Séances de kinésithérapie, d'ergothérapie, d'orthophonie, de psy... Cette période de réadaptation qui peut paraître longue et fastidieuse aux yeux du patient comme de ses proches est pourtant nécessaire. Après la sortie du coma, la rééducation est très souvent pluridisciplinaire.
Ce que vous devez faire : Coucher votre ami sur le côté, en position latérale de sécurité et vous assurer qu'il respire correctement dans cette position. Couvrir votre ami afin d'éviter que sa température ne chute. Appeler les secours : les Pompiers (18), le Samu (15) ou le numéro d'appel unique des urgences (112).
40?% d'entre eux se réveillent et parmi eux, la plupart (de 80 à 90%) ne gardent que peu, ou pas, de séquelles de leur état comateux.» Le cerveau peut aussi être directement affecté par «un traumatisme très sévère comme un choc, une infection – par exemple une méningite bactérienne, indique Andrea Rossetti.
Coma urémique (stade terminal d'insuffisance rénale chronique) ; Coma myxoedémateux et de l' hyperthyroïdie ; Coma hypercapnique ; Coma hépatique : l'encéphalopathie hépatique se voit lors des hépatites graves.
La sédation est progressivement levée lorsque les paramètres vitaux sont stabilisés, au bout de quelques jours ou semaines selon la cause du coma. Dans le meilleur des cas, la personne reprend conscience en 24-48 heures, parfois un peu plus, le temps d'éliminer les médicaments.
Faut-il en déduire que le coma a laissé des séquelles ? Interrogé à ce sujet au cours de l'émission “Allodocteurs”, le docteur Alain Cariou, du service de réanimation de l'hôpital Cochin, à Paris, apporte une réponse formelle : « Le coma en lui-même ne laisse pas de séquelles. »
Le coma n'est pas la mort cérébrale
Le cœur du patient bat encore (temporairement) grâce aux techniques d'assistance de réanimation. C'est dans cette situation que se pose la question du don d'organe envers un tiers.
« Il faut parler à une personne dans le coma » entend-on dans les films. Tout dépend de ce qu'on appelle coma. Entre l'état végétatif, où le patient peut encore sourire ou sursauter de façon réflexe, et l'état de conscience minimale où il entend ce qu'on lui dit, la frontière est ténue.
Le coma correspond à une abolition de la conscience et de la vigilance. Le patient ne peut ni bouger, ni parler, ne répond pas aux stimuli externes, ne réagit pas à son environnement et garde les yeux fermés.
« Coma stade 3 » : c'est le coma profond ou coma carus. Il n'y a plus aucune réaction aux stimuli douloureux.
Le record du plus long coma est de 37 ans. Certains en reviennent, d'autres pas, et quelques-uns, de bizarres de façons. Elaine Esposito est restée dans le coma pendant 37 ans. Un record, selon le livre des records Guinness.
La personne de confiance consultée ou, à défaut, la famille ou l'un des proches peuvent pour leur part rapporter la volonté du patient. Au final, le médecin reste le seul décisionnaire, sa décision, étant soumise le cas échéant, au contrôle des juges, rappelle le Conseil.
Le patient ne peut pas être réveillé car ses deux hémisphères cérébraux sont atteints et ne réagissent plus. Même si les fonctions vitales sont conservées, parfois à l'aide d'appareils médicaux, celles de la vie de relation (conscience, motricité…) sont inertes.
L'article R. 4127-37-2 détermine les conditions dans lesquelles lorsque le patient est hors d'état d'exprimer sa volonté, il est possible de suspendre ou de ne pas entreprendre des actes médicaux apparaissant inutiles, disproportionnés ou n'ayant d'autre effet que le seul maintien artificiel de la vie.
Aucune personne répondant aux critères de mort cérébrale ne se rétablit. Ainsi, une fois la mort cérébrale confirmée, la personne peut être considérée comme décédée.
En s'approchant de la mort, une personne peut dormir davantage, être somnolente ou être difficile à réveiller. Elle peut tomber endormie même en parlant. Elle peut aussi perdre lentement conscience au cours des jours ou des heures qui précèdent sa mort.
Elle consiste à endormir profondément et durablement un patient atteint d'une maladie grave et incurable pour soulager ou prévenir une souffrance réfractaire alors que le décès est attendu à court terme. Dans tous les cas, l'accès à une sédation profonde et continue est soumis au préalable à une procédure collégiale.
La procédure collégiale peut être demandée par le médecin, l'équipe médicale mais aussi par la famille et les proches sur le fondement des directives anticipées dont ils seraient dépositaires. La décision finale appartient au médecin qui doit la motiver et l'inscrire dans le dossier médical du patient.
Au stade III, le patient ne présente plus aucune réactivité, mais les fonctions végétatives, notamment la respiration, peuvent être conservées. Le coma est dit "profond" ou "carus". A ce stade encore, le réveil est possible.
On peut passer 20 ans dans le coma – C'est vrai
On peut passer de très nombreuses années dans cet état de perte de conscience, comme le prouve le cas d'Ariel Sharon, ex-premier ministre israélien plongé dans un coma profond depuis janvier 2006.
Le coma correspond à une altération de la conscience qui peut faire suite à un traumatisme crânien, une ischémie cérébrale, un AVC hémorragique, une encéphalite, une tumeur du cerveau... C'est un état transitoire qui conduit au décès dans les cas graves.
La maladie d'Alzheimer.
La personne pleure. Elle veut parfois exprimer cette tristesse seule et parfois être accompagnée dans l'expression de cette grande peine. Les personnes en fin de vie expriment souvent qu'elles auraient voulu que cette vie se poursuive encore longtemps et comment il est difficile de laisser ceux qu'on aime.
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...
Une formule familière, du genre « À bientôt » ou « Il faut que j'y aille; on se reparle » pourrait vous amener à regretter de ne pas avoir dit autre chose. Pas besoin de grandes formules à l'eau de rose. Montrez seulement à la personne, par votre façon de lui dire au revoir, qu'elle comptera toujours pour vous.