Se sentir en permanence en colère peut également être le signe d'un mal être que l'on ne reconnait pas ou que l'on ne veut pas reconnaitre. Comme il faut bien que cela s'exprime à un moment, cela passe par une émotion vive et forte.
Il est normal, par exemple, d'être plus en colère après une mauvaise nuit de sommeil. Cependant, une irritabilité extrême ou prolongée peut indiquer des problèmes physiques et psychologiques sous-jacents, tels qu'une infection, du diabète, de l'anxiété ou une dépression.
Le trouble explosif intermittent, ou TEI, est un problème de santé mentale caractérisé par de fréquents accès de colère excessive et d'impulsivité. Ces épisodes sont souvent disproportionnés par rapport à la situation qui les a déclenchés et provoquent une détresse importante chez la personne qui les a vécus.
Les psychologues considèrent la colère comme une soupape qui cache d'autres émotions comme la peur, la tristesse, l'anxiété.
La colère peut aussi être un signe d'autre chose, comme la dépression ou l'anxiété, ou le fait d'être victime d'intimidation. Il est important de prendre ces signes au sérieux. Il peut être utile d'en parler à ses amis, à ses parents, à son médecin ou à d'autres personnes en qui on a confiance.
La colère (Nu) est associée au Foie. La joie (Xi) est associée au Coeur. La tristesse (You) est associée au Poumon. Les soucis (Si) sont associés à la Rate/Pancréas.
Par exemple, si vous vous mettez en colère parce que vous avez été critiqué au travail, vous pourriez vous demander si vous avez besoin de reconnaissance ou d'estime de soi. Si vous vous mettez en colère parce que quelqu'un ne vous a pas écouté, vous pourriez avoir besoin de respect et d'attention.
Thérapie cognitivo-comportementale (TCC)
Les thérapies basées sur la pleine conscience, telles que la réduction du stress basée sur la pleine conscience (MBSR) et la thérapie comportementale dialectique (DBT), peuvent également s'avérer efficaces pour la gestion de la colère.
La Thérapie Interpersonnelle (TIP) et la Thérapie cognitive et Comportementale (TCC) sont à privilégier dans cette situation. Le diagnostic doit être posé par un psychiatre afin d'organiser la stratégie thérapeutique.
Définition de irascible adjectif
➙ coléreux ; irritable.
Agressivité à l'égard de l'entourage. Une certaine agressivité est fréquente entre enfants et parents, notamment à l'adolescence, elle fait partie des processus de maturation et de développement. En cas de troubles psychiatriques (états borderline, schizophrénie, addictions…) une forte agressivité peut se faire jour.
La colère procède de multiples sentiments. Lorsqu'elle porte sur la possession d'un bien, elle est suscitée par l'envie. Avivée par les avantages d'autrui, elle est jalousie. Associée à un sentiment d'honneur bafoué, elle provoque un désir de vengeance.
Se sentir en permanence en colère peut également être le signe d'un mal être que l'on ne reconnait pas ou que l'on ne veut pas reconnaitre. Comme il faut bien que cela s'exprime à un moment, cela passe par une émotion vive et forte.
Maniaques du contrôle selon leur entourage, parfois appelées control freaks, elles sont décrites par des termes comme « rigidité, froideur, intransigeance, critique inlassable ».
Ceux-ci sont: agression passive, agression ouverte, et la colère Énergique.
Pour cela, il existe des techniques de relaxation telles que le yoga, la méditation ou encore la cohérence cardiaque. Une personne impulsive extériorise ses émotions par la violence, qu'elle soit physique ou psychologique. Le yoga est un bon moyen pour calmer cette agressivité et apaiser vos tensions intérieures.
Respirez profondément et focalisez votre concentration sur votre respiration (en comptant les secondes, ou en vous disant « calme toi et respire »). Ceci diminuera la tension émotionnelle que vous ressentez et focalisera votre attention sur votre corps, plutôt que sur ce qui a provoqué votre agacement.
La colère est une réaction émotionnelle qui se produit lorsqu'une personne perçoit un événement, une situation, des actions ou les paroles d'une autre personne comme étant une attaque, une menace.
Ainsi, bien souvent, les personnes irascibles appliquent ce que l'on appelle une colère déplacée. Elles peuvent être en colère contre quelque chose ou quelqu'un, et pourtant finir par projeter toute leur énergie négative sur ceux qui le méritent le moins : enfants, partenaire, etc.
Parfois la tristesse n'apparaît pas en tant que telle et se traduit chez le patient dépressif par une irritabilité exacerbée. Il faut se faire à cette idée que le dépressif se fâche facilement : il est fréquemment énervé, irascible, susceptible et récriminateur contre ses proches et contre lui-même.
Cela peut être lié à une perte de contrôle des émotions au moment de faire face à des facteurs déclencheurs à l'origine de situations négatives par le passé. Il peut aussi y avoir des changements physiques qui causent une perte de contrôle émotionnel, comme un épuisement ou une chute de la glycémie.