La cystectomie est suivie d'une dérivation urinaire afin de permettre l'élimination des urines de l'organisme. Trois types de dérivation sont envisageables en fonction de la situation du patient. Il s'agit de construire une vessie artificielle de toutes pièces, à partir d'un segment d'intestin (l'iléon).
Lorsque le port d'une sonde urinaire ne suffit plus, il faut donc opérer et poser une stomie urinaire. La vessie qui n'est plus fonctionnelle va alors être retirée par cystectomie. Les voies urinaires vont ensuite être déviées grâce à un nouveau conduit prélevé sur l'intestin.
Notamment, lorsque la vessie a été retirée, le patient doit se réapproprier son corps, son image et apprendre à gérer un nouveau quotidien. Il doit retrouver une continence acceptable ou apprendre à vivre avec une stomie urinaire.
Les uretères, soit directement, soit avec un morceau d'intestin entre les deux, sont cousus à la paroi abdominale et reliés à un sac en plastique à une ouverture créée, dans laquelle l'urine s'égoutte. De cette façon, l'urine est collectée à l'extérieur du corps.
La cystectomie est l'intervention chirurgicale qui consiste à retirer la vessie sous anesthésie générale. Elle implique la mise en place d'un système de dérivation permettant d'évacuer l'urine.
Qu'est-ce que la cystectomie ? La cystectomie est l'intervention chirurgicale qui consiste à retirer la vessie en cas de cancer ou en cas de dysfonctionnement majeur secondaire à une maladie neurologique par exemple ou les séquelles des traitements comme la radiothérapie.
Pronostic et espérance de vie
Dans la majorité des cas (70 à 80%) le cancer de la vessie est détecté à un stade précoce. Avec un traitement adapté, le taux de survie à 5 ans est de 80 à 90% lorsqu'il a été détecté au stade non invasif et un peu moins de 50% lorsqu'il était déjà profond au moment du diagnostic.
- maintien de la poche à urine au-dessous du niveau de la vessie : en position debout, la poche est fixée à mi-cuisse ou mollet avec des attaches de maintien ou filet de jambe Votre sonde vésicale est connectée à une poche stérile de façon aseptique.
Afin de bien vidanger la néovessie, il vous sera demandé d'uriner assis, en se penchant vers l'avant, avec une poussée abdominale, éventuellement aidée par les mains.
Il y a plusieurs indications à la création d'une stomie urinaire, les principales étant : Un cancer de la vessie ou un cancer invasif des organes avoisinants. Des lésions découlant d'un traitement médical ou chirurgical (vessie Iatrogène, dysfonctionnement du sphincter vésical, cystites hémorragiques, … )
CANCER DE LA VESSIE MÉTASTATIQUE
Le cancer de la vessie est qualifié de « métastatique » s'il s'est propagé de la vessie à d'autres parties du corps comme les ganglions lymphatiques, le foie, les poumons et les os. Il est alors appelé cancer de la vessie de stade IV (maladie avancée).
Des douleurs dans le bas du ventre, ou d'autres signes plus alarmants (perte de poids, fatigue persistante, douleurs osseuses…) marquent la propagation du cancer de la vessie (métastases).
Dans environ 20 % des cas, le patient se plaint également de douleur en urinant, d'envies fréquentes d'uriner, de sensations de brûlures au niveau du pubis ou du périnée, de spasmes de la vessie ou de douleurs dans le bas du dos.
Pourquoi faire une dérivation urinaire de Bricker ? Bien souvent, cette opération est pratiquée à cause d'un cancer de la vessie, qui peut causer des dysfonctionnements nuisibles à l'activité rénale.
Le principal symptôme lié au cancer de la vessie est l'hématurie, c'est- à-dire la présence de sang dans les urines. On le retrouve chez 90 % des patients environ. Le saignement apparaît souvent à la fin de la miction. Les urines peuvent être légèrement rosées, rouge foncé ou bordeaux selon l'intensité du saignement.
Cet examen n'est pas douloureux si le patient est détendu. En effet, le fait d'être détendu permet l'introduction quasi indolore de l'endoscope. En général, le médecin donne ses observations directement au patient.
Le tabagisme actif est le premier facteur de risque de cancer de la vessie : il est classé cancérogène certain (groupe 1) par le CIRC. En France, le tabagisme serait responsable de 53% des cas de cancers de la vessie chez les hommes, et de 39% chez les femmes.
Bilan complémentaire en cas de cancer de la vessie
Selon les cas, ils peuvent comprendre : une analyse de sang ; un scanner de l'appareil urinaire, de l' abdomen , du thorax et/ou du bassin ; une IRM...
Est-ce que la sonde urinaire fait mal ? La pose d'une sonde urinaire se fait sous anesthésie et n'engendre généralement pas de douleurs.
Il est possible de se doucher avec une sonde urinaire. - Utiliser un savon doux li- quide : Pour les femmes : nettoyer de l'orifice urinaire vers l'anus. Pour les hommes : décalot- ter le gland pour nettoyer et ne pas oublier de recalotter ensuite.
Optez pour des vêtements cintrés à la taille et évasés aux pieds. Là encore, c'est assez flatteur pour la silhouette, notamment la taille, sans mettre en évidence votre poche grâce aux pattes d'eph.
Les taux de survie dans le cancer de la vessie
Les statistiques les plus récentes, tous types de cancer de la vessie confondus indiquent : Le taux de survie relatif à 5 ans est d'environ 77 % ; Le taux de survie relatif à 10 ans est d'environ 70 % ; Le taux de survie relatif à 15 ans est d'environ 65 %.
Prostate et envie fréquente d'uriner
Chez l'homme, la pollakiurie peut être due à différents troubles de la prostate : un adénome de la prostate ; un cancer de la prostate ; une prostatite (infection de la prostate).
Sommaire Boire beaucoup Cystite Calcul urinaire Hyperactivité de la vessie Stress, anxiété Diabète Effets secondaires d'un médicament MST et IST Cancer de la vessie Maladies neurologiques Grossesse Prostate...