Car quand un pneu roule, il s'échauffe et la pression interne augmente. Par exemple si la pression conseillée est de 2,2 bars, il faudra réajuster non pas à 2,2 mais à 2,5 bars, si on le fait “à chaud”. Ainsi lorsque le pneu va refroidir, sa pression va diminuer et se caler aux 2,2 bars préconisés.
Lorsque la pression des pneus est vérifiée à chaud, il est recommandé d'ajouter 0,3 bar à la pression conseillée. En hiver, on rajoutera 0,2 bar (à froid) pour compenser l'effet basse température de la saison.
Pourquoi la pression varie-t-elle ? En résumé : lorsque la température augmente, les particules de gaz sont davantage en mouvement et s'entrechoquent ce qui provoque l'augmentation de la pression et du volume du pneu. Lorsque la température diminue, l'effet est contraire.
Il est recommandé de vérifier, au moins une fois par mois, la pression des pneus de votre véhicule. La pression des pneus étant directement liée à la température du pneumatique, le contrôle doit idéalement être effectué à froid (véhicule à l'arrêt depuis plus de 2 heures, ou ayant roulé moins de 3 kilomètres).
La pression d'air dans le pneu recommandée dans les instructions d'utilisation du véhicule est la pression « à froid ». Cela signifie qu'ils doivent être vérifiés le matin avant de conduire ou avant que la température monte ou que les rayons du soleil affectent les conditions.
Si vous constatez une perte de pression régulière de vos pneus, vous êtes sans doute victime d'une «crevaison lente». C'est l'avantage du pneu tubless (sans chambre à air) de se dégonfler lentement suite à une crevaison. Un clou ou une vis est peut être fiché dans la bande de roulement.
En chauffant, la gomme devient plus malléable et épouse mieux les irrégularités du bitume.
Pour une réelle économie de carburant, gonflez-les (à chaud donc…) à 0,3 bar supplémentaire que la pression recommandée. Pour un confort maximal, vous pouvez vous contenter de 0,2 bar.
Et pour les longs trajets, il est souhaitable de gonfler ses pneus à la pression supérieure (correspondant à la pression « autoroute ») plutôt qu'en pression normale . S'il y a des risques à rouler sous-gonflé, il n'y en a en revanche aucun à rouler légèrement sur-gonflé (+ 0,3 bar).
Risque d'éclatement
Rouler sous-gonflé dégrade la tenue de route et la stabilité au freinage, avec comme première conséquence une augmentation sensible des distances d'arrêt. Cela augmente aussi le risque d'aquaplanage par temps de pluie.
Si vous devez conduire pour aller à la station de gonflage, notez la pression avant de partir. Là, il faut surgonfler, en général de 0,20 bar. Par exemple, si vous voulez gonfler vos pneus à 2,40 bars et qu'à froid, ils sont à 2 bars. Les pneus sont donc sous-gonflés de 0,40 bar.
Pour savoir quelle est la bonne pression de vos pneus, référez-vous au manuel du conducteur ou regardez l'étiquette qui se trouve, selon les modèles, dans le montant de la portière conducteur ou au niveau de la trappe à carburant.
Lorsque la température descend nous vous conseillons d'augmenter votre pression de gonflage de 0.2 bar par rapport aux préconisations constructeur. Cet ajout de pression a pour vocation de compenser la perte de pression découlant de la baisse des températures.
L'indicateur de pression des pneus est un petit tableau qui vous indique la pression que devrait avoir vos pneus. En règle générale, la pression des pneus se trouve sur la porte, avant gauche des véhicules. Si ce n'est pas le cas, elle se trouve systématiquement dans le carnet d'entretien du véhicule.
On sait que l'air chaud se dilate, et occupe davantage d'espace. A l'inverse, l'air froid se rétracte. C'est le principe de la montgolfière. En hiver, le froid diminue donc la pression de l'air contenu dans les pneus de votre voiture.
Là-bas, après le permis, les motards débutants doivent rouler en « conduite accompagnée » avec un motard d'expérience, un moniteur ou « capitaine de route », qui va les encadrer. Précision : ce qu'ils appellent « zigzag », c'est la formation en quinconce.
Un pneu hiver est un pneu spécifiquement conçu pour rouler en toute sécurité dans des conditions hivernales, à une température inférieure à 7 °C, que la route soit enneigée ou pas.
Il vous suffit de re-gonfler le pneumatique et de l'enduire d'eau savonneuse. Si de petites bulles d'air se forment à certains endroits de la bande de roulement, c'est qu'il y a bien une ou plusieurs déchirure(s).
Comme l'indique Goodyear : « Il est important que la pression intérieure d'un pneumatique reste la plus importante possible dans le cas d'une crevaison. Rouler avec un pneu à plat peut définitivement réduire vos chances que ce dernier soit réparable et peut même conduire à la fragilisation ou la casse de votre jante.
La pression maximale que le pneu peut supporter est écrite en petits caractères sur le flanc du pneu en KPA ou PSI (100 kpa = 1 bar et 14.50 PSI = 1 bar).
Enlever le bouchon de valve. Appliquer l'embout du tuyau de gonflage sur la valve et vérifier l'étanchéité de l'ensemble : l'air ne doit pas d'échapper et la pression doit apparaître sur le manomètre (voir pistolet de gonflage). Ajouter de la pression par vagues successives et la vérifier entre chaque influx.
En effet, lorsque la pression des pneus est en deçà du niveau attendu, la tenue de route est particulièrement mauvaise au freinage, et le risque d'éclatement d'un des pneus devient très important.
Une crevaison lente est caractérisée par les symptômes suivants : Une perte de pression supérieure à 0,1 bar par mois ; Une nécessité de regonfler régulièrement les pneus ; Un pneu qui se dégonfle progressivement et lentement.
Après avoir diminué votre vitesse, rabattez-vous lentement sur la droite pour atteindre une aire service ou la bande d'arrêt d'urgence. Il faut rouler le moins longtemps possible avec un pneu crevé, car plus vous roulerez avec, moins il y aura de chance de pouvoir le réparer.