Les dysplasies cervicales sont aussi appelées lésions précancéreuses du col utérin. Il ne s'agit pas d'un cancer, mais de lésions à risque d'évoluer en cancer invasif après plusieurs années (10 à 20 ans en général).
La dysplasie du col de l'utérus est consécutive à une infection par le virus "papillomavirus" ou HPV. Il existe de nombreux virus HPV différents, certains pouvant déclencher une dysplasie et d'autres non.
Une dysplasie de « bas grade » représente une transformation du 1/3 le plus superficiel du tissu recouvrant le col de l'utérus. C'est le cas le plus fréquent des dysplasies. Elle englobe également les lésions autrefois nommées : condylome plan, HPV, CIN I, LSIL.
Le traitement d'une dysplasie du col de l'utérus peut passer par trois méthodes, en fonction de la nature et de la taille de la lésion : L'utilisation d'un laser qui va brûler les cellules anormales. L'utilisation d'un gaz froid (cryothérapie) qui va détruire les cellules anormales par congélation.
L'HPV en cause lors de la conisation n'est plus retrouvé chez la majorité des femmes opérées. Ainsi, 3 à 6 mois après l'intervention, 63 à 80 % des femmes opérées ont un test HPV négatif lors du contrôle (8, 9).
La conisation est une intervention bien souvent simple, dont les suites sont peu génantes. Le risque le plus important, pouvant toucher environ 3% des patientes, est l'hémorragie secondaire. Celle-ci surveint dans les 10 jours de l'intervention et correspond à la chute d'escarre.
En cas d'infection à HPV, vous pouvez continuer à avoir des rapports sexuels. L'infection à HPV est très fréquente et le plus souvent transitoire. La plupart du temps, le système immunitaire permet d'éliminer spontanément ces virus et les infections sont sans conséquence.
Un état pré-cancéreux est la forme que prend un tissu, organe ou partie d'organe, où est susceptible de se développer un cancer propre à ce tissu ou cet organe. Il peut se reconnaître par une lésion, dite précancéreuse.
La conisation consiste à enlever chirurgicalement une portion du col utérin. Elle est réalisée le plus souvent devant l'existence d'anomalies du col appelées "dysplasie". En l'absence de traitement, ces lésions peuvent évoluer, après plusieurs années, vers un véritable cancer du col de l'utérus.
Chaque année, près de 3000 femmes développent un cancer du col de l'utérus et 1000 femmes en meurent. Le cancer du col de l'utérus est attribuable dans la grande majorité des cas à une infection persistante par un papillomavirus humain (HPV) à haut-risque, infection très fréquente, transmissible par contact sexuel.
Les signes et symptômes du cancer du col de l'utérus comprennent ceux-ci : saignements vaginaux anormaux, entre autres entre les menstruations, après la ménopause et à la suite de relations sexuelles. pertes vaginales anormales ou plus abondantes. pertes vaginales malodorantes.
Des douleurs pelviennes peuvent être l'un des symptômes d'alerte d'un cancer du col de l'utérus. "Malheureusement le plus souvent, quand la femme a mal au niveau de la région pelvienne (partie basse du ventre), on est sur un cancer qui est déjà bien avancé", prévient le Pr Carcopino.
La biopsie :
C'est le moment essentiel de la colposcopie, puisque la biopsie va permettre de prélever un fragment de la muqueuse du col de l'utérus. Celui-ci sera envoyé au laboratoire d'anatomo-pathologie. C'est cet examen seul qui fera le diagnostic exact de la pathologie évoquée par le frottis.
Dans la majorité des cas, il s'agit de lésions précancéreuses." En cas de lésions précancéreuses : Dans ce cas, le traitement consiste en une conisation du col de l'utérus. "Cela consiste à retirer sous anesthésie locale ou générale un cone du col incluant la zone malade" explique la gynécologue.
Quels résultats attendre d'une colposcopie ? Le gynécologue pourra avoir une impression visuelle immédiate sur l'état des lésions prélevées, mais seule une étude au microscope des tissus dans un laboratoire d'histopathologie permettra d'obtenir un diagnostic avec certitude.
Comment savoir si j'ai un papillomavirus (HPV) à risque ? Le papillomavirus à risque étant asymptomatique, la seule façon de dépister précocement les lésions induites est de faire faire régulièrement, chez son gynécologue ou médecin traitant, un prélèvement cervico-utérin appelé "frottis".
Lorsqu'il est diagnostiqué à un stade précoce (stade I et stade II) – ce qui représente heureusement la plupart des cas – ses chances de guérison oscillent entre 70 % et 90 %.
Il faut noter qu'après la conisation, tout test HPV réalisé sera négatif dans les 6 mois suivants le traitement. On recommande aujourd'hui de faire un test 6 mois après la réalisation du traitement pour une surveillance post-thérapeutique optimale.
Traitements des dysplasies de haut grade (CIN2-3)
L'objectif est une destruction ciblée des cellules anormales. Pour cela, le gynécologue pourra avoir recours à : Vaporisation laser : destruction des cellules par la chaleur. Cryothérapie : destruction des cellules par le froid (congélation).
La dysplasie est une anomalie de développement de certains organes présents dès la naissance et à l'origine de malformations ou de déformations. Certaines dysplasies sont compatibles avec la vie, d'autres non et entraînent la mort dès la naissance ou parfois avant l'accouchement.
Elle a pour but de vérifier la cicatrisation du col, la qualité de la surveillance future. Il n'existe aucun problème généralement. Permet le traitement simple, rapide et sans anesthésie de lésions pouvant évoluer vers un cancer plus grave.
La conisation est proposée lorsque des modifications cellulaires du col de l'utérus, des dysplasies, ont été diagnostiquées par frottis du col utérin et confirmées par une colposcopie et une biopsie.
Les papillomavirus humains (HPV) de type 16 et 18 sont responsables de 70% des cancers du col de l'utérus. La contamination se fait le plus souvent dans les premières années de la vie sexuelle et environ 80 % des femmes sont exposées à ces virus au cours de leur vie.
des douleurs persistantes dans le dos, les jambes ou le bassin ; une perte de poids, de la fatigue, une perte d'appétit ; des pertes vaginales malodorantes et une gêne au niveau du vagin ; et.
Le risque de cancer varie suivant les génotypes : les génotypes 16, 18, 31, 33 et 35 sont les plus dangereux. D'autres HPV provoquent des dysplasies bénignes : les condylomes ano-génitaux.