En France, le stockage des déchets nucléaires s'effectue dans les centres de stockage des déchetscentres de stockage des déchets radioactifs définitifs de l'Aube (Soulaines et Morvilliers), du Gard (Marcoule) et de la Manche (cap de la Hague). Il s'agit de zones hautement sécurisées.
Une partie des déchets radioactifs de faible activité (peu radioactifs) sont traités puis stockés sur les deux sites de stockage de l'ANDRA dans l'Aube. Il s'agit de plusieurs grands entrepôts situés en surface, où sont entreposés les déchets radioactifs de faible et de moyenne activité.
Les déchets dits « à vie longue »
perdent leur radioactivité sur des durées supérieures à 31 ans et demeurent actifs pendant plus de 300 ans voire des milliers d'années pour les plus radioactifs.
Si 62 % des déchets radioactifs produits en France sont issus de l'industrie nucléaire (exploitation de centrale nucléaire, de laboratoire de recherche, etc.), 38 % sont produis par d'autres secteurs comme la médecine (sources radioactives utilisées pour des examens type scintigraphie ou des traitements) ou encore la ...
En résumé : De l'uranium de retraitement français est bien envoyé en Russie. D'après les industriels, cette matière va être recyclée pour être réutilisée dans les centrales russes (via le contrat Orano) et françaises (via le contrat EDF).
Il est contenu dans des minerais, qui sont extraits de gisements à ciel ouvert ou en galeries souterraines. Ces gisements se trouvent essentiellement en Australie, aux États-Unis, au Canada, en Afrique du Sud et en Russie.
La totalité de cet uranium est importée : l'exploitant EDF achète le combustible final auprès d'Areva qui sécurise son approvisionnement en amont en exploitant de l'uranium naturel dans différentes zones géographiques. Parmi celles-ci figurent principalement le Niger, le Canada, l'Australie et le Kazakhstan.
L'envoi dans l'espace
Un risque dont la désintégration au décollage de la navette Challenger, en 1986, puis celle, lors de son retour sur Terre, de la navette Columbia, en 2003, ont montré qu'il n'avait rien d'hypothétique. Ajouté à un coût prohibitif, ce danger a conduit à l'abandon du programme.
Si la contamination radioactive est externe (sur la peau, les vêtements, un local, du matériel…), elle peut être enlevée par un simple lavage de la surface concernée (douche ou nettoyage). Déshabillez-vous et mettez vos vêtements dans un sac plastique. Prenez une douche et lavez-vous au savon.
La radioactivité du produit diminue naturellement, rapidement et s'élimine principalement par les urines. Elle disparaît complètement environ 24 heures après l'injection. Pour accélérer ce processus, buvez au moins deux litres d'eau dans les heures qui suivent l'examen.
En effet, les éléments radioactifs les plus dangereux ne devraient atteindre leur demi-vie que dans 900 ans et il faudrait théoriquement 48 000 ans pour que le reste de la radiation s'épuise.
Pour terminer, le verre est le plus long à se décomposer en nécessitant en moyenne 4000 ans pour le faire.
Le recyclage, atout stratégique de la filière nucléaire Grâce aux technologies d'Orano, uniques au monde, 96 % du combustible nucléaire usé est recyclable.
Ainsi, en fonction notamment du niveau de radioactivité des déchets et du temps nécessaire à la décroissance de leur radioactivité, les centres de stockage qui les accueillent sont : en surface, à faible profondeur, entre 15 et 200 mètres sous terre, en profondeur, à environ 500 mètres sous terre.
Au contraire, produire de l'électricité avec la fission nucléaire n'émet presque pas de CO2 ou de pollution aux particules fines. On dit que l'électricité nucléaire est « bas carbone ». Concrètement, aujourd'hui, l'électricité nucléaire est parmi celles qui produisent le moins de CO2 sur l'ensemble de son cycle de vie.
Législation pour les déchets dangereux
Les déchets doivent être considérés comme produits dangereux lors de leur stockage ou transport. Ils doivent donc être stockés dans des récipients résistants aux produits chimiques, inflammables ou polluants, selon leurs caractéristiques.
Mettez-vous à l'abri dans un bâtiment en dur, fermez portes et fenêtres et coupez la ventilation. Si vous êtes dans un véhicule, gagner un abri (immeuble, logement..) le plus rapidement possible. Un véhicule n'est pas une bonne protection.
Éloigner tant que possible les personnes de la source des rayonnements : l'intensité des rayonnements ionisants diminue avec le carré de la distance. Diminuer au maximum la durée d'exposition aux rayonnements. Placer entre la source et les personnes exposées un ou plusieurs écrans/blindages de protection.
Nous pouvons citer la vétusté et la faiblesse de la protection des centrales, le (non) traitement des déchets radioactifs, l'extraction de l'uranium et ses méfaits sur les populations locales, les risques de prolifération et l'utilisation de déchets radioactif dans des armes sales, le transport de ces matières sur les ...
Appelé Centre industriel de stockage géologique (Cigéo), ce projet consiste à enfouir les déchets les plus dangereux dans des galeries creusées à 500 mètres de profondeur dans une couche d'argile stable et imperméable. La loi de 2006 a retenu le projet Cigéo comme une solution durable à long terme.
Le 8 juillet 2022 est paru au Journal officiel le décret reconnaissant d'utilité publique le projet Cigéo , un centre de stockage profond pour les déchets de haute activité (HA) et de moyenne activité à vie longue (MA-VL).
L'uranium est produit par de nombreux pays en particulier en Amérique du Nord et en Asie. Les principaux producteurs sont le Kazakhstan, le Canada, l'Australie et la Namibie qui représentent près de 80 % de la production mondiale.
Le taux d'indépendance énergétique du pays atteint 53,1 %, selon les chiffres du Commissariat général au développement durable . Cela signifie que la production d'énergie tricolore couvre un peu plus de la moitié de la consommation seulement.
Cette statistique montre la répartition de la production mondiale d'uranium en 2016 en tonnes, par pays. Cette année-là, le Kazakhstan était le pays ayant produit le plus d'uranium, soit 24.700 tonnes, alors que le Canada arrivait en deuxième place du classement avec une différence de 10.000 tonnes.