La centrale de Tchernobyl n'est plus occupée par les troupes russes depuis le jeudi 31 mars 2022, selon les autorités ukrainiennes. L'AIEA confirme que le transfert de responsabilité du contrôle de la centrale aux autorités ukrainiennes avait été formellement noté « par écrit ».
En effet, les éléments radioactifs les plus dangereux ne devraient atteindre leur demi-vie que dans 900 ans et il faudrait théoriquement 48 000 ans pour que le reste de la radiation s'épuise.
La catastrophe nucléaire de Tchernobyl (/tʃɛʁnɔbil/) est un accident nucléaire majeur survenu dans la nuit du 25 au 26 avril 1986 à la centrale nucléaire V.I. Lénine de Tchernobyl, située à 130 kilomètres au nord de Kiev (à l'époque en République socialiste soviétique d'Ukraine, en URSS).
En 2015, des mesures confirment que les réacteurs 1 et 2 ont complètement fondu, l'étendue réelle des dégâts subis par les trois réacteurs ne pourra être constatée que lorsque les conditions d'accès le permettront. Catastrophe de Tchernobyl (Ukraine) en 1986 : fusion complète du cœur du réacteur 4.
Contamination nucléaire
La ville de Tchernobyl est encore « habitée » mais d'une manière bien particulière puisque les enfants et les femmes enceintes ou en âge de procréer n'y sont pas autorisés. Officiellement, un millier d'habitants peuplent le no man's land. Officieusement, elle en compte trois ou quatre fois plus.
L'accident de Tchernobyl a ainsi touché des zones localisées et très éparses dans l'est de la France, tant en plaine (plaine d'Alsace et Vallée du Rhône) qu'en montagne (Alpes du Sud, Corse, Jura et Vosges).
L'accident survenu le 26 avril1986 à la centrale nucléaire de Tchernobyl, en Ukraine, a donné lieu au plus grand rejet radioactif non contrôlé de l'histoire. Des explosions de vapeur et d'hydrogène à la tranche 4 de la centrale ont mené à une rupture de la cuve du réacteur et à un incendie qui a duré 10 jours.
1. Tchernobyl. Le 26 avril 1986, à la suite d'une erreur humaine, le réacteur numéro quatre de la centrale de Tchernobyl en Ukraine explose. Il s'agit du plus grave accident nucléaire de l'histoire.
"Tchernobyl est une bombe à retardement", assure Jean Geronimo, historien spécialiste de la Russie à l'université de Grenoble. Si les Russes ont pris le contrôle de la centrale nucléaire, c'est aussi "pour éviter des actes de sabotage. Mon interprétation est qu'ils veulent sécuriser l'espace, le contrôler.
Aujourd'hui, le réacteur n°4 est recouvert d'un sarcophage, il n'est terminé que depuis 2019. À cause des radiations, les voyageurs ne peuvent pas rester et dormir sur place plus de quatre jours.
À l'approche du 30e anniversaire de la catastrophe nucléaire, en avril, l'avenir de la zone d'exclusion est pourtant en suspens : réserve naturelle ou zone de stockage pour déchets radioactifs ? Suite à la catastrophe, les terres évacuées sont en effet devenues le parfait exemple d'une réhabilitation naturelle.
Une problématique centrale, dix ans après la catastrophe nucléaire, que le pays devra régler au plus tôt avant l'automne 2022, date à laquelle l'espace de stockage de Fukushima-Daiichi se retrouvera entièrement saturé d'eau contaminée.
Ajaccio, Saint-Etienne ou la centrale nucléaire de Cattenom figurent parmi ces zones ou la radioactivité, mesurée régulièrement, est la plus élevée.
Le passage du nuage de Tchernobyl en France
Le Sud-Est et la Corse sont les premiers touchés. Le 1er mai, les trois quarts de la France se trouvent sous le nuage. Le 2 mai, une dépression repoussera le nuage vers l'intérieur du continent. Ce passage du nuage a été largement minimisé.
Puis, les animaux domestiques présents depuis le début de l'accident se sont adaptés et ont évolué pour être plus résistants. Enfin, toujours d'après German Orizaola, "l'absence d'humains à l'intérieur de la zone d'exclusion pourrait favoriser de nombreuses espèces, en particulier les grands mammifères".
À la suite de la défaite de la gauche aux élections législatives de mars 1986, François Mitterrand a nommé Jacques Chirac à Matignon.
Les radiations illuminent le ciel nocturne de lumières rouges et bleues. La poussière radioactive mortelle se répand partout. Sur le lieu même de l'explosion, au cœur du réacteur, les ouvriers encore vivants tentent de sauver ce qu'ils peuvent. Ils évacuent les blessés, coupent les alimentations, réactivent les pompes.
Le sous-marin Le Redoutable à Cherbourg serait suffisamment sécurisé. A Paris existe un lieu construit durant la guerre froide et qui possède 14 abris : Radio France ! Ils seraient accessibles par des galeries situées sous le bâtiment. L'Elysée dispose aussi d'un abri de 250 m2 sous le palais.
L'Islande : le pays le plus sûr
L'Islande est, selon le classement Global Peace Index 2021, le pays le plus susceptible de rester pacifique au milieu d'une guerre mondiale. En raison de sa situation géographique (extrême nord de l'Europe, au milieu de l'océan Atlantique) et en raison de sa tradition pacifiste.
Elles sont également responsables de brûlures et de nausées et à plus long terme, de cancers. Pour s'en protéger, là encore, les experts recommandent de se réfugier au cœur d'un bâtiment. Selon eux, un mur d'acier, de béton, ou même de la terre compactée, offrent une véritable protection.
Les conséquences sanitaires provoquées par cette exposition sont difficiles à évaluer avec certitude. Le nombre de cancers de la thyroïde a été multiplié par cent chez les enfants du sud de la Biélorussie ; cette épidémie est clairement reliée à l'exposition importante à l'iode 131 en 1986.
Le patron de l'époque du Service central de protection contre les rayons ionisants (SCPRI), le professeur Pierre Pellerin, se retrouve rapidement associé à ce drôle de nuage. Il n'en a pourtant jamais parlé. C'est en fait un journaliste qui lui a attribué cette phrase.
L'ingestion de fortes doses de césium 137 a des effets dévastateurs : insuffisance médullaire, altération du système immunitaire et de la fonction de reproduction, affections rénales…