Résumé En 2016, l'espérance de vie en bonne santé, c'est-à-dire le nombre d'années qu'une personne peut compter vivre sans souffrir d'incapacité dans les gestes de la vie quotidienne, s'élève en France à 64,1 ans pour les femmes et à 62,7 ans pour les hommes. Elle est stable depuis dix ans.
Des hausses liées aux progrès de la médecine
Tout d'abord, l'évolution impressionnante de l'espérance de vie lors de ces dernières décennies est liée à la fin des conflits (1914-1918 et 1939-1945) et des grandes crises (famines, épidémies), ainsi qu'aux progrès de l'hygiène et de la médecine.
Les risques de cancer, de problèmes cardio-vasculaires et de démences augmentent avec l'âge, mais il semble qu'il soit possible de limiter ce vieillissement physiologique et pathologique. Les personnes de plus de 100, 105, voire 110 ans sont notamment très préservées de ces pathologies.
Avoir une activité physique régulière
En effet, de nombreuses études montrent qu'une activité physique accrue peut réduire le risque de déclin cognitif. Plus précisément, il est conseillé de faire au moins 30 minutes d'activité physique par jour, et ce, cinq jours par semaine.
En 2016, celle-ci atteint 85,3 ans pour les femmes et 79,3 ans pour les hommes. Alors que la France occupe l'une des meilleures places en matière d'espérance de vie à la naissance, elle est assez proche de la moyenne européenne pour l'espérance de vie en bonne santé.
Le football améliore les performances musculaires.
L'étude a révélé respectivement 27 %, 15 %, 47 % et 28 % de réduction du risque de décès prématuré chez ceux qui pratiquent l'aérobic, le cyclisme, un sport de raquette ou la natation.
Une alimentation saine pour rester jeune, en parfaite santé
Manger équilibré permet de lutter contre le vieillissement, mais pas seulement : la nutrition joue aussi un rôle préventif sur l'apparition ou le développement de certaines maladies, comme le diabète, l'hypertension artérielle ou encore l'obésité.
Une récente étude prospective estime à 3 ans le gain en espérance de vie d'une pratique sportive régulière (15 minutes par jour ou 92 minutes hebdomadaires).
L'espérance de vie des ouvrières d'aujourd'hui correspond à celle des femmes cadres au milieu des années quatre-vingt. De leur côté, les hommes cadres de 35 ans peuvent espérer vivre encore 47 ans et les hommes ouvriers 41 ans.
L'une des raisons est la montée du tabagisme dans les années 1950 à 1980 dans les générations de femmes ayant 50 ans ou plus aujourd'hui. Elles en subissent les conséquences quelques décennies plus tard sous forme de montée des cancers liés au tabac [4].
Un agriculteur vénézuélien de 112 ans, Juan Vincente Pérez, est désormais l'homme le plus vieux du monde après le décès d'un Espagnol, a annoncé mardi 17 mai le Guinness des records.
Qu'en était-il au Moyen Âge? Les sources de l'époque médiévale parlent peu des personnes âgées. C'est assez logique: l'espérance de vie étant globalement assez basse –autour de 45 ans–, les sociétés médiévales sont surtout composées de jeunes.
A partir du même ouvrage, S. Peller (1) a calculé une espérance de vie de 32 ans pour les hommes nés de 1500 à 1599. D'après les quotients présentés plus haut, le recul de la mortalité aurait commencé bien avant la Renaissance.
Les guerres, les catastrophes naturelles et les épidémies la font diminuer, alors que les progrès de la médecine et du niveau de vie (hygiène, vaccins, alimentation...) tendent à l'allonger.
L'espérance de vie a presque doublé au cours du vingtième siècle. Au milieu du XVIIIe siècle, la moitié des enfants mouraient avant l'âge de 10 ans et l'espérance de vie ne dépassait pas 25 ans. Elle atteint 30 ans à la fin du siècle, puis fait un bond à 37 ans en 1810 en partie grâce à la vaccination contre la variole ...
À partir de quel âge est-on senior ? Un sondage récent (Ipsos, mars 2019) révèle que les Français estiment qu'on est considéré comme « vieux » à partir de… 69 ans. Il semble que le passage aux 70 ans soit capital dans l'Hexagone.
La «mortalité prématurée» touche surtout les hommes. dernière enquête de l'Insee, livrée hier, qui rappelle qu'en France, un quart des décès survient avant 65 ans, surtout chez les hommes. L'Insee fait en effet état de 147 décès pour 100.000 femmes avant 65 ans, 349 pour 100.000 hommes, soit du simple au double.
Les personnes âgées sont également appelées seniors et aînés, autres circonlocutions pour éviter les mots vieux et vieillard.
Cette faible mortalité est principalement attribuable à un faible taux d'obésité, à une faible consommation de viande rouge, et une consommation élevée de poissons et d'aliments provenant de plantes tels le soja et le thé. Au Japon le taux d'obésité est peu élevé (4,8 % pour les hommes et 3,7 % pour les femmes).
Le nombre de Français estimant avoir une chance d'être centenaire est de plus en plus élevé… Aujourd'hui, près d'un quart des Français (24%) estime avoir une chance de vivre jusqu'à l'âge de 100 ans, soit une proportion sensiblement plus élevée qu'il y a huit ans : 24%, contre 18% en 2005.