Lorsque cette pathologie s'installe dans la durée, elle peut provoquer des troubles du sommeil et de la concentration, de l'anxiété, de l'irritabilité, une grande fatigue et un isolement social, comme en témoigne Siana, 10 ans : « L'algodystrophie me fait passer presque toutes les semaines en béquilles.
La phase de séquelles : elle se caractérise par un enraidissement des articulations des doigts et/ou du poignet (parfois même de l'épaule), avec parfois un aspect « fibreux » ou « cireux » des doigts. Les doigts sont enraidis en flexion. Ces séquelles peuvent être douloureuses.
L'algodystrophie se caractérise par l'association de douleur, oedème, raideurs articulaires, modification de température et d'aspect de la peau, des ongles, des poils. Les signes cliniques se manifestent au-delà de la zone opérée ou traumatisée mais restent latéralisés et limités au seul membre.
un traitement médicamenteux. Des antalgiques et des anti-inflammatoires permettent éventuellement de diminuer les douleurs. D'autres médicaments comme la calcitonine et les bisphosphonates peuvent être prescrits dans les cas sévères même si l'algodystrophie ne fait pas partie de leurs indications.
Le membre affecté est froid, la peau devient pâle et lisse, l'œdème régresse. Il peut n'y avoir qu'une phase ou, dans certains cas, les phases peuvent alterner. L'algodystrophie régresse lentement jusqu'à une guérison généralement sans séquelles après 6 à 24 mois. Le syndrome peut revenir après quelques années.
Malheureusement, pour environ 1 personne sur 5, selon une étude récente, la pathologie évolue vers une phase « séquellaire » avec un handicap définitif.
Si les douleurs sont trop aiguës, ou si beaucoup d'oedème apparaît suite au traitement alors le DLM Vodder reste une meilleure option. La masso-kinésithérapie peut commencer à être utilisée. Les traitements seront TRÈS progressifs.
L'évolution de l'algodystrophie se caractérise par une phase dite "chaude" : c'est la phase inflammatoire évoluant en quelques semaines et parfois jusqu'à 6 mois. S'ensuit une phase, dite "froide", qui s'étale jusqu'à la guérison de l'algodystrophie après 6 à 24 mois.
Les rhumatologues peuvent aussi être consultés en cas d'algodystrophie. "Pour se rendre dans un centre anti-douleur, il faut être adressé par son médecin traitant ou par un service hospitalier.
Cette maladie ne fait pas partie de la liste des ALD Mais votre médecin a toujours Possibilité de faire une maladie hors liste si il estime que vous remplissez les conditions.
L'algodystrophie, appelée aussi Syndrome Douloureux Régional Complexe (SDRC), est caractérisée par une douleur continue d'une région du corps, à l'extrémité d'un membre le plus souvent. Celle-ci peut être spontanée et/ou provoquée.
Il existe deux facteurs principaux pouvant déclencher une algodystrophie : un traumatisme (une fracture du poignet, une luxation, une entorse...) ou une intervention chirurgicale (opération du canal carpien, opération de l'hallux valgus, chirurgies orthopédiques...).
Ca entraîne également des troubles vasculaires, les vaisseaux ne se dilatant et ne se contractant plus normalement. Enfin on voit à la radio un os déminéralisé. Avoir mal par intermittence durant des mois a bien sûr des répercussions sur le moral et les personnes touchées sont souvent déprimées.
L'algodystrophie ou algoneurodystrophie, également appelée syndrome douloureux régional complexe, se manifeste par de vives douleurs dans les membres, une sensation permanente de fourmillement ou de brûlure, des articulations difficiles voire impossibles à bouger...
Il s'agit d'un ensemble de symptômes atteignant plusieurs articulations du membre supérieur après un traumatisme ou une intervention chirurgicale mais sans réelle relation avec l'acte lui-même. L' algodystrophie peut arriver après : un traumatisme comme une luxation ou une entorse.
Comment soigner une algodystrophie
Les médicaments antalgiques : paracétamol ou anti-inflammatoires, mais aussi les corticoïdes (sous forme d'infiltrations), les bisphosphonates (en particulier le pamidronate) et les médicaments contre les douleurs neuropathiques (gabapentine par exemple).
La scintigraphie osseuse
Toutefois, il faut s'aider du contexte clinique pour affirmer l'algodystrophie en cas d'examen négatif à l'inverse se méfier aussi des diagnostics différentiels comme la fracture de fatigue.
L'algodystrophie, encore appelée l'algoneurodystrophie ou le syndrome douloureux local complexe, se définit par l'apparition et l'évolution d'un syndrome douloureux au niveau d'une ou plusieurs zones d'articulation.
L'algodystrophie, ou syndrome douloureux régional complexe de type I (SDRC I), est un syndrome douloureux régional d'origine mal déterminée, le plus souvent secondaire à un traumatisme (entorse, fracture, chirurgie). Elle associe des douleurs de type neuropathique à des troubles vasomoteurs et trophiques.
En homéopathie, on conseillera des granules de bryonia, arnica et symphitum des laboratoires Boiron. En phytothérapie, la prêle d'Arkopharma (Arkogélule prêle) est conseillée pour son action reminéralisante. Des séances de kinésithérapie douce ou d'osthéothérapie ont de très bons résultats.
Bains écossais
Remplir l'une avec de l'eau chaude (entre 37° et 40°), l'autre avec de l'eau froide, telle qu'elle coule du robinet (entre 12° et 15°). Plonger la main dans l'eau chaude pendant 4 minutes, puis immédiatement après dans l'eau froide pendant 1 minute. Renouveler l'opération 4 fois.
Le syndrome de douleur régionale complexe (SDRC) est un terme utilisé pour désigner une variété de présentations cliniques chez les patients présentant une douleur chronique persistante qui est disproportionnée au traumatisme ou à la lésion précédant la douleur et qui ne se limite pas à un territoire nerveux ou à un ...
Quels sont les traitements ? Le traitement du Syndrome Douloureux Régional Complexe a pour but de limiter les douleurs et de préserver la mobilité articulaire. Il doit être le plus précoce possible et consiste en de la kinésithérapie essentiellement et la prise de médicaments antalgiques.