Les raisons. Le self-control est une réaction de défense qui permet à la personne de lui donner la sensation d'agir sur les choses et non de les subir. Ce comportement qui peut être excessif, les rassure.
Maniaques du contrôle selon leur entourage, parfois appelées control freaks, elles sont décrites par des termes comme « rigidité, froideur, intransigeance, critique inlassable ». Avec elles, il est souvent difficile de garder patience au fil des ans.
Ne plus se prendre la tête, c'est d'abord renoncer à vouloir tout maîtriser : nos émotions, notre vie professionnelle ou familiale… Pour y arriver, Holly Hazlett-Stevens* recommande d'accepter les situations et les autres tels qu'ils sont et de s'y adapter, plutôt que de chercher à les changer.
L'hyper-contrôle de soi implique l'hyper-vigilance, l'anticipation, la vérification, l'analyse des situations, le questionnement et le jugement intérieur. La pensée tourne en boucle et l'énergie mentale utilisée est importante.
Le besoin compulsif de comprendre, peut traduire une recherche de contrôle, la vaine tentative de contenir ce qui nous contient, de comprendre ce qui nous dépasse (…qui nous comprend), ce qui est proprement impossible.
Si tu ressens que tu as des difficultés à lâcher prise, c'est que tu as de la peine à accepter les choses telles qu'elles sont. Autrement dit, la situation génère chez toi des émotions désagréables que tu n'as pas envie ou que tu n'es pas en mesure d'accueillir. Ton ressenti peut t'effrayer pour plusieurs raisons.
Le contrôle compulsif est la dérive d'un individu qui l'amène à vouloir tout contrôler, tout diriger ou tout superviser sans forcément en avoir conscience. Dirigé au départ vers soi, en contrôlant ses sentiments, ses émotions et même ses pensées, le contrôleur compulsif étend son champ d'action aux autres.
La personne contrôlante cherche ainsi à faire faire, dire, penser ou ressentir par l'autre ce qu'elle veut que l'autre fasse, dise, pense ou ressente, ceci contre sa volonté ou à son insu. Le jeu de pouvoir produit la plupart du temps un malaise chez la personne qui le subit.
On en oublie de vivre l'instant, et on ne profite plus de rien ! Inutile de se morfondre sur des regrets ou d'angoisser à propos du lendemain. Vivre le moment présent, c'est s'investir dans sa propre vie et s'ouvrir aux plaisirs quotidiens. Lâcher prise, c'est aussi apprendre à déléguer, à se décharger sur les autres.
Pour faire face à nos émotions perturbatrices, nous pouvons avoir recours à plusieurs moyens : l'exercice physique, la relaxation, le yoga, la méditation zen... Bref, les outils ne manquent pas ! Mais, nous avons souvent besoin de réagir sur le coup d'une émotion.
Les personnes psychorigides sont également peu chaleureuses, voire froides, même avec des personnes qu'elles apprécient. Elles ont aussi généralement un côté obsessionnel et perfectionniste à l'extrême, qui les pousse à vouloir tout gérer, tout contrôler (tout doit être organisé, planifié. Tout doit être rangé...).
On ne naît pas psychorigide, on le devient. Selon la théorie psychanalytique, il s'agirait de personnes qui auraient trop idéalisé leurs parents : elles éprouveraient ainsi une grande satisfaction à se conformer à des règles, de la même façon, qu'enfant, elles obéissaient aux adultes.
La domination peut être comprise comme une déviation du besoin d'affirmation de soi et de reconnaissance. Cette déviation peut avoir une origine psychologique comme par exemple le mécanisme de compensation.
La lâcheté peut être manifestée de différentes manières. La plus évidente se cache dans les comportements. Au-delà de ce que nous pouvons sentir ou penser, certains moments requièrent la réalisation d'actes que nous n'effectuons pas. C'est un reflet de « non réaction » par paralysie, par insécurité…
Lorsque nous sommes bloqués au niveau des idées, des sentiments et de la volonté, mettre le corps en mouvement nous aide à sortir de l'immobilisme de la sédentarité physique qui se cristallise en sédentarité psychique.
Les auteurs Bénédicte Nadaud et Karine Zagaroli soutiennent que la susceptibilité peut provenir de difficultés à surmonter un complexe et notamment un sentiment d'infériorité (lié par exemple à une expérience passée ou une déficience physique). Un manque de confiance en soi.
La précrastination est souvent le réflexe de personnes consciencieuses, perfectionnistes mais aussi anxieuses. On pourrait se dire que c'est un bon réflexe car nos tâches sont faites immédiatement, mais cela pose plusieurs problèmes : Perte d'efficacité : Pour être efficace, on doit s'organiser.
L'hypnothérapie, une arme pour vaincre ses peurs
Apprendre à le contrôler pour qu'il transforme vos forces en faiblesses, est indispensable si vous êtes sujet aux phobies. Ainsi donc, les séances d'hypnothérapie sont faites pour vous permettre d'augmenter votre sentiment de sécurité au quotidien.
La thérapie EMDR peut vous aider à chasser vos pensées obsessionnelles et à redéfinir vos priorités. En combinant des exercices de visualisation et des séries de mouvements oculaires avec l'encadrement de votre praticienne EMDR à Nice, vous parviendrez petit à petit à lâcher prise.