Des antalgiques forts, souvent associés à des anti-inflammatoires par voie orale sont efficaces pour soulager la douleur et généralement suffisants pour les petits calculs qui ont 90 % de chances de s'éliminer spontanément.
Les complications sont plutôt rares si les calculs sont bien soignés. Cependant, il peut arriver qu'en plus d'une obstruction d'un uretère par un calcul, une infection s'installe. Cela peut entraîner une infection sanguine (septicémie) qui nécessitera une intervention d'urgence.
Traitements chirurgicaux. La majorité des calculs qui ne s'éliminent pas spontanément peuvent être enlevés ou détruits grâce à des techniques mini-invasives. Parmi celles-ci la lithotritie extracorporelle, l'urétéroscopie (souple ou rigide, avec ou sans utilisation d'un laser) ou la chirurgie percutanée.
Un risque plus élevé de maladie rénale
Selon une étude présentée lors du 41e congrès de la société de néphrologie américaine, les calculs rénaux augmentent de 60% le risque de maladie rénale chronique. Le risque de développer une insuffisance rénale terminale est quant à lui augmenté de 40%.
Elle se manifeste par la production de calculs, qui sont des sortes de "cailloux", qui bloquent l'écoulement de l'urine des reins vers la vessie. Ce blocage provoque de violentes douleurs au niveau latéral de l'abdomen (région lombaire), appelées colique néphrétique.
Les symptômes peuvent comprendre de la douleur lorsque le malade essaie d'uriner, un besoin urgent d'uriner, le fait d'uriner plus souvent que d'habitude, la présence de sang dans l'urine, une urine trouble ou qui sent mauvais, de la nausée, des vomissements, de la fièvre et des frissons.
Leur taille peut atteindre plusieurs millimètres, parfois plus d'un centimètre. Leur composition chimique est variable. Une fois formé, un calcul peut migrer dans les voies urinaires et causer une crise de colique néphrétique (voir : « Symptômes »).
Les calculs rénaux peuvent survenir lorsque des bactéries colonisent les reins ou lorsque des maladies du métabolisme ou des reins changent les paramètres de l'urine (son acidité, la quantité excrétée de calcium, de phosphate, d'oxalate ou de cystine, etc.).
Quand l'urine produite par un rein ne peut plus s'écouler dans l'uretère (canal qui va du rein à la vessie), à cause de calculs bloqués par exemple, le chirurgien peut placer une sonde en « double J » qui va permettre à l'urine de s'écouler.
Riches en eau et en antioxydants, les fruits rouges ont des vertus détoxifiantes. Ceux aux couleurs sombres comme la myrtille, les mûres et les canneberges sont les meilleurs pour les reins.
Selon les dernières études, le citron est également un allié important dans la lutte contre les calculs rénaux. S'il est pris de la bonne manière et dans les bonnes quantités, il peut contribuer à minimiser la formation de calculs.
Ces aliments ne sont pas interdits, mais leur consommation doit rester limitée et être accompagnée de beaucoup d'eau. Ils sont riches en oxalate de calcium : le chocolat noir, la rhubarbe, les cacahuètes, les noix, les noisettes, les amandes, les épinards, les asperges, les betteraves, les figues, l'oseille, le thé…
Les alpha-bloquants, qui permettent le relâchement des muscles lisses de la prostate et de l'urètre, font partie des médicaments souvent utilisés pour tenter de faciliter l'expulsion de ces calculs.
Description de la crise de colique néphrétique
La douleur siège dans la région lombaire, elle irradie vers le bas, contournant le flanc, et descend souvent en direction des organes génitaux, aussi bien chez l'homme que chez la femme.
Les calculs rénaux sont des pierres fabriquées dans les reins en raison d'un déséquilibre de la composition des urines appelé maladie lithiasique. Les urines ont alors tendance à s'accumuler dans le rein qui gonfle. C'est ce gonflement brutal qui est responsable de la douleur de la colique néphrétique.
- Limiter les aliments riches en oxalate: chocolat, épinards, poivre, rhubarbe, thé... -Eviter les excès de protides : ne pas consommer de viande ou de poisson plus d'une fois par jour. Ne pas manger trop de fromage et de légumes secs.
La colique néphrétique se manifeste par une douleur aiguë, unilatérale et lombaire. Elle est le plus souvent due à la présence d'un calcul dans l'un des 2 uretères. Si la crise s'accompagne de certains symptômes, elle doit amener à consulter en urgence.
L'eau du robinet, ou une eau en bouteille faiblement minéralisée (Évian, Volvic, eau de source...) fait parfaitement l'affaire. Lorsqu'il s'agit de calculs à base d'acide urique, une eau gazeuse riche en bicarbonates (Badoit, La Salvetat, Perrier...) diminuera l'acidité des urines et préviendra ainsi leur formation.
De manière générale, une hydratation abondante et une alimentation saine (variée, sans excès de calories et riche en fruits et légumes) constituent le socle de la prévention de la récidive des calculs rénaux.
Cette pathologie n'est pas fréquente mais il ne faut pas passer à côté car à long terme cela peut détruire les reins. "Les cristaux d'oxalate de calcium di-hydraté sont eux calcium-dépendants : ils sont liés à la présence trop importante de calcium dans les urines.
L'intervention dure un peu plus d'une heure et se déroule habituellement sous anesthésie générale ou sous anesthésie locorégionale. Le chirurgien, guidé par une caméra miniaturisée introduite par les voies naturelles par le canal de l'urètre, fragmente le calcul en fine poussière à l'aide de la source laser adaptée.
Vous pouvez également boire du jus de citron ! En effet, riche en acide citrique, le jus de citron augmente la quantité de citrate et permet de rendre le pH de l'urine plus alcalin et par conséquent de réduire la formation de calculs rénaux.
Les premiers gestes en cas de colique néphrétique
Vous pouvez également prendre un bain chaud ou laisser couler l'eau de la douche sur la zone. Buvez de l'eau normalement. Prenez un comprimé antalgique de type paracétamol ou anti-inflammatoires non stéroïdiens (sauf contre-indication) ou également du Spasfon°.
la multiplication et la division sont prioritaires sur l'addition et la soustraction ; dans les parenthèses, on effectue les multiplications et divisions de gauche à droite. Même chose ensuite pour les additions et soustractions.