Mais sans une vision stéréoscopique, même si vous utilisez une longueur focale appropriée, vous ne parviendrez jamais à reproduire exactement ce que nos yeux voient. Cependant, affirmer qu'une photo ajoute « automatiquement » 4.5 kilos au poids réel d'une personne, est un peu simpliste.
Nos yeux se débarrassent des détails non nécessaires lorsque nous regardons une personne dans la vraie vie, et c'est pour cela que les gens autour de nous, nous voient de manière moins détaillée, alors que notre image sur une photo est modifiée par les détails qui sont mis en évidence.
UNE VERSION DE NOUS INVERSÉE
En outre, le miroir montre un reflet inversé de nous-mêmes : nous voyons la droite et la gauche à l'envers. Nous utilisons la moitié du visage qui se trouve à droite sur l'image pour nous reconnaître, selon une étude du Collège universitaire de Dublin.
C'est fondamentalement un fait que l'appareil photo ajoute quelques kilos, et pas seulement ! Un appareil photo peut aussi vous faire soustraire quelques kilos. Ce qu'il est important de mentionner, c'est que chaque appareil photo de téléphone ajoute également quelques kilos.
La différence entre le miroir et la photo vient tout simplement du fait que lorsque l'on se regarde dans le miroir, on voit une image qui nous reflète directement, ce qu'une photo ne renvoie pas. Plus nous sommes exposés à un stimulus, plus il est probable que nous l'apprécions.
Alors comment expliquer cela ? La principale raison est simple : les photos dévoilent, dans la plupart des cas, l'inverse de ce qu'on voit dans une glace ; elles restituent notre image telle que les autres la voient ; comme si elles disaient finalement la vérité.
Ce qu'il est important de dire c'est que la photo n'est pas la réalité. Elle peut servir à montrer la réalité, c'est vrai, mais elle reste la perception et la vision du photographe. En somme, on peut dire que la photographie se sert de la réalité, en revanche la réalité ne saurait se servir de la photographie!
En termes simples, plus le téléphone est proche de votre visage, plus la distorsion se produira. Alors oui, ne vous inquiétez pas, vous n'avez pas un gros nez, c'est juste l'objectif de votre appareil photo.
Effet de compression
En utilisant un objectif grand-angle, l'image subit une distorsion de la perspective, générant un visage disproportionné. Cependant, l'utilisation d'une focale plus longue élimine partiellement ce problème car la perspective plus étroite comprime l'arrière-plan du sujet.
Résultat, l'image monoculaire offerte par un appareil photo fait apparaitre un objet comme plus imposant qu'il ne le serait - par rapport à l'arrière-plan - s'il était vu au travers de notre regard binoculaire. Mais cette différence « stéréoscopique » n'est pas la seule responsable de notre embonpoint photographique.
La photogénie a une dimension performative : en décidant que vous êtes moche, vous devenez moche. Les photographes l'expliquent mieux que moi mais en gros, si tu ne te trouves pas photogénique tu vas avoir tendance à adopter des tics de malaise qui vont t'enlaidir.
Comment vous vous voyez vous-même. La manière dont vous vous voyez vous-même influence la manière dont les autres vous voient. Si vous avez des complexes, ils se verront, et les gens les remarqueront.
Selon l'inclinaison que vous donnez à un miroir, il vous renverra une image plus ou moins grande de votre personne. Un miroir courbe, légèrement concave grossira les traits. A l'inverse, un miroir bombé les affinera...
Le miroir : symbole de la vérité
Cependant, quelque soit la culture, le miroir garde la même fonction et la même symbolique : il permet de se voir tel que l'on est. Il ne ment pas et est révélation de vérité.
Ne pas s'aimer en photo, ça veut dire quoi ? Si l'on « travaille » constamment sur soi-même pour être au mieux, il arrive que la photo mette à mal ces efforts en nous renvoyant une image qui ne nous convient pas. On devient très critique. Ça ne veut pas dire que l'on a une mauvaise estime de soi.
Ce que l'on considère comme photogénique relève de propriétés mesurables et explicables : des angles de vue à préférer (le “trois-quarts” de face plutôt que la face frontale), des poses à privilégier, une exposition du visage (une lumière rasante plutôt qu'un éclairage agressif durcissant les traits), mais aussi une ...
Tout comme vous ne devriez pas regarder l'objectif de face, vous ne devriez pas non plus lever le menton lorsque vous prenez des photos. Votre visage paraitrait plus gros et vous exhiberiez l'intérieur de votre nez. Penchez légèrement votre tête vers le bas et sur le côté afin d'être le plus photogénique possible.
Si vous voulez avoir l'air mince sur les photos, faites de votre mieux pour éviter d'être photographiée de face. Au lieu de cela, tournez légèrement sur le côté, placez un pied devant l'autre de sorte que votre pied avant soit dirigé vers l'appareil photo, puis inclinez le poids de votre corps sur votre pied arrière.
Pourquoi les visages se déforment-ils quand on prend une photo de près? La façon dont nous percevons un objet dépend de l'angle et de la distance exercée sur ce même objet. Quand vous êtes tout en bas d'un un immeuble, il apparait beaucoup plus large qu'il ne l'est en réalité.
C'est qu'il y a plein de facteurs extérieurs qui viennent fausser votre rapport à l'image et peuvent être à l'origine de cette croyance enracinée qui est la vôtre selon laquelle vous ne serez jamais bien sur aucune photo. D'abord, l'image de vous à laquelle vous êtes habitué(e) est votre reflet.
Facteurs de risque : Les principaux facteurs de risque sont : – le manque de mobilité, souvent lié à l'utilisation de sièges-coques, ou la présence de tensions musculaires (torticolis, syndrome de Kiss…).
Il considère la photographie comme un enregistrement intégral du réel, comme un calque qui restituerait parfaitement son référent. Il avance alors qu'elle fonctionne comme un document attestant de ce qui a été. Ou quand la photographie se définit comme une « preuve » du réel ou un « certificat d'authentification »3…
L'image est séduisante pour plusieurs raisons : Le plaisir est immédiat, car notre pensée se relâche au contact de l'image, comme pour les rêves, elle fait appel à notre imaginaire. Il n'y a pas de distanciation automatique comme pour le langage où l'aspect symbolique des mots nous détache plus des choses.
Un trouble fréquent et invalidant
"La dysmorphophobie est un symptôme phobique, donc à ranger plutôt du côté des névroses.