L'exode des Pieds-noirs, ou rapatriement des Français d'Algérie suivant l'appellation officielle, désigne la vague de migrations subies autour de 1962 par la communauté pied-noir des départements français d'Algérie vers, essentiellement, la France métropolitaine.
Ce surnom viendrait du fait que les chauffeurs des bateaux à vapeur avaient l'habitude de marcher pieds nus dans la soute à charbon du navire. Ces chauffeurs étant souvent algériens, « pied-noir » a ensuite désigné, par extension, un Algérien. Cet emploi est attesté en 1917. Son emploi actuel n'est attesté qu'en 1955 .
Les uns et les autres sont bien distincts par leurs statuts dans l'Algérie coloniale – les Pieds-noirs sont les anciens Français d'Algérie, c'est-à-dire les Français qui possédaient (comme ceux de métropole) les droits associés au statut de citoyen, tandis que les Harkis appartenaient aux Français non-citoyens (Étienne ...
"Pieds-noirs", c'est le surnom donné aux rapatriés d'Algérie d'origine européenne, dans les années 1950/1960.
Algérie ottomane, de 1516 à 1830.
Au cours de l'occupation turque, qui dura de 1515 à 1830, l'Algérie bénéficia d'une grande autonomie, sous l'autorité d'un pouvoir militaire exercé par le dey et contrôlé par la milice des janissaires turcs. Les Ottomans construisirent des fortifications tout le long du littoral et y installèrent des garnisons.
L'islam s'est installé au Moyen Âge et il constitue la religion majoritaire des Kabyles. Son influence sur la culture, la société est majeure ; et ce à travers diverses périodes historiques. Au début de la conquête musulmane du Maghreb, la population berbère se convertissait massivement.
En français, le pays est désigné, avant 1830, par les expressions les plus diverses : « Barbarie », « El Djezair », « Numidie », « Africa », « Ifrikyia », « Royaume d'Alger », etc..
Un harki désigne, au sens strict, un individu servant en Algérie française dans une formation paramilitaire, une harka. Le mot est un dérivé de l'arabe حركة (« harka »), qui signifie mouvement et qui est utilisé au sens de « groupe mobile ».
A partir de 1959, si sa politique connaît encore des zigzags - il lâche en mars 1960 devant les militaires en Algérie que l'indépendance, "c'est une fumisterie" - le général de Gaulle chemine vers l'acceptation d'une Algérie algérienne. En essayant de préserver au mieux les intérêts français, notamment au Sahara.
Ils sont 350 000 à quitter l'Algérie en juin 1962, 120 000 en juillet 1962, 50 000 en octobre 1962. On assiste à un véritable exode qui s'amplifie à l'approche du référendum du 1er juillet 1962. A cette date, près de 600 000 pieds-noirs étaient déjà partis.
En effet, la fin de cette guerre impliquait trois critères généralement confondus, mais qui sont restés distincts : la fin des hostilités entre le FLN et la France ; la reconnaissance d'un Etat algérien par la France ; la formation d'un gouvernement algérien capable d'incarner cet Etat.
Conquête et colonisation
La défaite d'Abd-el-Kader, le 14 août 1843, marque la bascule en faveur de la France et l'Algérie devient constitutionnellement territoire français en 1848.
Un Kabyle est originaire de la Kabylie, région montagneuse située à l'est d'Alger. Être algérien ne signifie pas forcément être arabe, puisque les Kabyles sont berbères. Ce dernier terme désigne un vieux peuple autochtone d'Afrique du Nord dont la présence est attestée au moins depuis Hérodote.
Les Harkis, musulmans recrutés comme auxiliaires de l'armée française durant la guerre d'Algérie (1954-1962) pour lutter contre le FLN, tiraient leur nom du mot "harka", qui signifie "mouvement" en arabe. L'armée française a recruté localement pour des opérations particulières jusqu'à 200.000 de ces Algériens.
Pendant la période coloniale (1830-1962), les Européens d'Algérie, notamment ceux d'origine espagnole, ont poursuivi ces allers-retours entre les deux rives de la Méditerranée. À l'indépendance, ces Européens d'Algérie désormais appelés Pieds-noirs, ont dû s'exiler massivement.
De nombreux musulmans qui viennent se placer sous la protection de l'armée française pour échapper aux menaces demandent le rapatriement en métropole. Il s'agit de toutes les catégories d'anciens supplétifs, mais aussi de fonctionnaires ou d'élus.
Les harkis arrivent donc en France, regroupés dans des camps d'internement militaires comme celui de Rivesaltes dans les Pyrénnées-Orientales ou de Bias dans le Lot-et-Garonne.
Ces hommes et femmes prennent à partir de l'été 1962 le nom générique de « harkis ». En Algérie, ce mot devient synonyme de « traître à la nation », de tout opposant au FLN pendant la guerre, mais aussi après l'indépendance.
L'Homo erectus (homme se tenant debout), parfois dénommé atlanthrope (homme de l'Atlas), a dû être présent il y a un million d'années dans une aire correspondant à l'Algérie du Nord, dans les actuelles oasis sud-oranaises, et au Sahara, dans le Hoggar et surtout au Tassili Azjer.
L'Algérie est donc essentiellement berbère, soit arabophone soit berbérophone. Les Berbères sont les plus anciens habitants de l'Afrique du Nord que nous connaissions historiquement.
"Les ancêtres vikings des Kabyles !"
Et selon certains, la forte proportion d'habitants de la wilaya de Tizi Ouzou avec les yeux bleus et la peau claire serait la conséquence d'un métissage avec des populations nord-européennes, il y a plusieurs siècles de cela.
La conquête de Kabylie (1ère partie) par Jean-Pierre Frapolli. La conquête a trouvé son aboutissement dans la construction d'un « fort de guerre » au centre de la Kabylie, au sein duquel se formera le village de Fort Napoléon.
L'art de dire "je t'aime" en kabyle
Et amitié se dit: "Tadukli". Pour dire "je t'aime" en kabyle à une femme, vous devez lui dire: "hemlegh-kem". Et si vous vous adressez à un homme, vous devez lui dire: "hemlegh-k".