Dès lors, si le libre arbitre est une illusion, la liberté humaine est bien une réalité. La vraie nature liberté humaine consiste à « agir par la seule nécessité de sa nature ». La liberté ne s'oppose plus à la nécessité, mais elle est une forme de déterminisme, un certain type de causalité.
Notre liberté n'est qu'une illusion. Nous nous croyons libres parce que nous ignorons les causes qui nous déterminent. C'est le discours de Spinoza pour qui l'Homme n'est qu'un élément de la nature semblable aux autres, soumis aux mêmes lois.
L'homme ne se définit pas par son essence, ni par un inconscient ni par des déterminismes ni par un destin ou une volonté divine, mais uniquement par son existence. Il est donc entièrement libre, puisqu'il est déterminé par ce qu'il fait et non ce qu'il est.
Face à la liberté s'oppose l'idée de destin, de déterminisme, de fatalité (fatum) comme synonyme d'un enchainement inexorable entre les causes et les effets et dont on ne pourrait s'extraire.
L'homme n'est vraiment libre à la naissance. L'homme ne nait pas totalement libre car il dépend de ses besoins vitaux : un homme est forcement obligé de manger et de boire ainsi que de se reproduire pour survivre et proliférer l'espèce. Le petit homme est donc soumis aux lois de la nature.
En effet, Rousseau au début du Contrat social exprime cette citation :« L'homme est né libre, et partout il est dans les fers » . Cela signifie que l'homme est libre en droit, mais asservi en fait car son existence est régie par des règles instaurées par d'autres.
Sachez qu'être libre c'est se donner le droit d'être soi-même. C'est oser écouter ses besoins même s'ils ne correspondent pas aux attentes des autres. C'est sentir que nous sommes le seul maître de notre vie.
La liberté est le pouvoir qui appartient à l'homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d'autrui; elle a pour principe la nature, pour règle la justice, pour sauvegarde la loi; sa limite morale est dans cette maxime : Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu'il te soit fait.
La liberté vous donne l'occasion de ressembler à ce que vous voulez être. Ou faire ce que vous voulez faire - comme le modèle David. Parfois, vous vous sentez obligé de faire des choses ou d'adopter une apparence que vous n'aimez pas, mais la liberté signifie aussi la liberté de choisir et la liberté de dire non!
Etre libre, cela s'apprend. Il faut notamment prendre conscience de tous nos conditionnements pour pouvoir poser des actes partiellement libres. De plus examine en quoi cette liberté n'est pas seulement individuelle. Il existe de nombreuses façons d'incarner cette liberté.
On peut définir la liberté comme la capacité de faire ses propres choix et d'agir selon ceux-ci. C'est donc la faculté de nous autodéterminer en nous appuyant seulement sur notre libre-arbitre. La liberté semble être, pour l'homme, une évidence.
La liberté, le plus simplement possible peut-être définie par l'absence de chaînes. Un esclave par exemple est un homme qui n'est pas libre. L'homme libre ne peut être soumis, c'est celui qui fait ce qu'il veut, qui ne souffre d'aucune contrainte.
PREMIÈRE PARTIE : LA LIBERTÉ PARAÎT SOUS DIVERS ASPECTS COMME UNE ILLUSION. La liberté humaine apparaît illusoire à cause de tout ce qui ne dépend pas de nous, et ce qui ne dépend pas de nous est tellement étendu que l'homme ne peut qu' avoir peu de prise sur son existence.
La liberté absolue n'existe pas. La liberté, toujours relative à l'histoire de chacun, est réponse à un jeu de contraintes. Il existe tout au plus une liberté optimale dans une situation donnée pour un individu donné. Perdre de vue ce fait, c'est s'aventurer en terrain dangereux, car totalement idéaliste.
Locution nominale
Homme qui n'est pas soumis au servage ou à l'esclavage.
« La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » (article4 de la DDHC de 1789). C'est parce que tout le monde a un droit égal à la liberté que ma liberté est limitée par celle des autres et la leur par la mienne. Notre liberté n'est donc pas absolue.
La liberté est la valeur première et le corollaire absolu de l'être humain. Elle a donc, comme lui, un passé, un présent et un avenir, même si, selon les époques et les géographies, elle connaît des sorts divers.
Souvent, le monde animal nous paraît beaucoup plus libre que le monde des Hommes car il y a une absence de contrainte sociale. L'animal fait ce qui lui plait, c'est à dire il suit ses instincts, il n'a pas de barrière morale, il a une liberté physique lié à son indépendance (déf. : ne dépendre de personne pour vivre).
Dans l'action par devoir, le sujet n'est pas soumis aux inclinations ou à tout autre intérêt sensible. Il est soumis à lui-même, à sa raison pratique c'est-à-dire sa volonté. En tant que tel, il est libre. Le devoir est un impératif catégorique et non hypothétique.
« La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres » est un célèbre adage qui signifie, en général, qu'un individu doit pouvoir faire l'exercice de sa liberté sans que celui-ci limite la liberté des autres ou soit nuisible aux autres.
Souchal François. Jean STAROBINSKI. L' invention de la liberté, 1700-1789. Genève, Editions d'art Albert Skira, 1964..
La liberté est la possibilité de pouvoir agir selon sa propre volonté, dans le cadre d'un système politique ou social, dans la mesure où l'on ne porte pas atteinte aux droits des autres et à la sécurité publique. Les différentes formes de liberté : Liberté naturelle : en vertu du droit naturel.
Se sentir libre dans sa tête, c'est se sentir libre d'être soi, vivre en harmonie avec nos valeurs, avec qui nous sommes vraiment. Difficile quand on vit dans un monde de contraintes...
11Chez Spinoza, on ne naît pas libre, on le devient ; on n'est pas partout dans les fers, on est toujours en passe de l'être.