurs inhabituelles...
Une sensation de ne pas être là, des maux de tête récurrents, des douleurs articulaires, une fatigue permanente, des émotions qui s'emballent, des tremblements, une sensation de froid, une incapacité à prendre des décisions.
Retourner au travail fait partie du traitement.
Pour cela, la spécialiste décrit plusieurs critères : le patient ne doit plus avoir de troubles du sommeil, il doit avoir récupéré un minimum de 50% de son énergie habituelle et enfin il doit avoir déjà intégré dans son quotidien de nouvelles attitudes.
des anxiolytiques (benzodiazépines et buspirone) : ces médicaments ont une action rapide contre le stress et l'anxiété. Ils sont en général prescrits sur de courtes durées et à de faibles doses, par exemple avant que les antidépresseurs ne fassent effet.
Le burn out se traduit d'abord par des signes physiques : fatigue permanente, mal de dos, insomnies, migraine, maux de ventre, infections fréquentes, etc.
1 760 euros, c'est le revenu mensuel minimum que les Français estiment nécessaire pour vivre selon une étude parue en 2019.
fainéante. Qui ne veut pas travailler ou préfère ne rien faire.
Évoquez, sans crainte, vos symptômes et les effets de votre burnout à votre manager. N'hésitez pas à demander conseil auprès de votre manager pour ce qui est de la gestion du temps, de l'organisation ou encore de la priorisation des dossiers/projets.
Réaliser un bilan de compétences
On peut très bien avoir besoin ou envie de se reconvertir après un burn-out sans forcément avoir une idée précise du métier qu'on souhaite exercer. Si vous êtes dans ce cas précis, vous pouvez effectuer un bilan de compétences en centre ou à distance.
Il faut généralement plusieurs mois – cela varie selon les individus, la sévérité du burn-out et le contexte professionnel – pour retrouver le taux d'occupation que l'on avait auparavant, puis «encore six mois pour consolider le nouvel équilibre», constate Catherine Vasey.
Ainsi, pour faire reconnaître une dépression comme une maladie professionnelle, il faut en faire la demande à la CPAM. Ensuite, celle-ci va s'adresser au Comité Régional de Reconnaissance des Maladies Professionnelles CRRMP.
Apprenez à vous «déshabiller» devant votre médecin, c'est pour lui le seul moyen d'accéder à votre sphère intime et de vous comprendre. Racontez tout ce qui vous tracasse, votre médecin triera. Donnez tous les indices présents, mais aussi passés, susceptibles de l'aider à poser son diagnostic.
Elle peut aller de quelques semaines à plusieurs mois, voire plusieurs années. La plupart des épisodes dépressifs durent moins de six mois. Une guérison totale (disparition de tous les symptômes) et durable est possible.