Les hormones que vous produisez durant la grossesse peuvent évidemment impacter votre humeur et vos émotions, ce qui explique pourquoi beaucoup de femmes se sentent irritables, émotives, ou en colère d'un jour à l'autre. Les hormones contribuent également à une plus grande fatigue.
Un taux d'œstrogènes élevé induit de surcroît une augmentation de la production de sérotonine, l'hormone du bien-être et de la sérénité. La progestérone est elle aussi dotée de qualités inestimables : elle exerce notamment un effet anxiolytique, qui apaise et facilite l'endormissement.
Le stress est lié à l'action d'hormones comme l'ACTH (ou hormone corticotrope), le cortisol, l'adrénaline, l'ocytocine et la vasopressine.
Parmi les hormones censées guider nos comportements, la testostérone a une place de choix. C'est elle qui rendrait les hommes dragueurs, compétitifs, égoïstes, coléreux et violents. La testostérone a sans conteste des effets sur le corps, en agissant en particulier sur le volume et la force musculaire.
Une de ces hormones de stress est la prolactine, qui se trouve en plus forte concentration chez les femmes que les hommes. Comme on a trouvé que les taux de prolactine sont corrélés à la fréquence des pleurs émotionnels, il a été supposé que les femmes tendent ainsi à pleurer plus souvent que les hommes.
La sérotonine a un rôle proche de celui des hormones.
Elle agit sur le système nerveux central et induit différentes actions, notamment dans la régulation de certains comportements comme l'humeur ou l'émotivité. "Elle intervient dans la souffrance morale et donc dans la dépression", précise le Dr Fouré.
Les hormones sont les facteurs les plus sensibles chez les femmes, car elles subissent souvent plus de fluctuations hormonales que les hommes. Par exemple, le syndrome prémenstruel, la grossesse et la ménopause peuvent tous contribuer aux changements d'humeur.
Dans les déséquilibres hormonaux on conseille : Les plantes adaptogènes (ex : basilic sacré, astragale…) : permettent de lutter contre le stress corporelle. Méditation, exercices de respiration : permettent de gérer le stress émotionnel qui a un impact direct sur les glandes surrénales notamment (cortisol et adrénaline ...
L'hormone régule de nombreuses fonctions du corps : sommeil, ovulation, stress, humeur… Un dérèglement peut entraîner des symptômes significatifs.
Aucun de ces symptômes n'est grave; ils sont simplement révélateurs du SPM (syndrome prémenstruel). Ils sont normaux et sont dus aux fluctuations hormonales. La plupart des femmes ressentent un ou plusieurs des ces symptômes juste avant leurs règles.
Quelles sont les hormones du bonheur ? Il en existe 4 principales : la dopamine ; la sérotonine ; l'endorphine et l'ocytocine.
Stress, burn-out, surmenage, quand elles pointent leur nez, ces souffrances psychologiques peuvent entraîner elles aussi des sautes d'humeur brutales. Les personnes qui en sont touchées éprouvent un profond épuisement physique et psychique, ont des idées noires et du mal à se concentrer.
En revanche, autour de la ménopause, de nombreuses femmes se plaignent d'une forme de lassitude physique et morale : "Je me sens morose", "Je n'ai envie de rien entreprendre"... Celle-ci relève davantage d'une petite déprime et les hormones jouent indéniablement un rôle dans cette légère neurasthénie.
Se sentir en permanence en colère peut également être le signe d'un mal être que l'on ne reconnait pas ou que l'on ne veut pas reconnaitre. Comme il faut bien que cela s'exprime à un moment, cela passe par une émotion vive et forte.
Le sang, la lymphe (ou phlegme, pituite), la bile jaune et la bile noire, aussi nommée atrabile, sont les quatre principales humeurs de l'organisme dont l'équilibre subtil détermine des tendances profondes du tempérament comme des maladies.
On dit qu'une personne est lunatique lorsqu'elle change brusquement et fréquemment d'humeur et de caractère. Il faut néanmoins distinguer ce comportement en dents de scie (sautes d'humeur) des véritables troubles bipolaires (ex-troubles maniaco-dépressifs) qui sont des troubles psychiatriques reconnus.
Parmi les causes les plus fréquentes, on retrouve la fatigue mentale et physique, des changements hormonaux (cycle hormonal, syndrome prémenstruel, ménopause, andropause...). Parfois, cela peut être le symptôme d'un mal-être plus profond.
Caractère, humeur morose.
Une personne atteinte d'un trouble de l'humeur ressent les émotions négatives plus intensément et pendant plus longtemps que la plupart des gens. Elle peut sentir qu'elle a plus de mal à maîtriser ses émotions, ce qui nuit à sa santé mentale et à sa santé physique, en plus d'influencer ses comportements.
La dépression résulte d'une interaction complexe de facteurs sociaux, psychologiques et biologiques. Les personnes qui ont vécu des événements difficiles dans leur vie (chômage, deuil, traumatismes) sont davantage susceptibles de développer une dépression.