Cela ne paie pas d'être gentil au travail. Une nouvelle étude montre que les salariés "agréables" ont des revenus sensiblement inférieurs à leurs collègues moins "agréables", révèle le Wall Street Journal. L'écart est de 18% pour les hommes et de 5% pour les femmes.
« La gentillesse ne paie pas », dit-on. Et pourtant, c'est fou le bien qu'elle fait ! Mieux, à en croire, Franck Martin, auteur du livre « le Pouvoir des gentils »*, qui sort en cette Journée de la gentillesse, c'est « la valeur montante ». Car parmi ses vertus, la gentillesse « rend plus fort », dit-il.
La gentillesse est un concept simple, mais si percutant. Il peut améliorer le monde en mettant fin aux souffrances causées par la guerre, la faim, les violations des droits de l'homme et l'injustice. Il a également le pouvoir d'améliorer considérablement notre bien-être, mais surtout celle des autres.
La gentillesse est plus qu'une force : c'est une philosophie de vie et une ouverture sur le monde, un vecteur de relations et d'opportunités. C'est un état d'esprit permanent, contrairement à la bienveillance, plus ponctuelle. La gentillesse suppose d'être authentique et de vouloir le bien de l'autre.
Être gentil c'est être dans le contrôle de soi
La gentillesse développe ainsi l'empathie, c'est-à-dire la capacité à comprendre les sentiments des autres. Cette qualité est particulièrement utile pour faciliter les relations saines avec son entourage, que ce soit au travail ou dans la vie personnelle.
Etre gentil, c'est être respectueux, bienveillant, tendu vers l'autre dans un cadre de rencontre et d'ouverture. C'est être capable de gratuité et de générosité dans la relation, dans les actes d'écoute et de prise en compte inconditionnelle de l'autre.
Brooke Ochoa est une jeune femme originaire du Texas. Son existence aurait pu passer inaperçu si ce n'est son histoire émouvante qui lui a valu le titre de "femme la plus gentille du monde".
La gentillesse est un trait de la personnalité qui se caractérise par une bienveillance et une attention envers les autres en fonction de leurs besoins. Souvent associée à tort à la faiblesse ou à la bêtise, la gentillesse est une qualité qui peut se traduire par une aide, une écoute, ou seulement un sourire.
"Être gentil, c'est être capable de dire ce qu'on a à dire en étant authentique et honnête", résume quant à elle Sylvaine Pascual. "Contrairement à ce que l'on pense, quelqu'un qui est toujours d'accord avec tout le monde et accepte tout ce qu'on lui demande est rarement considéré comme gentil par son entourage.
La gentillesse – c'est-à-dire la disposition à assumer la vulnérabilité des autres, et donc de soi-même – est devenue un signe de faiblesse (sauf naturellement chez les saints, chez qui elle témoigne de leur nature exceptionnelle).
Savoir s'affirmer, c'est savoir dire ce que l'on pense et le dire clairement. Parlez gentiment, mais fermement. Gardez en tête que ce n'est pas parce qu'une personne n'est pas d'accord avec vous qu'elle a forcément tort.
Selon les recherches menées à ce sujet, pour être gentil avec vous-même, vous avez besoin de développer trois habiletés : La bonté envers soi-même. Cela consiste à agir de manière compréhensive et aimable avec soi-même. Par exemple, nous pouvons nous pardonner au lieu de culpabiliser au moment de commettre une erreur.
Certaines personnes interprètent très mal la gentillesse et l'amabilité, et abusent souvent de leurs “amis” qui sont pourtant de bonnes personnes. D'autres sont gentilles en permanence car elles ne supportent pas l'idée-même d'un conflit.
Mais en psychologie, la gentillesse est un concept beaucoup plus profond et complexe qui est associé à l'empathie, à l'altruisme ou encore à la générosité. Une personne gentille possède des qualités relationnelles souvent plus développées que la moyenne lui permettant de s'adapter à l'autre et de le comprendre.
Dans les deux cas, c'est un gros problème de confiance et d'estime de soi : ils ont besoin de l'aval des autres pour se sentir bien. Et pour cela, ils sont prêts à monnayer leur bien-être et leur équilibre personnel pour sentir la reconnaissance de ceux à qui ils ont rendu service coûte que coûte.
Les traits de personnalité des gens “trop gentils” :
Veulent faire plaisir à tout prix, en particulier aux personnes importantes (parents, partenaire, enfants) Montrent de l'anxiété dans les relations (dépendance, attente, insatisfaction) Sont extrêmement préoccupés par ce que les autres pensent d'eux.
Aimable, complaisant, plein de bons sentiments à l'égard d'autrui ; qui manifeste ce caractère ; délicat : C'est une gentille attention de sa part. 3.
Citation de Jacques Weber sur Intelligence
La gentillesse est la noblesse de l'intelligence.
Être gentille répand la bonne humeur autour de nous. Elle nous apporte du bonheur et fait du bien à l'âme. Nous nous sentons utiles et appréciées. Et surtout, nous avons ce désir de montrer le bon exemple, de vivre dans un monde de partage et d'entraide.
Indulgence, amabilité, simplicité ; ce qui caractérise une personne aimable, douce, prévenante ; miséricorde à la suite d'indulgence ou de tolérance. Acte ou parole attentionnée, délicate, généreuse.
Caractère de quelqu'un qui est gentil, agréable, gracieux : La gentillesse de son visage d'enfant. 2. Caractère de quelqu'un qui est d'une complaisance attentive et aimable ; bonté : Il a été avec moi d'une grande gentillesse.
« Tu es gentille » : le message amical
Mais elle est plus souvent adressée à un(e) ami(e) qu'à une relation amoureuse. Quelqu'un qui se voit attribuer ce terme n'est pas forcément l'amant potentiel, mais plutôt le « pote sympa » avec qui il fait bon discuter.
Être gentil signifie souvent ne pas être authentique. Ce peut être une forme de contrôle — essayant de maîtriser les sentiments de l'autre à votre sujet ou comment elle/il réagira envers vous. D'autre part, être aimable signifie être honnête et authentique. Ça signifie être gentil, tout en demeurant véridique.
Homme qui montre de la délicatesse, de la prévenance, de la noblesse de sentiments dans sa conduite ; gentle-man : Agir en gentilhomme.