Au cours du vieillissement, les hommes et les femmes ont tendance à diminuer leur consommation en calories et en protéines et à moins diversifier leur alimentation. De plus, ils pratiquent moins d'activité physique. Il en résulte un risque de perte de poids.
Le corps médical considère qu'un amaigrissement est pathologique quand on perd 5% de son poids en moins de 6 mois ou 10% de son poids en moins d'un an, soit 5,5 kilos pour une femme de 55 kilos par exemple.
Les conséquences de la dénutrition
En provoquant un amaigrissement général, la dénutrition a pour conséquence un affaiblissement global du corps et un déficit immunitaire. Par exemple, le risque d'infection nosocomiale est beaucoup plus élevé pour les personnes hospitalisées souffrant de dénutrition.
C'est le cas notamment du cancer, de l'hyperthyroïdie et de certaines infections. Une perte de poids peut aussi s'expliquer par une malabsorption des nutriments qu'engendrent notamment la colite ulcéreuse, la maladie de Crohn et la maladie coeliaque.
La plupart du temps, la perte de poids survient parce que les personnes absorbent moins de calories que nécessaire. Elles peuvent absorber moins de calories parce que leur appétit a diminué ou parce qu'elles sont atteintes d'un trouble qui empêche leur tube digestif d'absorber des nutriments (appelé malabsorption ).
Il est ainsi recommandé de consommer de la viande, des oeufs ou du poisson une à deux fois par jour, trois laitages par jour, des féculents à tous les repas, selon l'appétit, cinq portions de fruits ou légumes par jour et de pratiquer une activité physique régulière.
Les causes multiples d'une perte de poids chez les seniors
Chez une personne âgée, les raisons de ce trouble de l'alimentation peuvent être diverses et liées à : L'avancée en âge: avec le vieillissement et les fonctions de l'organisme qui ralentissent, la perte d'appétit est fréquemment constatée.
10 types de cancer concernés
Ils ont alors découvert que la perte de poids involontaire était liée à 10 types de cancer : le cancer de la prostate, colorectal, du poumon, œsophagien, pancréatique, de l'ovaire, de l'appareil rénal et biliaire, mais aussi en cas de lymphome non hodgkinien ou encore de myélome.
La perte de poids involontaire se développe généralement en quelques semaines ou quelques mois. Elle peut être le signe d'un trouble physique ou mental important et est associée à un risque accru de mort. Le trouble causal peut être évident (p. ex., une diarrhée chronique due à un syndrome de malabsorption.
Le stress, notamment dans le cadre d'une dépression, peut entraîner une perte de poids importante en raison de deux facteurs majeurs : un appétit diminué ou altéré et un métabolisme accéléré.
Prenez de plus petits repas, plus souvent.
Choisissez des aliments riches en calories et en protéines à chaque repas et collation. Incorporez des aliments riches en matières grasses comme du fromage à 20 % de M.G. (matières grasses du lait) ou plus et des yogourts à 3 % de M.G.
Un amaigrissement peut avoir une multitude de causes, mais 50 % des cas d'amaigrissement impliquent des causes psychiques et rendent nécessaire un bilan médical. La dépression, notamment, entraîne souvent une perte d'appétit persistante. Viennent ensuite les causes organiques, comme les maladies digestives.
Le rythme de perte de poids conseillé pour rester en bonne santé est de 0,5 à 1 kg par semaine.
Le bilan biologique initial comprend NFS-plaquettes, ionogramme sanguin, transaminases et phosphatases alcalines, créatininémie, urémie, VS, CRP, TSH, albuminémie, transthyrétine.
Il est vrai que cela arrive à certaines femmes qui, affaiblies par les traitements, ont des difficultés à s'alimenter, perdent l'appétit et maigrissent. Pourtant ce n'est pas toujours le cas ! En effet, dans le cas du cancer du sein par exemple, les traitements ont plutôt tendance à faire grossir.
La dépression ne s'accompagne pas d'une prise de poids, du moins dans son stade initial. Elle est même, à l'inverse, caractérisée par une triade symptomatique : insomnie, anorexie et perte de poids. Une réduction pondérale d'au moins 5% en un mois est l'un des critères diagnostiques du syndrome dépressif.
On parle d'amaigrissement lorsque le poids perdu est de 2 % en une semaine, de 5 % en un mois ou de 10 % ou plus en trois mois. La perte de poids enregistrée ne devrait être analysée que sur la base de la mesure de l'index de masse corporelle (IMC : poids en kg divisé par la taille au mètre carré).
Quand des personnes dorment le nombre d'heures requis, plus de la moitié de leur perte de poids est de la graisse et seulement un quart si elles manquent de sommeil, ont constaté les auteurs de l'étude parue le 5 octobre dans les Annales de médecine interne.
Les signes de la dénutrition
Un changement d'alimentation suite à un événement (hospitalisation, décès d'un proche, …) Des difficultés pour faire les courses, la cuisine, préparer le repas. Un état de fatigue inhabituel. Une perte de poids au cours des 6 derniers mois.
Les compléments alimentaires riches en oméga 3
Il existe des gélules d'oméga 3 comme complément alimentaire pour personne âgée. Idéalement, il est recommandé de consommer des aliments qui contiennent naturellement des oméga 3, en particulier les huiles végétales ou du poisson gras.
En vieillissant, le muscle est moins tonique donc il s'affaisse, la graisse est moins tenue... Et il y a plusieurs choses qui se raréfient, notamment le collagène, l'élastine et l'acide hyaluronique, sans parler des autres éléments qui constituent la peau.
Un petit-déjeuner équilibré pour les séniors
Un produit laitier pour le calcium et les protéines animales : lait, yaourt, fromage, fromage blanc... Un fruit ou équivalent pour l'énergie immédiate, le transit, les vitamines : fruit, compote, smoothie, fruits secs... Une boisson pour l'hydratation : thé, café, eau...