Ils doivent être munis au préalable d'un visa, et la France est souveraine pour l'accorder ou non. Néanmoins, le Gouvernement français s'efforce toujours de parvenir avec les autorités algériennes à un règlement satisfaisant des cas des harkis qui se sont vu opposer un refus officiel à une demande de visa.
Un droit à réparation pour certains harkis et leurs familles
Selon l'étude d'impact du projet de loi, ce barème serait fixé à 2 000 euros pour un séjour de moins de trois mois, à 3 000 euros pour un séjour entre trois mois et un an, augmentés de 1 000 euros par année supplémentaire en camp ou en hameau.
L'indemnité concerne les harkis passés soit par des camps, soit par des hameaux de forestage. L'État considère qu'il est, dans ces cas, responsable de la situation. Elle est de 2 000 € pour les trois premiers mois passés dans ces camps, puis de 1 000 € par année supplémentaire.
En France, l'expression de harkis de Paris désigne, pendant la guerre d'Algérie et à partir du 20 mars 1960 , une « force de police auxiliaire » mise en place par le préfet Maurice Papon. La plupart de ces auxiliaires sont d'origine algérienne et installés dans des quartiers à forte densité algérienne.
Passeport en cours de validité couvrant au minimum la totalité du séjour. Autorisation de sortie de territoire (et les documents associés) pour quitter la France.
Pour Alger (à partir du mardi 21 juillet 2020) :
Les frais de service de base sont perçus en monnaie locale et s'élèvent à l'équivalent de 33 euros en monnaie locale par dossier déposé et ne sont pas remboursables, sauf cas exceptionnel. Des services optionnels payants sont également proposés aux demandeurs de visa.
Pour finir, si vous disposez des documents exigés pour voyager en Algérie en dehors de la carte d'identité nationale, vous pouvez partir sans crainte même avec une CNI périmée. Voilà ! Vous savez désormais qu'il est bien possible de se rendre en Algérie avec une carte nationale périmée.
De nombreux musulmans qui viennent se placer sous la protection de l'armée française pour échapper aux menaces demandent le rapatriement en métropole. Il s'agit de toutes les catégories d'anciens supplétifs, mais aussi de fonctionnaires ou d'élus.
Les Harkis, musulmans recrutés comme auxiliaires de l'armée française durant la guerre d'Algérie (1954-1962) pour lutter contre le FLN, tiraient leur nom du mot "harka", qui signifie "mouvement" en arabe.
Considérés comme des traîtres par leurs compatriotes, les harkis ont été victimes, après l'indépendance, de massacres effroyables. Même si les accords d'Évian devaient garantir leur sécurité.
42 500 harkis, avec leur famille, peuvent s'établir en France métropolitaine sur un nombre total de supplétifs évalué entre 200 000 et 250 000.
Après un examen personnalisé de votre situation, l'action sociale de l'ONACVG peut prendre diverses formes : une aide pour difficultés financières. une aide aux prestations de service : aide ménagère et maintien à domicile. une aide à la reconversion professionnelle, pour l'accès ou le retour à l'emploi.
Une journée d'hommage de la nation leur est consacrée chaque 25 septembre depuis un décret de 2003. Symboliquement, cette date sera inscrite dans la loi.
L'islam s'est installé au Moyen Âge et il constitue la religion majoritaire des Kabyles. Son influence sur la culture, la société est majeure ; et ce à travers diverses périodes historiques. Au début de la conquête musulmane du Maghreb, la population berbère se convertissait massivement.
Les harkis seront parqués à leur arrivée en France dans des camps tels le Plateau de la Lozère, Bourg-Lastic en Auvergne, ou Rivesaltes. 12 000 harkis seront ainsi parqués dans un village fait de tentes à Rivesaltes.
"Les pieds-noirs (surnom des Européens installés en Algérie, ndlr) étaient tous très attachés à l'Algérie, c'est pour cela que partir était un drame pour eux", relate-t-elle. Environ 200.000 en 1963, ils n'étaient plus que 30.000 en 1993, selon l'historienne Hélène Bracco.
s'appelaient les “Gusses” ou les “Max”, ils étaient paysans, ouvriers, instituteurs ou autres... Les «appelés», affectés surtout à l'armée de Terre pendant leur service militaire, venaient des quatre coins de métropole pour maintenir l'ordre dans les trois départements français d'Algérie.
La guerre d'Algérie a provoqué en France : la chute d'une République et la naissance d'une autre, la V e, avec une nouvelle Constitution ; l'entrée en politique d'une génération que l'on retrouvera en 1968 ; des fractures dans l'armée francaise qui, se voyant victorieuse sur le terrain, refuse l'issue politique de l' ...
A partir de 1959, si sa politique connaît encore des zigzags - il lâche en mars 1960 devant les militaires en Algérie que l'indépendance, "c'est une fumisterie" - le général de Gaulle chemine vers l'acceptation d'une Algérie algérienne. En essayant de préserver au mieux les intérêts français, notamment au Sahara.
Est-ce que c'est dangereux de voyager en Algérie ? Alger et Oran sont des villes entièrement sûres. On peut s'y balader à toute heure – même si, à Alger, la vie nocturne n'est pas très développée. Oran est plus festive, où l'on sent l'influence de l'Espagne toute proche.
La réponse est évidemment non, quel que soit le motif. Le seul document de voyage admis et reconnu en Algérie est le passeport en cours de validité. Que ce soit chez Air Algérie ou chez les autres compagnies aériennes desservant l'Algérie, tout passager qui se présente sans passeport ne sera pas autorisé à voyager.
Un visa est nécessaire pour se rendre en Algérie : si vous êtes ressortissant français, vous avez besoin d'un visa avant votre départ pour entrer dans le territoire algérien (Alger, Oran, Constantine, Annaba, Blida, Batna,…), quels que soient le motif du séjour en Algérie et la durée de votre voyage en Algérie (les ...