La vitamine K1 joue un rôle indispensable dans la coagulation sanguine, elle intervient dans la maturation des facteurs II, VII, IX et X. Elle est donc logiquement un antidote des substances AVK.
Depuis 2016, il existe un antidote pour traiter les accidents hémorragiques pouvant survenir sous PRADAXA® : Il s'agit de l'idarucizumab (nom commercial : PRAXBIND®), fragment d'anticorps monoclonal qui se fixe sur le médicament en inhibant puissamment son activité anticoagulante.
L'idarucizumab est un fragment d'anticorps monoclonal humanisé qui neutralise l'effet du dabigatran, inhibiteur direct de la thrombine.
- un antidote des AOD à activité anti-Xa (rivaroxaban, apixaban, edoxaban) : l'andexanet alfa, facteur Xa recombinant modifié. Des sujets traités par apixaban ont reçu un bolus suivi d'une perfusion d'andexanet de 2 heures, ou un placebo.
il existe un antidote facilement disponible, la vitamine K, en cas de saignement majeur, en cas de surdosage important ou en cas de chirurgie urgente.
La naloxone est l'antidote qui permet de contrer les effets de la surdose d'opioïdes.
La N-acétylcystéïne est un antidote en cas d'intoxication par le paracétamol. Ce médicament est un précurseur du glutathion qui diminue la toxicité du paracétamol en augmentant les réserves hépatiques de glutathion et probablement par d'autres mécanismes.
Hémorragie sans critère de gravité
Les diverses recommandations internationales proposent, en cas de surdosage en AVK, d'utiliser la vitamine K orale à la dose de 5 à 10 mg. L'objectif est de ramener l'INR au moins en zone thérapeutique sans induire de résistance secon- daire aux AVK.
- La bromocriptine est recommandée par certains auteurs dans le traitement du syndrome malin des neuroleptiques, à la place du dantrolène ou même en association. Sa présentation sous forme orale et la fréquence des nausées associées en limite l'application pratique.
Chez les patients traités au long cours (plus de 6 mois) et bien équilibrés, les renouvellements de traitement par PREVISCAN sont autorisés : la poursuite de la fluindione sera privilégiée au regard des risques hémorragiques ou thrombo-emboliques potentiellement graves liés au changement de ce type de traitement.
Un antidote est un véritable médicament dont l'action spécifique a pu être établie chez l'animal et chez l'homme. Les antidotes sont capables soit de modifier la cinétique du toxique, soit d'en diminuer les effets au niveau des récepteurs ou des cibles spécifiques.
Dans ces situations, l'administration orale d'une petite dose de vitamine K permet une correction de l'INR (International normalized ratio) en 24 heures.
Le flumazénil est un antagoniste compétitif des benzodiazépines au niveau de leurs récepteurs centraux, antagonisant de plus les effets des cyclopyrrolones (zopiclone) et des imidazopyridines (zolpidem).
L'INR est compris entre 0,8 et 1,2 chez les personnes qui ne prennent pas de traitement anticoagulant. En cas de prise d'antivitamine K, un INR inférieur à 2 correspond à un dosage insuffisant et lorsque cette valeur est supérieure à 5, le risque hémorragique est particulièrement élevé.
Un traitement antivitamine K (AVK) est un traitement anticoagulant. Les médicaments AVK utilisés en France sont la Coumadine® (warfarine), le Préviscan® (fluindione), le Sintrom® ou le Minisintrom® (acénocoumarol).
Le plus souvent, les patients prennent leur AVK le soir (les AVK doivent pris chaque jour à la même heure). Dans ce cas, la prise de sang pour mesurer l'INR doit être faite le matin (il n'est pas nécessaire d'être à jeun).
Antidote naturel de l'intoxication par l'insuline (le glucose est de loin préférable), le glucagon est un antidote parfois efficace de l'intoxication aiguë par les bêta-bloquants.
L'atropine s'oppose de façon compétitive aux effets muscariniques de l'acétylcholine. C'est l'antidote spécifique des intoxications par anticholinestérasiques (organophosphorés et carbamates insecticides) ou par les médicaments parasympathomimétiques (cholinomimétiques).
GLUCONATE DE CALCIUM PROAMP 10 %, solution injectable est indiquée pour le traitement des hypocalcémies (taux de calcium dans le sang anormalement bas) symptomatiques aiguës.
Un anti-vitamine K est prescrit pour empêcher la formation ou l'extension ou la récidive d'une « thrombose » ou d'une « embolie ». Une thrombose correspond à la formation d'un caillot de sang (ou « thrombus ») au niveau d'un vaisseau sanguin ou au niveau du coeur.
L'INR – ou International Normalized Ratio – est un indicateur de coagulation sanguine. Il permet d'estimer si le sang est trop – ou pas assez – fluide. C'est le cardiologue qui détermine la fréquence des contrôles de l'INR, la valeur d'INR recommandée selon la cardiopathie, et ajuste la posologie du médicament.
Chez un patient traité par un anti-vitamine K, plus le sang est " liquide », ou « fluide ", plus le temps de coagulation s'allonge et plus l'INR augmente (c'est-à-dire est supérieur à 2). saignement. Un INR supérieur à 5 est associé à un risque hémorragique très significatif.
Le traitement du surdosage comprend classiquement l'administration aussi précoce que possible de l'antidote N-acétylcystéine par voie IV ou voie orale si possible avant la dixième heure. Traitement symptomatique. Des tests hépatiques doivent être effectués au début du traitement et répétés toutes les 24 heures.
Acétylcystéine : Mécanisme d'action
En pneumologie, l'acétylcystéine est un mucomodificateur de type mucolytique. Elle exerce son action sur la phase gel du mucus, vraisemblablement en rompant les ponts disulfures des glycoprotéines, et favorise ainsi l'expectoration.
Médicaments à base d'acétylcystéine
Les spécialités (Mucomyst, Fluimucil, Exomuc, Solmucol, Mucolator, Mucothiol) sont vendues en pharmacie sans ordonnance et parfois en libre accès.