Si le site de l'incision (cicatrice) devient rouge, enflé et sensible, il pourrait être infecté. Si le problème persiste ou s'aggrave, appelez votre médecin. Appelez votre médecin si vous avez une douleur intense ou un saignement qui n'arrête pas.
Un saignement postopératoire
Un saignement peut se produire dans les jours qui suivent l'opération, le plus souvent dans les premières 24 heures. Un hématome (collection de sang) important se forme alors, lequel se traduit par un gonflement et une tension douloureuse de la zone opérée.
2 - L'infection
La présence d'une rougeur, d'une zone dure et/ou d'un écoulement, s'accompagnant ou non de signes généraux tels que la fièvre ou des frissons, peut indiquer la présence d'une infection. Celle-ci pourra être confirmée par un prélèvement bactériologique au niveau de la plaie.
Une couleur douteuse… Si la plaie est de couleur noire, elle présente probablement une nécrose. Le processus de cicatrisation est stoppé et le risque d'infection est très élevé. Un aspect jaunâtre doit aussi alerter.
Le processus de cicatrisation, dans certains cas, peut prendre de six mois à un an, parfois plus.
Bien entendu, il faut un certain laps de temps pour que la peau se reconstitue au mieux. Le processus s'étale sur 6 à 24 mois avec, au début, une belle et fine cicatrice, puis des rougeurs, des boursouflures et des démangeaisons et, enfin, un aspect ultime, avec une peau blanche et souple.
Si la personne risque de souiller sa plaie, poser un pansement, sinon la laisser à l'air libre. Si la plaie est plus profonde, continue à saigner et s'il y a un risque d'infection, placer un pansement matériel dit humide, pour faciliter la cicatrisation et protéger des agressions extérieures.
Plus d'un mois après l'intervention, la cicatrice est douloureuse, commence à s'épaissir, à durcir ou à démanger ? Il est nécessaire de consulter un médecin pour s'assurer qu'il ne s'agit pas d'une cicatrice dite « chéloïde » qui nécessite d'autres soins médicaux spécifiques.
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
Bien nettoyer la plaie
Le but est de ne pas toucher les points de suture encore fragiles qui peuvent sauter s'ils sont trop sollicités. Autrement, on préconise aussi la détersion des plaies au moyen d'une gaze imbibée de sérum physiologique stérile à 0,9% les premiers jours suivant l'opération.
Il n'est pas recommandé de prendre un bain ou de vous baigner durant les 7 à 10 jours suivant la mise en place des sutures cutanées adhésives. Attendez que la plaie soit bien refermée afin d'éviter un risque d'infection. Utiliser un savon doux exempt de parfum pour vos soins d'hygiène.
Il est normal de voir une petite quantité de sang sur le pansement, mais si le saignement traverse le pansement ou ne s'arrête pas, rendez-vous au service des urgences le plus proche. Vous pourrez prendre votre douche après 24 à 48 heures.
Comprimer la plaie pendant 10-15 minutes, à l'aide d'une compresse stérile ou d'un tissu propre pour arrêter le saignement. Ne pas utiliser de coton.
La cicatrisation dure environ 21 jours et ne peut pas être accélérée. «Mais une cicatrice peut encore évoluer, se remanier longtemps. Il est donc difficile de juger de sa qualité avant six mois à un an», explique le Pr Marc Revol, chirurgien plastique (Hôpital Tenon, Paris).
Écoulement apparaissant précocement à la surface d'une plaie lors de la phase inflammatoire, l'exsudat est une réponse normale de l'organisme. Le plus souvent utile, tout excès ou, au contraire, trop peu d'exsudat, peut être problématique, d'où l'importance d'une prise en charge adéquate des plaies exsudatives.
- Après ablation des points de suture (entre 5 et 15 jours) et en dehors de toute complication, un pansement n'est plus nécessaire et le patient peut se laver normalement. NB : Cette fiche concerne les plaies chirurgicales suturées, hors contexte de cicatrisation retardée ou de seconde intention.
Plusieurs situations exposent à un retard de cicatrisation : carences en certains nutriments (protéines, vitamines, etc.) ; infections, certaines causes cardiovasculaires, tabagisme, consommation importante et régulière d'alcool, radiothérapie, alitement, âge avancé, obésité, diabète.
Inversement, à l'air libre, la croûte se forme très vite et empêche les tissus de se régénérer correctement. Il en résulte alors une cicatrisation douloureuse, lente et un fort risque d'en conserver une trace indélébile sur la peau. Mais attention, tout cela ne fonctionne que si l'humidité est bien régulée.
Lorsqu'on a une plaie, le corps envoie des agents chimiques aidant la guérison. Parmi ces agents, il y a l'histamine (présente également lors de certaines réactions allergiques). Celle-ci provoque la démangeaison, et voilà le travail.
Le retrait des points de suture est un soin rapide et non douloureux. Le matériel de l'infirmier se constitue notamment des éléments suivants : pince, scalpel, gants, compresses, pansements, produit antiseptique, sérum physiologique.
Vous pouvez mélanger de l'eau de rose et de l'huile essentielle de santal avec de l'argile verte, cela créera une pâte à appliquer directement sur la cicatrice. Vous pouvez envelopper votre cicatrice d'un tissu afin de laisser poser ce cataplasme toute la nuit, puis au réveil, lavez ce mélange à l'eau tiède.
Les points de suture peuvent être résorbables (les points se dissolvent dans le corps au cours du processus de cicatrisation et n'ont pas besoin d'être retirés) ou non résorbables (les points doivent être retirés une fois la plaie cicatrisée).