signalez à l'apprenant qu'il a fait une erreur et invitez-le à se corriger. Par exemple, s'il oublie la liaison, on peut faire un geste, sans rien dire, qu'il faut associer deux mots et donner la chance à l'apprenant de prononcer ces mots de manière correcte.
Corriger toutes les erreurs en écrivant la forme correcte sans donner d'explications ni de micro-tâche(s). Rendre des copies entièrement raturées de rouge. Mettre en évidence uniquement les productions non conformes et commenter de manière négative le travail des apprenants.
Aider l'apprenant à comprendre la cause/raison de cette erreur afin de l'aider à trouver par lui-même la solution (lui poser des questions, lui proposer des possibilités de bonnes réponses, …) S'appuyer sur la force collective du groupe d'apprenants pour trouver ensemble une solution.
Parfois, notre impulsion en tant qu'enseignants est de simplement ignorer l'erreur comme si elle ne s'était pas produite. Cependant, une meilleure façon de gérer cela est simplement de s’arrêter et de se corriger devant la classe . Parlez de l’erreur avec vos élèves pour leur montrer que cela nous arrive à tous.
Dans une classe de FLE, en particulier, au niveau du cycle secondaire nous avons remarqué que les apprenants trouvent des difficultés à la compréhension orale et ils ne sont pas capables de déchiffrer, de décoder et de comprendre le discours oral.
Pour cela, il doit instaurer une bonne ambiance de travail et un sentiment de camaraderie qui permettra aux apprenants de se sentir plus à l'aise et ainsi, s'ouvrir aux autres. Le choix des activités pédagogiques est également crucial : préférez des situations du type vendeur/client ou journaliste/interviewé.
Avouez votre faute et n'hésitez pas à demander de l'aide pour vous aider à réparer cette faute. Ne cherchez pas de prétextes, d'excuses ou de raisons pour vous justifier, acceptez d'avoir commis cette erreur et cherchez plutôt à positiver.
Il est donc important que les enseignants permettent à leurs élèves de voir leur état d'esprit de croissance en action. Cela peut être fait en normalisant les difficultés et en faisant savoir aux élèves quand vous avez pu rencontrer un défi dans le passé et comment vous l'avez surmonté ou appris de vos erreurs .
Une faute (du latin « fallere », tromper, faillir, duper, abuser, manquer à sa promesse), est un manquement à une règle ou à une norme, alors qu'une erreur (du latin « error », qui signifie « action d'errer, détour ») est une méprise, une action inconsidérée, voire regrettable, un défaut de jugement ou d'appréciation.
La méthode de l'enseignement directe ressort du lot par ses résultats et l'estime de soi élevée que les apprenants ont d'eux-mêmes. La méthode est connue aujourd'hui sous le nom d'apprentissage explicite.
Le travail sur l'erreur permet d'instaurer un climat de confiance dans lequel l'erreur n'est plus stigmatisée mais devient un matériau collectif pour la construction du savoir. En effet, les dernières recherches neuroscientifiques ont montré que le cerveau apprend grâce à l'erreur.
Avec « Correction », l'enseignant arrête un élève lorsqu'une réponse incorrecte a été donnée, discute et démontre comment la réponse doit être faite, et facilite la pratique de l'élève vers la réussite .
En pédagogie, l'erreur désigne une réponse ou un comportement de l'apprenant (élève, stagiaire) qui ne correspond pas à la réponse, au comportement attendu. Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus. Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ( novembre 2008 ).
Les types d'erreur possibles sont (A) erreur systématique, (B) erreur aléatoire, (C) erreur de zéro.
Par exemple, envisagez de mettre en œuvre un système dans lequel les étudiants seraient récompensés lorsqu’ils identifient leurs propres erreurs, les admettent et prennent des mesures pour les rectifier . Cette approche véhicule un message puissant : les erreurs ne sont pas censées être pénalisées ; ce sont des opportunités de croissance.
Ainsi, l'erreur nous permet aussi d'apprendre beau- coup sur nous-mêmes. Pour beaucoup d'entre nous, l'erreur est synonyme d'échec. Honte, frustration, regrets, colère, tristesse… s'expriment alors avec plus ou moins de force selon les enjeux mais aussi selon notre rapport à l'erreur.
Le liquide correcteur était souvent utilisé pour corriger les erreurs typographiques au fur et à mesure (ou après) la saisie du document. Le liquide a été peint sur l'erreur et, une fois sec, l'orthographe correcte a été écrite sur la nouvelle surface. Exceptionnellement, des erreurs d'impression ont été repeintes et une correction manuscrite a été appliquée.
Afin de garder l'élève concentré, il faut se montrer bienveillant en lui faisant des feedbacks positifs pour qu'il ait l'envie de continuer et de réussir. Cette forme de motivation extrinsèque passe également par la dédramatisation des erreurs afin d'éviter la démotivation de l'apprenant.
C'est par essais et erreurs, et par rectification des erreurs qu'ils progressent rapidement et acquièrent un sentiment d'auto-efficacité. Les enseignants peuvent renforcer ce sentiment d'efficacité personnelle d'un élève en lui montrant comment ses erreurs sont essentiels à son cheminement.