Lors de la reprise de la pêche en octobre, la période de reproduction étant terminée, le corail disparaît, c'est pour cela que les coquilles de Saint-Brieuc sont des coquilles blanches qui font sa renommée dans la cuisine mondiale.
Une coquille avec ou sans corail
Espèce hermaphrodite, la coquille Saint-Jacques ne possède qu'une glande génitale, appelée corail en gastronomie. Celui-ci est constitué de deux parties : l'une mâle, blanche ivoire (à ne pas confondre avec le pied); l'autre femelle, rouge orangée.
Cela dit, pour une bonne qualité, il faut assurément choisir la Pectens Maximus (noix de Saint Jacques pêchée en atlantique) ou la Pectens Jacobeus (pêchée en méditerranée). Entière, vous la reconnaitrez, la coquille de la Saint Jacques est caractéristique : elle présente un côté plat et un côté bombé.
La coquille saint-jacques (Pecten maximus) est la favorite des gourmets. Elle se reconnaît à sa grande taille et à sa forme particulière : la coquille doit mesurer au moins 11 cm de large et sa valve supérieure est plate, contrairement aux pétoncles dont les deux valves sont bombées.
Vous n'êtes pas au bout de vos surprises, car on appelle également les coquilles St Jacques ou St Jacques , accrochez-vous bien, noix de Saint Jacques ! Noix de Saint-Jacques est également une autre appellation commerciale pour désigner les mollusques bivalves du genre Pecten et de la famille des Pectinidés.
C'est le muscle qui permet l'ouverture et la fermeture des coquilles. Le corail correspond à la glande génitale de la Saint-Jacques. Il est lui-même constitué de deux parties : l'une mâle (de couleur blanchâtre chez l'espèce Pecten maximus) et l'autre femelle (de couleur orangée chez cette même espèce).
A la fin de la saison des coquilles St-Jacques dans les baies de Saint-Malo et Saint-Brieuc (fin mars-début avril), les mollusques deviennent « coraillés » —leurs organes reproductives se développent, grossissent et prennent une jolie couleur corail.
En France, le 1er octobre marque l'ouverture de la pêche de coquilles Saint-Jacques. L'occasion de [re]découvrir les particularités de ce produit typique des côtes normandes et atlantiques et de savoir comment le cuisiner sans risque. Ce coquillage est très plébiscité au moment des fêtes de fin d'année.
Si elle est grande, plate d'un côté et dans les tons bruns ou noirs, vous avez bien affaire à une Saint-Jacques. Si elle est petite, bombée des deux côtés et blanche, il s'agit alors d'un pétoncle.
Pétoncles et Vanneaux
Elle provient de Normandie, de Bretagne, mais aussi d'Écosse, d'Irlande ou d'Angleterre.
Il est donc également conseillé d'en consommer régulièrement, en profitant de leur variété saisonnière. Une portion d'adulte correspond à environ 100 g. Les enfants peuvent consommer des portions allant de 10 à 70 g selon leur âge.
Avec près de 3 000 tonnes de coquilles pêchées en 2020, Saint-Quay-Portrieux mérite bien son titre de Capitale de la Coquille Saint-Jacques. La Saint-Jacques est un produit raffiné sur lequel les pêcheurs veillent jalousement : afin de préserver la ressource, elle se pêche de novembre à avril et de façon très encadrée.
Pour les noix de Saint-Jacques, les calmars et les filets de poisson blancs (bar, daurade, colin, cabillaud, lotte…), chefs et fabricants conseillent la décongélation dans du lait pour « resserrer les chairs » : Verser du lait dans un plat. Y plonger les produits de la mer.
Mieux vaut les choisir encore fermées, sans autre odeur que l'iode de la mer. Si les coquilles sont ouvertes, vérifiez bien qu'elles se referment immédiatement à votre approche, cela vous garantira qu'elles sont bien vivantes.
On peut servir l'ensemble noix et corail, poêlé ou à la bretonne, l'effet est très décoratif, et on mange le tout avec plaisir. On peut aussi récupérer le corail pour en faire une sauce.
La barde, c'est un ruban de gras pour entourer le rôti. Peut-être les barbes, une fois extraites de la coquille, évoquent-elle l'aspect de bardes…
Seuls la noix et le corail de la Saint-Jacques se dégustent. Il faudra donc ôter les bardes, le foie et les viscères du coquillage. Pour cela, glissez le couteau sous la poche noire côté charnière et tournez pour décoller toutes les membranes autour de la noix et du corail. Décollez ensuite le tout avec vos doigts.
Sa chair très fine révèle un goût de noisette. Elle se déguste cuite, juste saisie, ou crue pour en apprécier toute la finesse.
Cousin de la Saint-Jacques, le Pétoncle est un mollusque bivalve. Autrement dit, sa coquille est constituée de deux parties distinctes et attachées. A l'intérieur, on y trouve un muscle rond qui est la noix que l'on consomme et le corail, une masse orange ou blanche en forme de croissant (l'appareil reproducteur).
Dans nos assiettes, le corail est un élément qui divise. Possédant un fort goût iodé, il ne plaît pas à tous les palais. Mais il est parfaitement comestible. Si vous n'avez pas encore goûté au corail, sachez que celui-ci peut se cuisiner de plusieurs façons et même ajouter une saveur supplémentaire à vos plats de fête.
Comment conserver les coquilles Saint-Jacques ? Conservez-la posée délicatement sur sa coquille creuse, dans un endroit frais et bien ventilé. Sinon, elle se plaît dans le bas du réfrigérateur, enroulée dans un torchon propre. Quoi qu'il en soit, elle se conserve trois jours maximum !
Avec le couteau, sectionner le nerf qui fixe la noix à la coquille et détacher celle-ci. Remplir une jatte d'eau bien froide. Passer rapidement chaque noix dans cette eau. Puis, avec un pinceau, la frotter plusieurs fois et de tous côtés pour la débarrasser de tout le sable.
A l'origine la coquille Saint-Jacques était l'emblème des pèlerins d'Europe du Moyen Âge. La légende la plus répandue affirme que ce sont les pèlerins qui se rendaient à Saint-Jacques de Compostelle qui avaient pour coutume d'orner leurs chapeaux et manteaux d'une coquille.