Lorsque deux voyelles sont placées côte à côte et comptent pour une seule syllabe, c'est une synérèse. exemple : Dieu / que / l'Hé / bron / con / nait, / Dieu / que / Cé / dar / a / dor(e). Ici la synérèse permet le respect de l'alexandrin. Dieu est compté à deux reprises comme une seule syllabe.
synérèse
1. Fusion de deux voyelles contiguës en une seule syllabe, la première devenant une semi-voyelle (par exemple souhait [su∊] prononcé [sw∊]).
Prononciation en deux syllabes d'une séquence qui comporte deux sons formant habituellement une seule syllabe (par exemple « nuage » [nɥaʒ] prononcé [nyaʒ]). [En versification française, la diérèse est de règle lorsque le i est précédé de deux consonnes, dont la seconde est r ou l.
Si les deux voyelles doivent être prononcées d'une seule émission de voix, on dit qu'il y a synérèse ; si au contraire on les sépare, on dit qu'il y a diérèse.
C'est le cas par exemple dans le vers « ayant l'expansion des choses infinies » : la diérèse sur le terme expansion permet de faire entendre l'expansion dont parle Baudelaire ! Ou encore ce vers : « en se ré-fu-gi-ant dans l'o-pi-um immense ».
Lorsque deux voyelles sont placées côte à côte et comptent pour deux syllabes, c'est une diérèse.
L'effet qu'elle produit consiste à étaler le mot, ce qui peut lui conférer de la solennité, le mettre en relief, le rendre plus chantant, faire attendre le lecteur... La rupture de la règle (prononciation en synérèse) peut créer l'effet inverse.
L'identification des phonèmes d'une langue se fait en construisant des paires minimales strictes, c'est-à-dire des paires de mots de sens différents et qui ne diffèrent dans leur forme sonore que par un seul son (ce son peut alors être considéré comme un phonème).
Une allitération est une répétition d'un même son produit par des consonnes (son consonantique). Une assonance est une répétition d'un même son produit par des voyelles (son vocalique).
On appelle mesure d'un vers ou scansion le nombre de pieds dans ce vers. Quand on scande un vers, c'est-à-dire quand on compte son nombre de pieds, on appelle le vers un mètre. Scander un mètre signifie donc compter les syllabes d'un vers.
À l'intérieur d'un vers, on compte la syllabe qui se termine par un « e » muet si la syllabe suivante commence par une consonne, on ne la compte pas si la syllabe suivante commence par une voyelle. À la fin d'un vers, on ne compte jamais le « e » muet.
Dans la versification, on applique la diérèse ou la synérèse parmi les procédés qui visent à obtenir le nombre nécessaire de syllabes dans les vers.
La synérèse s'oppose au phénomène appelé diérèse, c'est-à-dire la prononciation des voyelles dans la même position avec un hiatus entre elles ou l'hiatus étant éliminé par l'introduction d'une semi-consonne ou d'un coup de glotte.
La césure correspond à une pause ou à un arrêt dans un vers dont elle ne doit pas briser le sens. La césure marque le rythme du poème. Dans le cas des alexandrins classiques, la césure peut être au même endroit que l'hémistiche.
❯ On parle de rejet quand un groupe syntaxique se termine au début du vers suivant. Cela crée un effet de rupture. ❯ On parle de contre‑rejet quand un groupe syntaxique débute à la fin d'un vers et se poursuit sur le suivant.
Allitération ou Assonance | Superprof.
L'anaphore est une figure de style d'insistance. C'est une répétition qui consiste à répéter un mot, une expression ou un groupe de mots en début de phrase, de paragraphe, de vers ou de strophe.
la partie postérieure. Phonèmes antérieurs [ i ] [ y ] [ e ] [ ø ] [ ɛ ] [ ɛ̃ ] [œ ] [œ̃] [a ] Phonème central [ ə ] Phonèmes postérieurs [ u ] [ o ] [ ɔ ] [ ɔ̃ ] [ ɑ ] [ ɑ̃ ] Exemple : confusion entre « je » et « jeu », entre « de » et « deux ».
Inversement, en lecture, chaque lettre ou groupe de lettres peut correspondre à un phonème. C'est la plus petite unité de sens que contient le mot. Les morphèmes donnent des informations lexicales (radical, suffixe, préfixe…) ou grammaticales (marque du nombre, de la désinence, de la personne, …).
Les sons, étudiés par la phonétique, sont concrets, tandis que les phonèmes, étudiés par la phonologie, sont abstraits. Le phonème est la plus petite unité distinctive de la chaîne parlée. Les phonèmes sont représentés entre crochets quand on les analyse d'un point de vue phonétique (comme dans l'API).
On détermine le nombre de syllabes en comptant toutes les syllabes prononcées. Le ''e'' muet ne se compte pas s'il est suivi d'une voyelle ou d'un ''h'' muet. Il ne se compte pas non plus lorsqu'il est placé à la fin d'un vers (vers féminin). Ex : Une amie = 3 syllabes.
Pour connaître le nombre de syllabes d'un mot, il faut le dire en le découpant, un peu comme si on parlait comme un robot. Exemple : ordinateur → or / di / na / teur. Ce mot a 4 syllabes.