Où trouve-t-on de l'eau douce ? L'eau douce utilisable par l'homme regroupe les eaux de surface (baies côtières, lacs, fleuves, cours d'eau) et les eaux souterraines (aquifères). 1 % de l'eau douce est stockée sous forme d'eau de surface liquide dans les cours d'eau, les rivières, les fleuves, les lacs, etc.
L'eau douce, elle, représente donc 2,8 % de l'eau totale du globe. Dans ce faible pourcentage, les glaces polaires représentent 2,15%, les eaux souterraines 0,63 %, les eaux de surface (lacs, fleuves et rivières) seulement 0,019 %. Reste 0,001 % pour l'atmosphère.
L'essentiel de l'eau consommée est utilisé pour l'hygiène corporelle, les sanitaires, l'entretien de l'habitat et diverses tâches ménagères.
L'eau s'évapore, forme la vapeur d'eau qui, en se transformant en pluie, va alimenter les mers, les cours d'eau et les nappes souterraines. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme : l'eau change d'état au cours de son cycle, passant de l'état gazeux à l'état liquide ou à l'état solide.
Le classement des pays qui consomment le plus d'eau douce est emmené par la Chine (1'207 milliards de m3/an), l'Inde (1'182) et les États-Unis (1'053) qui pourtant ne représentent que 5 % de la population mondiale.
Le champion de la consommation est les Etats-Unis, qui importe 234 milliards de m3 chaque année. Suivent le Japon, qui importe 127 milliards de m3, l'Allemagne (125), la Chine (121), l'Italie (101), le Mexique (92) et la France (78).
D'ici 2025, la quantité d'eau disponible par personne pourrait tomber à la moitié du niveau actuel – qui est déjà deux fois plus bas que celui de 1960. D'ici 2050, selon les Nations Unies, entre 2 et 7 milliards d'êtres humains seront confrontés à une pénurie d'eau.
En 2008, nous avons calculé que si rien ne changeait, nous aurions en 2030 un déficit d'eau douce de 60 %. Concrètement, l'humanité dispose de 4200 km3 d'eau potable par an que nous pouvons prélever de manière durable.
C'est la présence de l'eau qui a été à la source de la vie sur Terre. La quantité d'eau présente sur la Terre est toujours la même depuis plus de 4 milliards d'années.
Japon 320 L/j/habitant.
Conformément à ce qui a été dit sur la différence entre consommation et prélèvement, l'agriculture est le plus gros consommateur d'eau et compte pour la moitié des volumes consommés.
Ressource naturelle abondante en France, l'eau douce est utilisée à des fins domestiques (eau potable) et économiques (agriculture, industrie, loisirs, refroidissement des centrales électriques).
Situé au sud-est de la Sibérie dans la Fédération de Russie, le lac Baïkal, d'une superficie de 3,15 millions d'hectares, est le plus ancien et le plus profond lac du monde. Son réservoir représente 20 % des eaux douces non gelées de la planète.
Ces réservoirs sont alimentés par la pluie, et sont vidés par l'évaporation ou par la consommation humaine. Si les humains consomment trop d'eau, ces réservoirs peuvent se tarir, donc l'eau peut y disparaître. Avec le changement climatique, les pluies risquent d'augmenter ou de diminuer selon les régions.
Le saviez-vous ? Le lac Baïkal, situé dans le sud de la Sibérie, représente le plus grand réservoir naturel d'eau douce liquide au monde avec 23 000 milliards de mètres cubes d'eau !
Environ 80 pays, c'est-à-dire 40 % de la population souffrent de pénurie d'eau. Parmi eux, certains pays n'ont quasi pas de ressources en eau : le Koweït, Bahrein, Malte, Gaza, les Emirats Arabes Unis, Singapour, la Jordanie, la Lybie.
« C'est le bassin Adour-Garonne (Sud-Ouest) qui dispose de la plus grande quantité d'eau par an et par habitant.
Le changement climatique perturbe le cycle de l'eau : les pluies ne sont plus régulières, les inondations alternent avec de longues périodes de sécheresse et la réduction de la masse des glaciers diminue les apports en eau douce.
Les grands déserts des côtes orientales des continents, jouxtant les eaux froides et poissonneuses des océans tropicaux (Atacama au Chili et sa prolongation au Pérou ; Sahara mauritanien ; Namibie…), sont des régions du monde où il ne pleut quasiment jamais.
La faute à un hiver particulièrement sec durant lequel les nappes n'ont pas été assez rechargées avec des pluviométries très basses, amenant à un épisode de sécheresse précoce, dès le moins de juin. "Le changement climatique est là et son impact sur le cycle de l'eau est déjà observable", souligne donc Marillys Macé.
Pourquoi ? Parce que la Terre est une planète qui fonctionne en circuit fermé. Lorsqu'un litre d'eau arrive à la mer, un litre d'eau s'évapore. C'est ce que l'on appelle le cycle de l'eau.
L'Afrique du Nord et le Moyen-Orient : un déficit physique en eau. Une première zone géographique se dégage de ce classement, au niveau du nord de l'Afrique, ainsi qu'au Moyen-Orient. On parle de pays comme le Qatar, la Libye, Israël, le Liban, ou encore l'Arabie Saoudite, par exemple.
Ainsi, 29% de la population du continent, soit environ 353 millions de personnes, n'ont pas accès aux services d'eau potable de base. L'Érythrée, le Soudan, la Guinée-Bissau, la Somalie, le Tchad et le Niger sont les pays classés en bas de la liste.
Il faut 600 000 litres d'eau chaque année pour alimenter et faire vivre un habitant de la planète, soit 137 litres par jour. Les plus gros consommateurs d'eau par habitant sont les Américains. Cette moyenne est une estimation établie par l'UNICEF.