Si son cerveau est minuscule – environ 200 000 neurones, contre près d'un million pour l'abeille –, le moustique est doté d'une vision et d'un odorat redoutables. Ce dernier l'aide notamment à repérer ses victimes, animales ou humaines.
Les moustiques sont capables d'apprendre les odeurs et de les associer aux comportements agressifs. C'est ce qu'ont prouvé Clément Vinauger et Chloé Lahondère, de l'Université Virginia Tech, dans leurs recherches.
Etoiles de mer, oursins, coraux, méduses etc. n'ont pas d'axe antéro-postérieur, donc pas de cerveau. Leur système nerveux est décentralisé sur le pourtour de leur corps, sous forme de petits ensembles de neurones connectés entre eux. Quant aux éponges, les animaux les plus simples, elles ne possèdent pas de neurones.
Moins du dixième d'une tête d'épingle, tel est le volume d'un cerveau de mouche drosophile, la petite mouche à vinaigre qui volette sur vos plats de fruits trop mûrs. Cet encéphale minuscule possède environ 100 000 neurones, soit un million de fois moins que l'être humain, qui en possède 100 milliards.
Oui… et non! Les insectes n'ont pas de vrai cœur ni de vrais vaisseaux sanguins dans lesquels circule le sang. Le "sang" des insectes, que l'on appelle hémolymphe, se trouve dans tout le corps et est en contact direct avec tous les tissus et organes. Il n'est pas enfermé dans des vaisseaux sanguins.
Si vous essayez d'écraser un moustique, il ne reviendra pas vous piquer. C'est, en tout cas ce que tend à démontrer une étude américaine. Une piste intéressante dans la lutte contre le virus Zika, la dengue ou le chikungunya.
Une étude japonaise réalisée en 2004 a montré que le moustique tigre était plus attiré par les individus de groupe sanguin O. Les personnes de ce groupe sanguin auraient 85% de risque supplémentaire d'attirer les moustiques, contre seulement 45 % de risque pour les autres groupes sanguins.
Ce nombre parait vite dérisoire en comparaison avec le cerveau humain, dont on pense qu'il contient plus de 86 milliards de neurones. Cependant, pour une fourmi, son cerveau est plutôt puissant. Les fourmis sont largement considérées comme les insectes les plus intelligents du monde. »
Oui, les insectes ont bien un cerveau.
Ils possèdent des ganglions – masses de cellules nerveuses – le long de leur corps. Ces ganglions prennent alors le rôle de système nerveux à la place de leur cerveau. Néanmoins, un cafard sans tête ne peut plus se nourrir. Même s'il est capable d'économiser son énergie, il finira par mourir sans sa tête.
Les insectes n'ont même pas vraiment de système circulatoire et pas de vaisseaux sanguins. Le sang est situé dans les endroits creux de leur corps. Si nécessaire, il est contraint de passer d'une zone à l'autre par un grand tube central, qui est l'équivalent d'un cœur.
Les pieuvres
Considérée comme l'invertébré le plus intelligent, la pieuvre possède un immense cerveau, qui comme le notre est composé de deux parties. Elles sont capables d'utiliser des outils, d'élaborer des stratégies complexes pour se cacher ou se protéger du danger, et même de s'échapper d'un aquarium.
Ainsi, les chimpanzés auraient une mémoire immédiate de 20 secondes seulement, ce qui est “pire que les rats”, selon le site. Par rapport aux animaux, les humains réussissent le test même 48 heures plus tard. L'éthologue s'étonne d'ailleurs du faible résultat des chimpanzés, l'espèce testée la plus proche de nous.
La Citronnelle de Java, la championne et la plus connue en tant que répulsif anti-moustique. Le Géranium Rosat, riche en monoterpénols, qui possède des propriétés antifongiques et anti-infectieuses. Elle est aussi capable d'éloigner les insectes.
Après avoir diffusé du CO2, les chercheurs ont constaté que les moustiques restaient indifférents face à des couleurs telles que le vert, le violet, le bleu et le blanc. A contrario, ils étaient attirés par des couleurs telles le rouge, le orange, le noir et le bleu cyan.
Attention : les moustiques ne sont pas devenus aveugles, car leurs yeux répondent encore aux stimuli de lumière. Ils sont simplement devenus insensibles aux contrastes, et ainsi incapables de « chasser » leurs proies en fonction d'une couleur foncée.
-, ne possèdent pas de nocicepteurs, les récepteurs sensoriels de la douleur. De plus, ces animaux, dotés d'un cerveau très primitif constitué d'une chaîne de ganglions nerveux, ne posséderaient pas la capacité cérébrale à ressentir la souffrance.
Et il s'avère qu'elles sont étonnamment intelligentes, les Einstein du monde des arthropodes, en grande partie grâce à leur énorme cerveau.
Les insectes et autres invertébrés auraient une forme de conscience. C'est ce que révèle une étude australienne publiée dans la revue "Pnas". Après ce décryptage, vous n'écraserez plus jamais une fourmi de la même façon, prévient notre chroniqueur Jean-Paul Fritz.
Contrairement à ce que l'on peut croire, le cochon est un animal le plus propre. À partir de son cinquième jour d'existence, un porcelet ne fait pas ses besoins là où il se couche. Il vérifie toujours la propreté d'un endroit avant de s'y installer et ne s'y allonge pas si celui-ci est souillé.
Les insectes n'ont pas de vrai coeur ni de vrais vaisseaux sanguins dans lesquels circule le sang. Le «sang» des insectes, que l'on appelle hémolymphe, se trouve dans tout le corps et est en contact direct avec tous les tissus et organes. Il n'est pas enfermé dans des vaisseaux sanguins.
#1. Les orangs-outans. Les orangs-outans sont les animaux les plus intelligents du monde ! Tout comme les chimpanzés, l'orang-outan est capable d'utiliser des outils, d'apprendre la langue des signes et d'avoir des structures sociales complexes impliquant des rituels.
Si vous grattez autour d'un bouton de moustique, le cerveau perd l'information et les démangeaisons s'arrêtent. Mais prudence, car gratter intensément peut permettre aux bactéries de traverser la peau et par conséquent provoquer une infection.
Des odeurs mieux perçues le soir
Ce moustique fabrique des protéines qui transportent les molécules odorantes vers les récepteurs olfactifs. Or, le pic de production de ces protéines est maximal au crépuscule et durant la nuit, selon les chercheurs.
Les œstrogènes
La sécrétion d'œstrogènes pourrait également jouer un rôle dans le « choix » du moustique concernant la personne à piquer. Les femmes seraient plus sujettes aux piqûres au milieu de leur cycle menstruel et lorsqu'elles sont enceintes.