Pour faire un bon dépistage dyslexie , vous devez emmener votre enfant en consultation chez un orthophoniste. Ce dernier fera un bilan qui vous permettra d'être fixé. Selon les résultats qui découleront de cet examen, il vous rassurera ou vous suggérera des séances pour rééduquer votre enfant.
L'orthophoniste, unique intervenant reconnu
Malgré les nombreux progrès obtenus par d'autres professionnels, il reste l'unique spécialiste reconnu par l'état capable de fournir un “traitement de la dyslexie” remboursé par la sécurité sociale.
Le bilan pluridisciplinaire fait intervenir orthophoniste, neuropsychologue, psychologue clinicien, psychomotricien, ergothérapeute ou encore ophtalmologiste, en fonction des symptômes de l'enfant. Il est prescrit par un médecin qui en coordonne la synthèse.
Il doit en référer, dans un premier temps, à son médecin traitant ou à son médecin du travail qui le dirigera vers les ré-éducateurs appropriés (orthophonistes ou ergothérapeutes) et un neuropsychologue pour bénéficier d'un bilan précis.
Les dyslexiques possèdent de nombreuses qualités : ils ont plus d'empathie et sont capables de perceptions que nous n'avons pas. Ils ont une pensée différente de la notre. Souvent ils vont répondre à côté, inventent des mots, ils vont avoir des troubles de la concentration.
La définition du « Handicap » dans le cadre de la loi
Dans le cadre de cette loi, la dyslexie se situe dans le champ du handicap cognitif spécifique et durable.
Un enfant qui souffre de dyslexie a de la difficulté à reconnaître les mots. En lisant, il oublie parfois des lettres, les inverse ou les remplace par d'autres sans faire exprès, ce qui nuit à la vitesse et à la précision de sa lecture.
Il n'y a pas de médicament qui permettent de soigner la dyslexie. En cas de trouble de déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) associé une dyslexie, des médicaments peuvent être proposés. Le traitement de la dyslexie passe par des séances chez l'orthophoniste.
Le cerveau des personnes présentant une dyslexie a de la difficulté à percevoir et à analyser de façon précise et rapide les sons dans les mots, alors que les autres zones du cerveau fonctionnent normalement. De 10 à 20 % des enfants d'âge scolaire ont de la difficulté à lire.
Confusion entre les lettres miroirs (b/d, p/q) et les sons proches (ch/j, d/t). Difficultés importantes au niveau du décodage (lecture lente et saccadée). Devine parfois les mots en se fiant aux premières lettres ou encore en se fiant au sens de la phrase. Difficulté à reconnaître les mots dans leur ensemble.
Voilà pourquoi, l'intervention de l'orthophoniste est vivement recommandée, surtout en cas de dysgraphie linguistique. Auxiliaire médical qualifié, l'orthophoniste est spécialisé dans le diagnostic et le traitement de tous troubles du langage, du développement, du mouvement et de la parole chez l'enfant et l'adulte.
Tout d'abord, la dyslexie n'est pas une maladie. Il s'agit d'un trouble dont les origines sont encore méconnues. Mais ce dont on est sûr, c'est que cela ne s'attrape pas, et que l'on n'en guérit pas. En France, la dyslexie est responsable de la majorité des troubles spécifiques d'apprentissage.
Confondre la droite et la gauche : pourquoi cela touche les dyslexiques ? Si confondre la droite et la gauche n'est pas systématiquement le signe d'un trouble dys, il s'agit souvent de la manifestation d'une dyslexie, d'une dyscalculie ou d'un autre trouble de l'apprentissage.
Oui, il naît dyslexique et il mourra dyslexique car la dyslexie n'est pas une maladie. Elle se soigne mais ne disparaît jamais. C'est un trouble du développement des structures cérébrales (dès la naissance). Sa cause est neurologique et non pas psychologique comme on l'a souvent dit.
La cause de la dyslexie
Même si la cause exacte de la dyslexie n'est pas encore connue, plusieurs études suggèrent qu'elle serait héréditaire et plusieurs liens ont été faits avec les chromosomes 2, 3, 6, 15 et 18. Le lien génétique est reconnu au sein de la communauté scientifique et clinique.
Non la dyslexie n'est n'y une maladie, ni une forme d'autisme. Officiellement, comme pour le TDAH, l'autisme est un critère d'exclusion pour reconnaitre la dyslexie et vice versa, mais l'autisme présente également un chevauchement avec la dyslexie au niveau des caractéristiques cognitives et comportementales.
Les premiers signes de dyslexie apparaissent parfois vers l'âge de 1 ou 2 ans, lorsque les enfants apprennent à produire des sons. Les enfants qui ne prononcent pas leurs premiers mots avant l'âge de 15 mois ou leurs premières phrases avant l'âge de 2 ans ont un risque plus élevé de développer une dyslexie.
Hypothèses : Les dyslexiques dans leur enfance peuvent être malmenés, voire éprouvés par les difficultés rencontrées dans leur parcours scolaire. Nous aurons ainsi à cœur dans ce mémoire d'orthophonie de voir si, en grandissant, l'adulte peut se servir de sa dyslexie comme d'une force, voire un atout dans son travail.
Des activités plus physiques comme la course ou la natation peuvent aussi être envisageables. Ces activités étant très dures sur le plan physique, elles laisseront les enfants plus calmes et plus à même de lire des livres ou de se concentrer sur leur éducation et leurs apprentissages.
Tout comme la dyspraxie, la dysphasie est un handicap dont les origines ou les causes sont mal connues. La dysphasie ne possède pas de traitement précis mais une aide et un suivi sont nécessaires : Un accompagnement de la famille dans l'apprentissage de la communication (éveil et développement)
Lui demander de lire la leçon par petits morceaux et lui faire reformuler avec ses propres mots chaque partie pour vérifier la compréhension. Ensuite, utiliser de la couleur pour surligner les mots clés et mettre en relief le plan de la leçon. Les couleurs favorisent la mémorisation chez les enfants dys.