Vous gagnez une surcote définitive sur votre retraite de base. Si vous continuez à travailler après 67 ans alors que vous avez tous vos trimestres, votre pension de base est majorée d'une surcote de 1,25 % par trimestre.
À 67 ans, un salarié qui n'a pas cotisé le nombre de trimestres nécessaire pourra partir à la retraite sans pénalité de minoration (décote). Néanmoins, sa pension sera calculée au prorata du nombre de trimestres cotisés.
L'âge du taux plein automatique est en effet fixé à 67 ans. Cela signifie que quel que soit le nombre trimestres obtenus, la retraite est calculée au taux maximum (50%). Le montant de votre retraite sera également déterminé en fonction de votre salaire annuel moyen et de votre durée d'assurance.
Vous pouvez continuer à travailler au-delà de l'âge ouvrant droit à pension de retraite à taux plein (fixée entre 65 et 67 ans selon votre année de naissance). Si vous percevez déjà vos pensions de retraite, vous pouvez travailler dans le cadre du dispositif du cumul emploi-retraite.
Toux ceux qui sont nés à partir des années soixante, et qui sont entrés ou entreront après 25 ans sur le marché de l'emploi, devront travailler jusqu'à 67 ans, compte tenu de l'allongement de la durée de cotisations requise pour bénéficier du taux plein (41 ans et demi à l'horizon 2020). Or ils sont nombreux.
Continuer de travailler et donc partir à la retraite à 70 ans ou après comporte plusieurs avantages à ne pas négliger. Ainsi, en premier lieu, agir ainsi vous permet d'augmenter votre future pension de retraite de base.
Report de l'âge légal à 64 ans
Si le texte est adopté et qu'il entre comme prévu en application à partir du 1er septembre 2023, la première génération qui verra son âge légal relevé sera celle née à partir du 1er septembre 1961. Sauf exception, elle ne pourra pas partir à la retraite avant 62 ans et 3 mois.
Si vous avez entre 67 et 70 ans, votre employeur peut vous proposer de partir à la retraite, mais vous n'êtes pas obligé d'accepter.
La portion de revenus de travail conservée est intéressante dans plusieurs cas présentés dans la recherche. Par exemple, un retraité de 67 ans aux revenus modestes touchant environ 21 000 $ de rentes publiques conservera 73,2 % sur un salaire de 10 000 $, soit une hausse de son revenu disponible de 7316 $.
Travailler plus longtemps vous permettra en outre de pouvoir prétendre à une indemnité de départ à la retraite plus élevée. Rappelons que l'indemnité légale est d'un demi-mois pour 10 ans d'ancienneté dans l'entreprise, d'un mois pour 15 ans et de deux mois après 30 ans.
Les périodes de chômage indemnisé sont prises en compte par l'Assurance retraite de la Sécurité sociale dans le calcul de votre durée d'assurance retraite. Les périodes concernées sont celles au cours desquelles vous avez perçu l'une des allocations suivantes : Allocation d'aide au retour à l'emploi (ARE)
Le minimum de pension de retraite sera revalorisé à hauteur de 85% du Smic dès cette année : cette mesure concerne tous les retraités actuels et futurs ayant effectué une carrière complète au Smic, soit 40 000 retraités chaque année sur les 800 000 qui liquident leurs droits.
Si vous êtes né le 1er décembre 1961, pour avoir une retraite à taux plein, vous devez soit avoir 168 trimestres, soit attendre vos 67 ans. Vous aurez le taux maximum possible. Si votre salaire brut annuel moyen est par exemple de 30 000 €, votre retraite annuelle est de 15 000 € brut (soit 1 250 € brut par mois).
Des revenus plus élevés si vous la demandez plus tard
En effet, si vous la demandez à 60 ans, votre rente sera moins élevée que si vous attendiez à 65 ans pour le faire. Et si vous la demandez entre 65 ans et 70 ans, vous pourrez profiter d'un montant encore plus élevé qu'à 65 ans.
Le montant maximal : 1 833 € bruts par mois, hors majorations. En 2023, pour les salariés, la pension de retraite de base est limitée à 1 833 € bruts par mois, ce qui correspond à 50 % du plafond mensuel de la Sécurité sociale.
Vous percevrez donc, pour votre retraite de base plus votre retraite complémentaire, un total cumulé de 1 830,77 € bruts par mois. En savoir plus sur le calcul de la pension de retraite.
Quel est le minimum de retraite pour une personne qui n'a jamais travaillé ? On peut supposer qu'une personne qui n'a jamais travaillé de sa vie dispose de faibles ressources et est donc éligible à l'Aspa. Le montant de l'allocation a été fixé à 961,08 euros par mois au 1er janvier 2023.
À noter : les pensions de retraite bénéficient d'un abattement forfaitaire de 10 % plafonné à 3 912 € (pour les revenus 2021) pour l'ensemble des membres du foyer fiscal. Les montants sont pré-remplis sur la déclaration des revenus (case 1AS ou 1BS). Vous devez simplement vérifier ces montants.
Au Danemark, l'âge de la retraite évolue avec l'espérance de vie. En 2040, l'âge de la retraite sera fixée à 70 ans. Résultat, le taux de travail des seniors y est l'un des plus élevés d'Europe avec 72 % des 50-64 ans qui sont actifs.
Si vous avez 62 ans et avez validé tous vos trimestres, il vous faut donc travailler jusqu'à 63 ans pour annuler ce malus. Cette année supplémentaire vous permettra en outre d'augmenter votre retraite de base, grâce au mécanisme de la surcote.
Des conditions régulent l'accès au minimum contributif. Son montant varie selon le nombre de trimestres cotisés entre 684,14 euros brut par mois (moins de 120 trimestres cotisés) et 747,57 euros brut par mois (au moins 120 trimestres cotisés).
Car pour faire la moyenne des salaires de vos 25 meilleures années, on ne tiendra pas compte du salaire perçu au cours de l'année de votre départ en retraite, si cette année civile n'a pas été intégralement accomplie !
Si vous souhaitez arrêter de travailler avant l'âge légal de 62 ans, vous ne pouvez prétendre à percevoir une pension avant d'avoir atteint ce cap. Il vous faudra donc vivre grâce à d'autres revenus ou en “consommant” votre capital. Sauf dans certains cas particuliers.
Ce qu'il faut retenir sur le chômage et la retraite
Depuis 1980, chaque période de 50 jours de chômage indemnisé donne droit à 1 trimestre de retraite (dans la limite de 4 par an). En cas de chômage non indemnisé, on compte 1 trimestre par période de 50 jours, dans la limite de 6 trimestres.