Quand graisser ? Impérativement avant la douche, sur un pied sec. Si la corne est imprégnée d'humidité, la graisse va glisser dessus et ne pénétrera pas. Par ailleurs, la graisse va retenir l'humidité dans le sabot et ramollir les tissus internes.
Un sabot en bonne santé ne laisse pénétrer l'humidité qu'à 1mm en dessous de la superficie de la corne. Un sabot craqué laisse en revanche passer l'humidité au travers des tissus.
Graisser les pieds
L'action de graisser permet de bien hydrater les pieds de votre cheval et de prévenir tout dessèchement de la corne. C'est un peu comme pour les humains : quand nos ongles sont mal hydratés, ils cassent.
Il existe trois types de graisse. Les graisses blondes et vertes sont à privilégier l'été pour assouplir la corne et former une pellicule protectrice. La graisse noire, quant à elle, est utilisée l'hiver pour protéger le sabot de l'humidité. Si elle contient du goudron, elle sera parfaite pour des pieds mous.
Pourquoi curer les pieds son cheval ? On cure les pieds chaque fois que l'on s'occupe d'un cheval ou d'un poney et pas uniquement lorsqu'on le monte. L'intérêt est de vérifier qu'aucun corps étranger n'est coincé sous le pied. On peut ainsi s'assurer de la propreté des pieds avant et après la sortie.
On pourra aussi avoir une corne fragilisée par la nature du sol, son humidité ou par des bactéries ou des parasites contenus dans le milieu. On a donc d'un côté une corne qui pousse et de l'autre une corne qui s'use. Si la corne pousse beaucoup mais s'use peu, elle s'accumule : les sabots du cheval s'allongent.
Un pied se doit d'être paré toutes les 4 semaines idéalement. Mieux vaut privilégier plusieurs petits entretiens réguliers, plus légers voir à peine perceptibles, avec juste ce qu'il faut.
C'est nécessaire pour que le cheval puisse se déplacer sur de longues distances, sans douleur. Par ailleurs, il faut aussi ferrer les chevaux pour éviter que des petits cailloux viennent se loger dans leurs sabots. Cela peut arriver en terrain facilement friable, et peut provoquer des abcès dans les sabots des chevaux.
L'huile de lin est extrêmement nourrissante et régulièrement utilisée dans les huiles pour sabots du commerce. Elle relance la production de cellules : parfait pour refermer une corne fendillée. L'aloe vera va assainir le sabot, adoucir et hydrater les glomes et la fourchette.
Le parage physiologique consiste à limer la corne du sabot afin que le cheval ait le meilleur confort possible lorsqu'il marche. Ainsi, son poids est correctement réparti sur ses quatre membres et ses articulations sont protégées.
Après avoir dérivé, il suffit de faire levier pour décoller le fer du pied. Vous pouvez alors soit enlever directement le fer du cheval, soit en le décollant du pied puis, en le plaquant de nouveau d'un coup de mailloche, retirer très facilement les clous afin de déferrer tout en douceur.
Huile de laurier pour chevaux
En application sur les sabots, pour stimuler la pousse de la corne, hydrater le sabot et le protéger, l'huile de laurier est un soin du sabot naturel.
L'onguent noir classique sera votre meilleur allié. Conçu pour un usage journalier, il permet de répondre aux besoins essentiels des sabots de vos chevaux en assurant protection, hydratation et brillance. La sole et la fourchette de votre compagnon seront assainies et protégées contre l'humidité.
Le cheval ressent-il une douleur quand on le ferre ? Un bon ferrage ne doit pas être douloureux car c'est la corne qui est sollicitée. Tout comme le bout de nos ongles, la partie superficielle n'est ni innervée, ni vascularisée ; sauf pour les cas particuliers de tumeur ou d'infection proches de la surface de la paroi.
Environ 1 500 € brut par mois pour un maréchal-ferrant débutant salarié. Entre 80 € et 100 € par intervention pour un indépendant itinérant.
Le PEDINOIR POT (goudron de Norvège) : Le goudron de Norvège est conseillé principalement pour durcir la sole et la fourchette des chevaux qui ont tendance à avoir les pieds humides. Il forme un film waterproof sur les pieds et évite l'humidité de pénétrer dans le pied.
Selon Mme Gagnon, il n'est plus nécessaire de ferrer le cheval, car l'Humain n'utilise plus cette bête comme avant alors qu'on leur posait des fers pour éviter l'usure prématurée de l'animal qui servait principalement au travail sur les fermes et au transport.
Dans la nature, le cheval n'est pas un prédateur : il ne mange personne, à part son brin d'herbe. Il est « fait » pour être mangé. Ses prédateurs peuvent être des chiens sauvages, des loups, des grands félins…
Marchez toujours à côté de votre cheval, jamais devant lui. Ne laissez pas trainer la longe et ne tirez pas dessus non plus. Marchez à côté de sa tête ou placez votre main sur ses épaules. Caressez-le et parlez-lui doucement tout en marchant comme si vous teniez la main quelqu'un.
Un entretien régulier lui permet d'exercer au mieux son rôle de protecteur et de créer une véritable barrière contre les agressions extérieures. Puisqu'il est sans cesse exposé à ces agressions, pour bien fonctionner, le sabot ne doit pas être trop dur ni trop mou, au risque de créer une douleur pour le cheval.
Un brossage quotidien débarrasse les poils de toutes les saletés, nettoie la peau et démêle les crins. C'est aussi un massage qui détend les muscles du cheval et stimule sa circulation sanguine.
A l'aide d'une brosse, frottez l'ensemble du corps de votre cheval. Commencez par humidifier les membres du cheval pour qu'il puisse s'habituer à la température de l'eau, continuez par l'épaule, l'encolure tout en évitant les oreilles et la tête puis finissez par le dos, les fesses et le ventre.