Le bien est donc une chose qui a été individualisée, appropriée par une personne, acquise par une personne physique ou morale. Une chose peut donc devenir un bien. Il suffit qu'elle puisse trouver un propriétaire. Le cas contraire est cependant impossible.
Seules les choses dont l'appropriation est nécessaire deviennent des biens. Autrement dit, un bien est une chose dans la mesure où il peut servir à l'usage des êtres humain et leur permettre de satisfaire leurs besoins soit directement en se servant de ce bien soit indirectement en l'échangeant contre l'autre bien.
Ce sont alors des biens incorporels, des droits subjectifs patrimoniaux. Malgré leur habituelle confusion, toutes les choses ne sont pas des biens et tous les biens ne sont pas des choses. Pour qu'une chose puisse, au sens du droit, être un bien il faut qu'elle soit susceptible d'appropriation.
Les biens sont des objets physiques produits pour lesquels il existe une demande, sur lesquels des droits de propriété peuvent être établis et dont la propriété peut être transférée d'une unité institutionnelle à une autre par le biais d'une opération sur le marché.
Un bien est avant tout une richesse, en ce sens qu'il se caractérise par l'utilité qu'il procure à son détenteur. Par utilité, il faut entendre l'aptitude de la chose à rendre des services. C'est parce qu'il est bon pour soi de la posséder que la chose constitue une richesse pour son propriétaire.
Employé comme nom en métaphysique, le Bien désigne ce qui est absolument désirable. Il est donc partie liée au désir, et plus particulièrement au désir défini comme positivité, c'est-à-dire comme générateur de valeur – et non ici comme négativité, comme manque.
Les biens sont les moyens qui permettent de satisfaire les besoins. En amont, on peut relever l'existence de deux types de biens : ➢ les biens naturels ou biens libres : produits de la nature et non d'une activité humaine, comme l'eau, l'air, la lumière du soleil, ils sont théoriquement en quantité illimitée.
En droit, un bien est une chose qui est l'objet d'une propriété publique ou privée, soit les choses que l'on possède (en font partie les esclaves dans les pays où l'esclavage a été admis).
Ces derniers se divisent en biens non durables (détruits immédiatement après usage : aliments, médicaments), biens semi-durables (ceux qui se dégradent par un usage régulier, comme les vêtements) et biens durables (dont l'usage s'étend sur une longue période : une maison par exemple).
Dans certaines mesures la monnaie peut être considérée comme un bien consomptible. Si elle n'est pas détruite matériellement par l'usage qu'on en fait, elle est consommée juridiquement, c'est-à-dire aliénée ; c'est ainsi que l'argent est un bien consomptible.
Les droits sont pareillement des biens – dits incorporels – dès lors qu'ils ont une valeur patrimoniale : créance d'un prix ou de loyers, parts ou actions dans une société, etc. Ils sont, à l'évidence, partie constitutive du patrimoine de leur titulaire.
Un bien matériel est un objet qui a une existence physique, couramment les objets, indivisibles sans être dénaturés (au moins dans la quantité).
Un bien meuble est un bien qui peut bouger ou être bougé: voiture, table, livre, argent, etc. La notion juridique de "meuble" est donc plus large que celle du langage courant.
Un des seuls biens libres est l'air (l'eau nécessite d'être traitée, acheminée et donc a un coût). Les biens économiques sont donc produits, ils sont relativement rares.
Dans le langage courant, un bien désigne une chose quelconque, c'est-à-dire un objet matériel. Dans le langage juridique, le bien signifie non seulement objet matériel, mais aussi un droit ayant une valeur pécuniaire. On distingue ainsi les biens corporels des biens incorporels.
Les sources écrites du droit. Qu'est-ce que l'indivision des biens ? La prescription acquisitive des immeubles. La fonction probatoire et acquisitive de la possession.
Rattaché à la filière technologique, le bac STMG ou baccalauréat sciences et technologies du management et de la gestion remplace depuis 2012 l'ancien bac STG. Il s'adresse aux étudiants intéressés par le marketing, la gestion, l'économie ou l'information-communication.
Un bien est une chose utilisable pour combler un besoin fondamental ou un désir. Entendu le plus souvent comme étant une chose concrète et physiquement tangible, il se différencie du service qui par opposition est dit « intangible ».
Les biens : Ont une forme physique, ils peuvent être transporté et stocker. Exemple : les planches, les automobiles. Les services : n'ont pas de formes physiques, ils ne sauraient donc être déplacé ou stocker. Exemple : transport, assurance, consultation.
À chaque fois, le bien est l'objet d'un mouvement, d'une orientation, d'une visée. Les ressources psychologiques qui permettent une telle orientation vers le bien sont essentielles en l'homme. Elles correspondent à la catégorie entière des états mentaux qu'on désigne sous le nom de désirs, volitions, émotions.
Etymologie : du latin bene, bien, à propos, favorablement. Au singulier, le bien est ce qui est l'opposé du mal, ce qui possède une valeur morale, qui a de la probité, de la vertu.
Le bien est « ce à quoi on tend en toutes circonstances ». Dans l'Éthique à Nicomaque, le Bien Commun est identifié au bonheur. Pour Aristote, le bonheur n'est pas un concept subjectif. Il s'agit, pour chaque individu, de mener une vie vertueuse.