Le slam permet à chacun d'apprendre à écrire un texte libre et personnel ; d'apprendre à développer l'imaginaire, l'humour, la créativité par la recherche de rimes ; d'apprendre la confiance en soi à l'oral comme à l'écrit et l'entraide ; et d'apprendre à prendre la parole de façon rythmée pour dire un texte dont on ...
Le slam en argot anglais veut dire « la claque ». En effet, le slam se pratique en tournois au cours desquels le but est de « claquer » verbalement l'adversaire. Le son doit concorder avec la performance.
Or, le slam est justement l'un des lieux qui permettent de penser la relation écriture-oralité de manière différente. En effet, un slam est destiné à être clamé. Il est donc écrit pour être dit et entendu. Par conséquent, l'écriture doit être toute entière dirigée vers la mise en voix et la mise en rythme.
Projet qui rejoint l'essence du slam : le concept de slamming est né à Chicago dans les années 1980, de l'imagination de Marc Smith, ouvrier du bâtiment et poète à ses heures, dont l'ambition était de démocratiser la poésie, d'en faire un show, à l'opposé des lectures poétiques qu'il jugeait trop élitistes et peu ...
Le reste du globe aussi est de plus en plus au courant : pour la deuxième fois en trois ans, c'est un Sherbrookois qui a remporté la Coupe mondiale de slam poésie. Après la victoire de David Goudreault en 2011, c'est Simon Landry qui a récolté les honneurs à la Coupe du monde à Paris le 8 juin dernier.
Les slameurs sont des poètes des temps modernes. Il faut oser monter sur scène, prendre la parole en public et délivrer des émotions à vos auditeurs. Nécessairement faire de l'argent." Il coupe les phrases à des endroits étonnants, il accélère parfois le rythme, il joue avec les mots de la langue française.
La différence avec le rap, c'est que les rimes n'y sont pas obligatoires et qu'il n'y a pas de musique instrumentale, en tout cas pas nécessairement. C'est le slameur qui crée son propre rythme selon la récitation du poème qu'il fait. Historiquement, « slam » veut dire « claquer » en anglais.
Une grande différence que l'on peut également noter entre les deux concepts d'écriture est les mots utilisés. Dans la poésie classique, on met en avant le français officiel. Alors que dans le slam, le verlan, les argots et bien d'autres sont acceptés.
Par sa nature de pratique ouverte et collective le slam est ce qu'il n'est pas : une voix modulée par une musique, un texte poétique mis en musique, tels des poèmes d'Apollinaire, ou une chanson a cappella.
Poésie orale, urbaine, déclamée dans un lieu public, sur un rythme scandé.
Le slam (encore appelé slam de poésie) est à l'origine un tournoi de poésie, créé dans les années 80 à Chicago par Marc Smith. Mais c'est surtout un espace de liberté d'expression, où le slameur / la slameuse offre au public un texte de sa composition, dont le thème, le fonds et la forme sont complètement libres.
Étymologie. (Sens 2) Viendrait de l'argot américain slam (« claque, impact »). Comme dans to slam a door (« faire claquer une porte »).
Le slam est né à Chicago en 1990. Son inventeur , MarcSmith, a organisé des tournois de poésie dans un bar qui se nommait The Green Mill (le moulin vert).
Un remède simple consiste à choisir une bonne anthologie de poésie ou à prendre un recueil de votre auteur préféré pour relire quelques-uns de ses poèmes. Vous serez surpris de découvrir qu'au détour d'une strophe ou même d'une ligne, vous retrouvez l'énergie pour rebondir sur l'écriture d'un nouveau poème.
Le slam, en tant que genre ou scène spécifique, n'apparaît que dans les années 1990, et plus particulièrement en 1995 avec la réunion d'un noyau dur (Nada, Joël Barazer, MC Clean, Pilote le Hot) mêlant poètes et « performeurs » dans un bar de Pigalle, rue André Antoine - le Club-Club.
Je lis d'abord le texte plusieurs fois (à l'aide d'un crayon à papier) pour comprendre le sens de toutes les phrases. Je lis en articulant chaque syllabe et je m'entraine à lire à voix basse tout en étant audible de loin. Je repère la ponctuation. Je marque d'un trait les pauses plus ou moins longues.
Le slam est un spectacle sous forme de rencontres de poésie. Créé par Marc Smith à Chicago dans les années 80, il a suscité rapidement un engouement médiatique qui lui permet de se propager dans le monde entier. Il apporte un renouveau à la poésie orale et met en valeur l'art de la performance poétique.
Slam désigne une forme de poésie déclamée sur un fond musical, ou non ; une déclamation poétique publique que l'on fait pour surprendre ou créer l'émotion parmi l'auditoire.
Le slam et le rap sont souvent associés, voire confondus dans la même catégorie qui serait la parole des « jeunes de banlieues », comme dirait ironiquement le rappeur Disiz la Peste.
Issu des quartiers défavorisés, le rap à ses débuts est souvent un exutoire au mal-être et aux revendications des jeunes qui les habitent. Les propos violents ou crus sont fréquents, volontiers provocateurs. Le rap est à la fois un phénomène social et une forme artistique à part entière.
Le slam étant un genre un genre souvent inconnu des élèves, il est indispensable qu'ils en écoutent pour s'imprégner du style. On ne peut pas écrire un slam si on n'a pas de référence. J'encourage les élèves à écouter des morceaux de plusieurs artistes différents. Chacun a son style.
Le poème appris est apprivoisé, un objet affectif que l'on maîtrise. La récitation remet, en outre, du sujet, du corps (parce qu'elle est de la voix, physiologique), dans un système d'enseignement qui l'oublie, le contraint (rester assis, se taire), le comprime et le brime.
Il est évident qu'avant de devenir poète, il faut lire non seulement des poèmes, mais tous les genres d'écrits : romans, mémoires, pièces de théâtre, journaux, revues, nouvelles, etc. Lire plusieurs genres ouvrira votre esprit et vous permettra d'élever votre créativité.