Il faut savoir qu'une terrasse de plain-pied n'est pas soumise à autorisation d'urbanisme car elle est considérée comme non constitutive d'emprise au sol. En pratique, une terrasse est considérée comme plain-pied dans la mesure où, elle ne dépasse pas les 60 cm de surélévation par rapport au terrain naturel.
Réaliser une terrasse
Vous n'avez pas de déclaration à faire en mairie si vous aménagez une terrasse extérieure de plain-pied, c'est-à-dire non surélevée ou très faiblement surélevée. En revanche, les terrasses nécessitant une surélévation sont soumises à permis de construire.
La terrasse a une hauteur de 30 cm. C'est donc une terrasse de plain-pied. Il ne s'agit pas d'une annexe car d'une part ce n'est pas une construction secondaire et d'autre part elle n'est pas soumise à formalités administratives.
Selon sa surface et celle de votre habitation, cette construction peut faire grimper le montant de votre taxe d'habitation. De même, si elle est couverte en permanence (hors tonnelle, pergolas d'été, parasol pliable), votre terrasse augmente le montant de votre taxe.
Cas des terrasses : Les terrasses de plain-pied ne constituent pas d'emprise au sol dès lors qu'aucun élément ne dépasse du niveau du sol et que par conséquent, il est impossible d'en réaliser une projection verticale.
Absence de formalité : si la hauteur de la terrasse ne dépasse pas 60 cm et si sa superficie est inférieure à 20 m², vous serez dispensés de demande de permis de construire.
La construction d'une nouvelle terrasse, y compris l'extension d'une terrasse existante, est soumise à un taux de TVA de 19,6%.
Vous êtes en droit de ne pas la déclarer si elle fait moins de 60 cm de hauteur et que sa surface n'excède pas 20 m². Mais assurez-vous qu'elle est ouverte et posée sur le sol naturel. En revanche, si elle est surélevée, de plus de 0,60 m de hauteur, vous aurez à effectuer quelques démarches.
La terrasse est considérée comme une dépendance et sera prise en compte dans le calcul de cette valeur locative. Toutefois, il est utile de préciser que toutes les opérations de surélévation de maison individuelle, ou d'agrandissement de vos locaux d'habitation (salle de bains, abris de jardin, terrasse…)
En principe, la terrasse se développe d'un bout à l'autre de la façade, sauf si cette dernière mesure plus de 10 m. Pour que la terrasse puisse accueillir entre 8 et 10 personnes confortablement, il faut compter environ 15 m² (soit environ 3,50 x 4 m).
1.6.
L'extension consiste en un agrandissement de la construction existante présentant des dimensions inférieures à celle-ci. L'extension peut être horizontale ou verticale (par surélévation, excavation ou agrandissement), et doit présenter un lien physique et fonctionnel avec la construction existante.
Une terrasse est un espace ouvert qui peut être relié ou non à un bâtiment. Cet espace se trouve principalement au rez-de-chaussée mais peut également se retrouver surélevé, ce sont les terrasses sur pilotis. Une terrasse peut être construite en bois, en carrelage, en pierre ou avec une simple dalle de béton.
Ainsi, si le document d'urbanisme ne précise pas la surface maximum de l'extension, généralement exprimée en pourcentage, il conviendra de se référer à la jurisprudence existante : une extension de 30% de SHOB constitue une extension mesurée (CE, 18 nov.
Affichettes à apposer sur les commerces. Pour chaque autorisation d'étalage ou de terrasse, le commerçant doit apposer, à l'intérieur du commerce sur la partie visible de la rue, une affichette réglementaire mentionnant les dimensions autorisées, un schéma indicatif du dispositif et l'année de création de l'affichette.
Entre 5 et 20 m2, une déclaration de travaux est nécessaire. Au-delà de 20 m2, vous n'aurez pas d'autre choix que de déposer une demande de permis de construire.
L'article 678 du code civil vous impose une distance de 1,90 m. La distance est calculée à partir de la ligne extérieure de votre terrasse jusqu'à la ligne séparative de vos deux terrains ( article 680 du code civil ).
Quelle surface est prise en compte pour définir cette valeur ? La valeur estimée de votre bien sera calculée à partir de sa surface au sol, quelle que soit la hauteur du plafond. Cette dernière prendra en compte les pièces principales de votre logement (chambre, salon, salle de bain, etc.)
Les surfaces non closes comme une pergola, une tonnelle ou une terrasse ne sont pas comprises dans la surface taxable. En revanche, une véranda close et couverte est taxable. la transformation en pièce habitable d'un comble ou d'un garage qui fait déjà partie de l'habitation n'est pas soumise à la taxe d'aménagement.
Les vérandas dont la surface est inférieure à 20 m² sont néanmoins entièrement exonérées d'impôts. Auparavant connue sous le nom de taxe locale d'équipement, la taxe d'aménagement pour véranda est un impôt local dépendant de sa commune.
Si la surface est inférieure à 5 m², votre pergola ne peut être soumise à la taxe. Dès lors que la surface au sol est supérieure, vous n'avez pas d'autre choix que d'être soumis à cette contrainte fiscale.
La valeur forfaitaire est déterminée par un arrêté ministériel annuel. Pour 2021, elle a été fixée à 870 € /m² en Île-de-France et 767 €/m² sur le reste du territoire. La taxe d'aménagement est à régler en une fois (ou deux si le montant excède 1 500 €).
Si votre véranda représente moins de 20 m² de surface, vous devrez juste déclarer votre véranda auprès de la mairie et des services fiscaux.
L'exonération spéciale en faveur des personnes âgées ou en situation de handicap et de condition modeste. Certains propriétaires sont exonérés en totalité de taxe foncière pour leur habitation principale. Cette exonération est accordée de plein droit sous trois conditions.
Pour une terrasse créant de la SHOB et surface supérieure à 20 m2 : vous devez déposer à la mairie une demande de Permis de Construire (délai d'instruction : 3 mois). Si vous n'êtes pas familiarisé avec ce type de formalité, vous pouvez faire appel à un architecte pour vous aider à constituer le dossier.