Les examens médicaux sont réalisés sur le temps de travail et la rémunération est maintenue. Lorsque ces examens ne peuvent pas avoir lieu pendant les heures de travail, ils sont rémunérés comme du temps de travail effectif.
Avant 2017, le salarié devait passer une visite médicale périodique tous les deux ans. Depuis le 1er janvier 2017, le salarié doit désormais passer une autre visite dans le délai maximal de 5 ans après sa première visite.
Les visites périodiques doivent avoir lieu tous les 5 ans au maximum, contre un délai de 2 ans auparavant. Seules exceptions : les travailleurs de nuits, les travailleurs handicapés et les titulaires d'une pension d'invalidité, sont soumis à une visite tous les 3 ans.
Depuis le 1er janvier 2017, l'article R4624-10 du code du travail prévoit que la visite d'information et de prévention doit avoir lieu dans un délai de trois mois, à partir de la prise effective du poste de travail, c'est-à-dire, du premier jour de travail à ce nouveau poste.
S'il revient à l'employeur d'organiser les visites médicales obligatoires, le refus du salarié de s'y soumettre constitue une faute pouvant justifier une sanction, d'autant plus que ce refus laisse planer un doute sur son aptitude médicale. Un refus systématique et prolongé du salarié peut justifier son licenciement.
Il existe plusieurs types de visites médicales, certaines étant obligatoires. C'est une visite obligatoire pour les salariés, effectuée par le médecin du travail ou par l'infirmier de santé au travail sous son autorité dans les trois mois qui suivent votre prise de poste.
Lorsqu'un salarié présente des difficultés qui peuvent être en lien avec sa santé et qui peuvent avoir un impact sur son travail, l'employeur a la possibilité de demander une visite médicale auprès du médecin du travail. Le salarié devra être informé du motif de la visite.
Sont précisément concernés par cette visite médicale : 1° Les travailleurs bénéficiant ou ayant bénéficié d'un suivi individuel renforcé de leur état de santé prévu à l'article L. 4624-2 du code du travail ; 2° Les travailleurs ayant été exposés à un ou plusieurs des risques mentionnés au I de l'article R.
Un avis d'inaptitude au poste occupé peut être envisagé par le médecin du travail à l'occasion de toutes les visites dont bénéficie le salarié : lors d'une visite obligatoire de suivi, à l'occasion d'une visite de reprise du travail ou à tout moment si l'état de santé du salarié le justifie, par exemple lors d'une ...
Le salarié passe une nouvelle visite dans un délai maximum de 5 ans à partir de la 1re visite. Ce délai est fixé par le médecin du travail. Si le salarié est reconnu travailleur handicapé ou titulaire d'une pension d'invalidité ou travailleur de nuit, le délai maximum est de 3 ans.
Quelle est la procédure à suivre ? Que l'inaptitude soit professionnelle ou non, la procédure est la même : Demande de visite médicale. En général, c'est le salarié, souvent suite à une visite avec son médecin traitant, qui demande un rendez-vous à la médecine du travail.
Qui a le dernier mot du médecin conseil et du médecin du travail ? Comme évoqué précédemment, c'est le médecin-conseil de la CPAM qui est chargé d'assurer le contrôle médical. Autrement dit, il doit vérifier que l'état de santé du salarié mentionné sur l'arrêt maladie est réel.
Comment savoir si un médecin est compétent ? En général, on se fie à deux bonnes sources de renseignements : le fameux « bouche à oreille », qui est efficace dans bien d'autres domaines que la médecine ; et, pour le recours aux spécialistes, l'avis de son médecin traitant.
Lorsque l'employeur n'organise pas la visite médicale de reprise dans ce délai de 8 jours, ce retard ouvre droit à des dommages et intérêts pour le salarié (Cass. Soc.
Alors qu'une visite à un médecin libéral coûte 20 euros par client, la visite effectuée par la médecine du travail est facturée 79,53 euros pour une seule personne.
Le type de visite(visite d'information et de prévention initiale et périodique, examen médical d'aptitude à l'embauche et périodique, visite de pré-reprise, visite de reprise, visite confidentielle) est adapté à votre état de santé, votre âge, vos conditions de travail.
L'employeur peut licencier le salarié pour : Inaptitude d'origine non professionnelle, c'est-à-dire à la suite d'un arrêt maladie ordinaire. Inaptitude d'origine professionnelle, c'est-à-dire lorsqu'elle est liée à un accident de travail ou une maladie professionnelle.
Autre solution pour quitter un CDI sans perdre ses droits, la rupture conventionnelle. Elle consiste à négocier son départ avec l'entreprise. Cependant, mieux vaut être en bon terme avec son employeur, car celui-ci est en droit de refuser cet accord.
Si l'inaptitude physique fait suite à un accident du travail ou une maladie professionnelle, le salarié a droit aux indemnités suivantes : Indemnité de rupture d'un montant au moins égal au double de l'indemnité légale de licenciement (sauf dispositions conventionnelles plus favorables)
La loi impose aux salariés de se soumettre à des visites médicales de travail obligatoires. Ces visites ont pour objectif de vérifier l'aptitude du salarié à exercer son activité professionnelle. C'est aussi au nom de l'obligation de sécurité de résultat à l'égard de ses salariés que l'employeur doit les organiser.
Visites médicales
Visites de préreprise : Visite organisée par le médecin du travail à la demande du salarié, de son médecin traitant ou du médecin conseil de la Sécurité sociale pour un arrêt de travail de plus de 30 jours débutant après le 31 mars 2022 et de reprise du travail.
Toutes les dépenses afférentes à la médecine du travail sont à la charge de l'employeur. Les consultations médicales sont donc payées par l'entreprise. Si le salarié doit se déplacer jusqu'au service de santé au travail inter-entreprises, l'employeur devra rembourser ses frais de déplacement.
Si le salarié inapte n'est pas reclassé dans un délai d'un mois ? En l'absence de reclassement dans un délai d'un mois, vous devez verser au salarié inapte son salaire correspondant à l'emploi qu'il occupait avant la suspension de son contrat de travail.
Le renouvellement
La prolongation de l'arrêt doit être prescrite par le médecin prescripteur de l'arrêt initial ou par le médecin traitant, sauf impossibilité dûment justifiée par l'assuré.