Ces inégalités s'expliquent principalement par la place des femmes dans le marché de l'emploi : les femmes sont concentrées dans 12 familles professionnelles, dévalorisées financièrement et socialement, où les qualifications et la pénibilité ne sont pas reconnues.
Selon les dernières données disponibles (Insee 2021), toujours en équivalent temps plein, les 10 % des femmes les moins bien rémunérées ont un salaire maximum inférieur de 5 % à celui des hommes (1 336 euros contre 1 400 euros).
Les attentes salariales des femmes sont inférieures à celles des hommes à qualifications égales, et elles sont moins susceptibles d'obtenir des emplois de premier échelon . Parce qu’il y a moins de femmes à promouvoir à des postes de direction au sein de l’entreprise, l’écart salarial se creuse à mesure qu’elles gravissent les échelons de l’entreprise.
Les différences de salaires s'expliquent surtout par la répartition genrée des professions : les femmes n'occupent pas le même type d'emploi et ne travaillent pas dans les mêmes secteurs que les hommes et accèdent moins aux postes les plus rémunérateurs.
Au niveau médian, les femmes gagnent un salaire inférieur de 13% à celui des hommes. En haut de la pyramide des revenus, les 1% des femmes les mieux rémunérées gagnent un salaire inférieur de 34 % aux 1 % des hommes aux plus hauts salaires. Depuis 2018, la loi oblige les entreprises de plus de 1000 salarié.
L'inégalité professionnelle est le traitement inégal des personnes en fonction du sexe, de la sexualité, de l'âge, du handicap, du statut socio-économique, de la religion, de la taille, du poids, de l'accent ou de l'origine ethnique sur le lieu de travail .
Lors de la conférence, les raisons invoquées par les congressistes pour expliquer l'écart salarial entre les hommes et les femmes sont les suivantes : Les femmes osent moins demander des salaires à la hauteur de leurs compétences et des augmentations. Les emplois masculins sont mieux rémunérés que les emplois féminins.
Les raisons de l'inégalité salariale sont multiples. La moindre reconnaissance d'activités ou de secteurs professionnels considérés comme « typiquement féminins », les préjugés à l'égard des femmes et en particulier des mères ainsi que la répartition des rôles au sein de la famille jouent encore un rôle important.
En 2021, l'écart de revenu est en moyenne de 6,1% parmi les salariés du privé n'ayant pas d'enfant mais atteint 29,5% entre les mères et les pères de trois enfants ou plus. Même à temps de travail égal, le revenu des femmes est inférieur de 14,9% à celui des hommes en EQTP.
Le sexisme est inefficace
Les hypothèses et pratiques sexistes peuvent freiner les employés et les canaliser vers de mauvais rôles . Les femmes peuvent être exclues des postes de direction ou réorientées vers des rôles considérés comme exigeant des compétences stéréotypées « féminines ».
Réduire la socialisation par les parents et autres adultes des filles et des garçons dans les rôles de genre traditionnels . Combattre les stéréotypes de genre véhiculés par les médias populaires et d’information. Sensibiliser le public aux raisons, à l’étendue et aux conséquences du viol et des agressions sexuelles, du harcèlement sexuel et de la pornographie.
Les préjugés sexistes sur le lieu de travail sont un problème omniprésent qui touche de nombreuses personnes, en particulier les femmes et d'autres groupes marginalisés . Ces préjugés peuvent se manifester de diverses manières, telles que des inégalités salariales, des possibilités limitées d'avancement professionnel, du harcèlement ou de la discrimination, ainsi que des stéréotypes fondés sur le sexe.
Les inégalités hommes-femmes (ou inégalités femmes-hommes), également appelées inégalités de genre voire plus rarement inégalités de sexe, sont l'ensemble des disparités sociales et juridiques qui défavorisent un sexe par rapport à un autre.
Ces différences s'expliquent en partie par le fait qu'en moyenne, les femmes sont plus jeunes (alors qu'être promu(e) requiert du temps) et qu'elles publient moins. Ces facteurs ne sont cependant pas suffisants pour expliquer le différentiel entre les hommes et les femmes de poste atteint.
Avant tout, il leur donne de la « flexibilité » dans la gestion de leur main-d'œuvre. Le travail à temps partiel permet aux employeurs de s'adapter aux variations saisonnières ou à d'autres variations de leurs besoins de main-d'œuvre.
Selon la newsletter féministe les Glorieuses, les femmes commencent à travailler « gratuitement » dès ce lundi. En cause, des écarts de salaire persistants entre hommes et femmes. C'est un chiffre « symbolique » mais qui illustre les inégalités persistantes entre les femmes et les hommes dans la société.
Salaires : les femmes gagnent toujours moins que les hommes, mais l'écart se réduit. L'écart de rémunération entre les femmes et les hommes serait de 14,9 % pour un temps de travail identique en 2022, d'après l'Insee, dans une étude publiée en mars 2024.
En 2021, les femmes gagnent, en France 24,4 % de moins que les hommes. Une large part de cette inégalité est imputable à des différences de temps de travail et d'emplois occupés. À temps de travail et emploi équivalents, l'écart de salaires se réduit à 4,3 %.
Des inégalités de salaire mais aussi de volume de travail
Parmi les salariés travaillant principalement dans le secteur privé en 2021, les femmes gagnent en moyenne 24,4 % de moins en revenu salarial et 15,5 % de moins en équivalent temps plein (EQTP) que les hommes.
L'inégalité entre les sexes peut se manifester au travail par des inégalités salariales et des disparités dans les promotions . Ces inégalités peuvent influencer la façon dont les hommes – qui détiennent largement le pouvoir dans les entreprises – perçoivent les travailleuses, selon Tina Opie, professeure agrégée qui se concentre sur la diversité, l'équité et l'inclusion (DE&I) au Babson College de Wellesley, Massachusetts.
Créer, mettre en œuvre et renforcer des politiques en matière d'égalité
Avoir des politiques d’égalité claires peut aider les employeurs et les employés à traiter tout le monde équitablement dans les activités quotidiennes comme la formation, le recrutement, la délégation de tâches, la promotion, la répartition des salaires, etc. La diversité et l’inclusion peuvent également être mieux promues et mises en pratique.
Si l'on prend les inégalités sociales de santé, elles résultent d'une conjugaison de facteurs défavorables (chômage, difficultés financières et problèmes pour se loger, isolement social). Ainsi, une étude de l'Irdes montre que la vulnérabilité sociale renforce considérablement la probabilité d'être en mauvaise santé.