En 2022 encore, le niveau des taux de prêt immobilier devrait rester très abordable, même si une légère tendance à la hausse pourrait être enregistrée. Toutefois, les nouvelles dispositions du Haut Conseil de Sécurité Financière devraient exclure un certain nombre de candidats à l'octroi de crédit immobilier.
Mais là encore, les réalités seront différentes selon les villes de France. Pour le marché de Paris, une baisse de -3 % est anticipée. D'ici septembre 2023, son prix immobilier devrait donc se rapprocher de la barre symbolique des 10.000€ /m². Les 50 plus grandes villes de France vont augmenter de +3 %.
En 2022, les prix des logements devraient croître sur tout le territoire, aucune baisse n'est prévue au regard de la demande actuelle. En revanche, on peut espérer une croissance plus modérée des prix. Les premières études sur le sujet tablent sur une hausse des prix autour de 2 %.
Sous l'effet conjugué du nouveau DPE (Diagnostic de performance énergétique) et de la hausse des taux d'intérêts, le marché immobilier devrait ralentir. Selon le groupe BPCE, la baisse des ventes de logements dans l'ancien s'élèverait à 5 % en 2022.
Par exemple, pour un crédit sur 25 ans avec une mensualité de 800 euros, on passe d'un montant d'emprunt de 207 256 € avec un taux moyen à 1,20 % début 2022 à 187 664 € avec un taux de crédit immobilier moyen à 2,05 % en octobre 2022. Soit une perte de capacité d'achat de 19 592 € en seulement 1à mois pour cet exemple.
L'ampleur de la crise économique sur le marché immobilier reste encore inconnue pour 2021. Même si certains économistes parlent de krach immobilier, d'une baisse de l'ordre de 20% des prix immobiliers en moyenne, le marché ne devrait pas s'effondrer.
Loin de l'attendu krach immobilier en 2021, les prix ont flambé plus que jamais, portés par la reprise post-covid. Alors, la question que tout le monde se pose en ce moment, c'est : se dirige-t-on vers un krach immobilier en 2022 ? En effet, les prix ont flambé en 2021, et on se demande si la hausse peut continuer.
Pendant ce temps, l' ACI prévoyait en juin que le prix national moyen des maisons augmenterait de 10,8 % sur une base annuelle pour atteindre 762 386 $ d'ici la fin de 2022 et atteindre 786 252 $ en 2023.
Les baisses de prix vont s'étirer dans le temps jusqu'à la fin de 2023.
Ainsi sur les douze prochains mois (septembre 2022-septembre 2023), le marché français devrait enregistrer une hausse des prix de 3% en moyenne – avec de fortes disparités selon les territoires – et le volume de transactions tomber sous le million, à 950.000, après 1,1 million de ventes estimées pour l'année 2022.
Des taux au plus bas
En moyenne, il est désormais possible d'obtenir un taux de 1,35 % sur 15 ans, 1,55 % sur 20 ans et 1,75 % sur 25 ans (hors assurance). De plus, ses taux favorables aux emprunteurs devraient subsister pendant plusieurs mois, car on connaît mieux les intentions de la Banque centrale européenne (BCE).
Malheureusement, avec l'augmentation du coût des énergies et les pénuries qui se multiplient, la belle envolée du marché immobilier en France a connu un sérieux coup de frein fin 2021.
Faut-il attendre avant de vendre ou d'acheter un bien ? Tout dépend de la situation du marché immobilier et plus globalement du marché économique. · Côté acquéreur, si la hausse des taux et des prix se poursuit, ceux aux revenus les plus modestes ne seront plus en mesure de pouvoir emprunter et donc d'acheter.
A fin août, les ventes de logements anciens restent élevées, puisque la Fnaim observe seulement un tassement de 3% de l'activité par rapport à une année 2021 qui, rappelons-le, reste une année exceptionnelle. Toutefois, le trimestre qui se profile est beaucoup plus incertain.
Réduire vos impôts grâce à votre investissement immobilier
En utilisant judicieusement les dispositifs gouvernementaux, vous pouvez défiscaliser et réduire vos impôts. En 2022, la loi Pinel vous offre la possibilité d'obtenir une réduction d'impôt jusqu'à 21 % pour un engagement de location de 12 ans.
La haute saison du marché immobilier, à éviter
C'est entre fin-mars et fin-juin que l'on trouve le plus grand nombre de biens sur le marché immobilier. Pour preuve, les nombreux salons immobiliers qui se situent à cette époque. Au printemps l'offre suit la demande qui est élevée et les prix suivent le pas.
C'est le cas de Paris et Lille depuis 2019 et 2020, mais aussi plus récemment de Lyon, Villeurbanne et de 18 villes de la région parisienne. En 2022, Bordeaux et Montpellier en feront de même.
A 1530€ le mètre carré, le Mans prend la première place du classement. Depuis 2021, la ville située dans le Pays de la Loire a renforcé son attractivité. En terme d'investissement locatif, le Mans obtiens un taux de 8% bruts de rentabilité potentielle, soit un des meilleurs que l'on puisse trouver sur le marché.
Dans une analyse publiée en juillet, l'agence de notation S&P évoque ainsi un « atterrissage en douceur » sur les principaux marchés en Europe, et plus précisément un « ralentissement de la hausse des prix de l'immobilier : près de 10 % en moyenne en 2021, 5 % cette année et 3 % en 2023 ».
D'après une investigation menée par la Banque de France en mars 2020, la diminution des taux d'intérêt causée par le vieillissement de la population serait à l'origine de l'inflation du prix de l'immobilier à l'horizon 2030. L'investissement immobilier présente donc un réel potentiel sur le long terme.
Avec la remontée de l'OAT, les taux de crédit devraient avoisiner 3,5 % sur 20 ans à la fin 2022. À noter toutefois que la hausse des taux devrait mécaniquement faire baisser les prix immobiliers. De plus, la production de crédit immobilier reste vive et « profite encore de taux favorables », constate l'économiste.
Crédit immobilier : niveau record de l'apport personnel au premier semestre 2022. Il faut désormais plus de 55 000€ d'apport personnel pour obtenir son crédit immobilier, soit 21% du prix du bien. Un record en cette période de hausse de taux d'intérêt et de progression constante des prix des logements.
Le taux d'emprunt a presque doublé
Attendu par certains avec la pandémie, le prix de l'immobilier n'a finalement chuté que deux ans après son début. Cette baisse trouve son origine dans le contexte inflationniste qui change la situation économique des ménages.