Une fois que le diagnostic a été établi, le traitement mis en place consiste en un apport de calcium immédiat par voie intraveineuse et une complémentation pendant 48 heures, le temps que la vache ait réussi à mobiliser ses réserves.
La méthode du traineau semble efficace. On place un traineau à côté de la vache et on tourne la vache vers celui-ci. On tire donc le traineau et non la vache! Il ne faut pas tirer sur le cou de la vache, sur un de ses membres ou la stimuler pour qu'elle rampe du point A au point B.
Comme tous les mammifères, les vaches sont des animaux à sang chaud et ont besoin de maintenir une température corporelle constante. La température rectale normale d'une vache se situe autour de 38 °C (101 °F).
Le drenchage est utilisé chez la vache dans différentes situations : En post-partum, pour compenser le manque d'appétit de la vache et/ou lui administrer des sels de calcium (prévention de la fièvre de lait) ou du propylène glycol (prévention et traitement de l'acétonémie).
En sondant un veau, l'éleveur peut faire avaler du colostrum, après la naissance pour être sûr qu'il soit bien protégé. Avec cette technique, il peut aussi administrer un réhydratant dans le cas d'un veau à diarrhée.
La zone d'injection est délimitée par ce triangle-là. L'injection se pratique ensuite perpendiculairement à l'encolure. « L'idéal est de réaliser une diversion avec le pouce. J'enfonce ensuite tranquillement l'aiguille, pas tout à fait jusqu'à la garde, jusqu'à 3 ou 4 centimètres et pas plus sur un jeune veau.
Le veau est en hypothermie. Réchauffez-le vite, mettez-le sous une lampe chauffante ou donnez-lui une couverture avec suffisamment de paille. La température augmente trois à cinq jours avant vêlage et diminue le jour du vêlage.
La température normale du bovin adulte est de 38 à 39°C (38,6°C en moyenne). Elle se prend par voie rectale, en appliquant bien le thermomètre contre la muqueuse pendant une minute.
Quand les vaches sont couchées, y va mouiller : Dicton québécois que l'on retrouve sous différentes variantes un peu partout ailleurs dans la francophonie. C'est un dicton qui dit que si les vaches s'allongent, c'est qu'elles anticipent une averse et qu'il va bientôt pleuvoir.
Si la vache rumine bien, il est compris entre 60 et 75. En dessous de 60 coups de mâchoire, la vache ne rumine pas suffisamment (manque de fibrosité de la ration, déséquilibre azote-énergie, mauvaise répartition des repas…).
Le mâle de la vache est le taureau. Le bœuf est un taureau qui a été castré (on lui a enlevé ses organes reproducteurs). Plusieurs espèces sont castrées afin d'obtenir une viande plus tendre et plus savoureuse : le mouton (bélier castré), le chapon (poulet castré) et le hongre (cheval castré).
En pratique, quand elles sont chauffées et que la température atteint 70-80 °C, les protéines s'agglutinent entre elles et remontent à la surface : c'est ce qui forme la fameuse peau du lait. Il suffit alors d'arrêter la cuisson pour que le lait ne déborde pas.
Pas de panique : les vaches dégagent beaucoup de chaleur et ne souffrent pas du froid. À l'abri des courants d'air, dans une zone sèche, ces conditions de vie sont très bonnes. »
Le veau est un homéotherme (température corporelle constante) et toute baisse de la température (température normale entre 38,5° et 39,5°C), même minime, constitue une alerte majeure et nécessite de le réchauffer.
Un veau doit ingérer chaque jour au moins 1 kg de matière sèche en lait ou poudre de lait. Les autres options sont 2 litres de nourriture trois fois par jour ou l'administration illimitée de lait acidifié.
Les diarrhées des veaux peuvent être causées par des virus (rotavirus, coronavirus), des bactéries (Escherichia coli) ou des parasites (cryptosporidies, coccidies). D'autres agents infectieux spécifiques peuvent être en cause, comme par exemple des salmonelles ou le virus de la diarrhée virale bovine (BVD).
Afin d'éviter le plus possible les diarrhées des veaux, le colostrum, premier lait source d'anticorps et de nutriments doit impérativement être donné dans les 6h à 10h suivant le vêlage. Il doit également être donné en quantité suffisante (environ 10% du poids du veau) et être de bonne qualité.
Pour ce faire, il doit traiter chaque maladie immédiatement. S'il s'agit d'une infection bactérienne, l'animal se voit administrer des antibiotiques prescrits par le vétérinaire. Les antibiotiques de dernier recours ne sont utilisés que pour des maladies graves extrêmement rares.
Il s'agit d'une infection bactérienne qui parasite transitoirement la plupart des globules blancs de l'animal qui ont alors des difficultés à combattre les infections les plus banales.
B34TE : huile végétale à base d'eucalyptus globuleux, en cas de toux grasse sur un animal pour libérer les voies aériennes. Vaches laitières et allaitantes : 50 ml matin et soir. Veau : 20 ml matin et soir. Peut être donné de 1 à 5 jours.
On peut estimer si un veau a bu le colostrum en palpant la caillette. » Pour environ 43 €, le réfractomètre demeure un outil intéressant pour jauger la qualité du colostrum.
L'injection intramusculaire chez la vache peut être réalisée à deux endroits. Soit de préférence au niveau de l'encolure, soit sur le plat de la fesse pour les petits volumes et les produits qui ne sont ni agressifs, ni irritants.
Toutes les injections intramusculaires doivent être données dans les muscles du cou. Injectez au centre de la zone triangulaire délimitée par la colonne vertébrale (A), le ligament du cou (B) et l'os de l'épaule (C). Utilisez une aiguille de 2,5 à 4 cm (1 à 1,5 po) de longueur et de calibre 16 à 20.
- Dans la pasteurisation, on ne détruit que les germes susceptibles d'être pathogènes. Le lait reste une boisson vivante, très proche du produit original. Par contre, il est fragile et se conservera peu de temps. - Dans le lait UHT, la flore bactérienne a été totalement détruite, le produit est stérile.